L’étude des causes de décès des malades mentaux, tous diagnostics psychiatriques confondus,confirme les observations internationales déjà faites.
La surmortalité des malades mentaux hospitalisés ne concerne pas seulement les causes non naturelles de décès c’est-à-dire les accidents et les suicides. Certes, la surmortalité est retrouvée pour les accidents et les suicides, différemment d’ailleurs selon le sexe. Les accidents concernent davantage les femmes ; les suicides concernent plus particulièrement les hommes.
Toutefois, jusqu’à 34 ans, le ratio des suicides féminis est plus élevé que celui des hommes.
La surmortalité s’observe également pour des causes naturelles de décès comme les maladies de l’rctairlcituel ast’ooibrsee rovue leegsa lmemalaednite ps oduer dl’appareil circulatoire ou les maladies de l’appareil respiratoire. Pour cette dernière causes de décès la surmortalité est très accusée. Elle est importante également pour les symptômes, signes et états morbides mal définis surtout chez les femmes.
Les tumeurs constituent la seule cause naturelle de décès pour laquelle une surmortalité n’est pas observée. Toutefois, on peut émettre l'hypothèse que pour cette maladie les patients sont plus souvent dirigés vers des services spécialisés et que, de ce fait, un certain nombre de décès par cancer ont lieu en dehors de l'hôpital psychiatrique. On doit donc rester prudent quant à l’interprétation de l’absence observée de surmortalité par cancer dans cette étude.