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La prise en charge des épisodes dépressifs caractérisés, se heurte à un taux de réponse à un premier traitement antidépresseur ne dépassant pas 30 à 45 %, et un taux de rémission n’excédant pas 30 % [1]. Devant ce constat, des stratégies thérapeutiques non-pharmacologiques sont légitimement en cours d’étude. C’est le cas par exemple, des chronothérapies, applications d’un modèle chronobiologique de la dépression élaboré dès le début des années 1980 [2].
Objectif
Nous nous sommes intéressés à ce modèle et avons souhaité, à partir d’un exemple clinique, nous interroger sur la place des techniques thérapeutiques qui en découlent dans l’organisation hiérarchique des traitements de la dépression.
Méthode
Nous présentons le cas d’un patient souffrant de dépression unipolaire résistante de stade V [3], présentant à l’admission un score de sévérité côté à 35 sur l’échelle de Montgomery et Asberg. Devant certaines caractéristiques cliniques de l’état dépressif suggérant une « susceptibilité chronobiologique », d’une part, et à la vue de données d’efficacité émanant de la littérature, d’autre part, nous avons décidé d’associer au traitement antidépresseur médicamenteux, un traitement par privation partielle de sommeil et luminothérapie matinale.
Résultats
Au terme de cette prise en charge, nous avons constaté une rémission des symptômes dépressifs, avec un score MADRS de 6 après 5 semaines de traitement, et un maintien de la rémission clinique à 6 mois.
Discussion
L’application et l’efficacité de ces thérapies renvoient à l’hypothèse d’un fondement chronobiologique de la dépression. Leur place dans les recommandations pour la pratique clinique et dans les algorithmes de traitement de la dépression reste limitée. Il n’apparaît pas impossible que le paradigme pharmacologique dominant la psychiatrie puisse en être une des explications [4]. Il s’agit pourtant d’alternatives thérapeutiques simples, dont l’efficacité et la tolérance sont démontrées dans une littérature de plus en plus abondante.
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