Cet article traite de l’effet d’intervalle sur le marché à terme de la Bourse de Bruxelles. L’analyse empirique est menée sur les actions belges cotées sur ce marché pour une période allant de l’introduction du Computer Assisted Trading System (C.A.T.S.), début 1989, au 31 décembre 1992. La présence d’un effet d’intervalle est mise en évidence, l’estimation du risque systématique des 19 actions composant l’échantillon dépend de la longueur de l’intervalle de temps choisi pour calculer les rendements. L’estimation des betas à l’aide d’un modèle GARCH ne donne pas de meilleurs résultats que la régression linéaire simple et les valeurs des betas dépendent toujours de la longueur de l’intervalle de temps. L’effet d’intervalle semble donc ne pas être dû à la présence d’hétéroscédasticité conditionnelle. Il ressort également que, sur base de données journalières, les modèles proposés par Scholes et Williams et par Dimson qui ajustent le beta pour tenir compte de la faible fréquence des échanges, donnent aux coefficients une valeur plus proche de leurs valeurs asymptotiques que le fait la régression linéaire simple.