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Il existe de fortes présomptions théoriques et cliniques en faveur d’une relation entre certaines formes de Trouble obsessionnel compulsif (TOC) et des événements traumatiques [1]. De nombreuses études épidémiologiques ont aussi montré une association entre des traumatismes ou un ESPT et TOC[2]. L’ESPT et le TOC présentent certaines similitudes. Cette relation peut-elle être expliquée par une confusion de symptômes ? Existe-t-il une vulnérabilité commune ou un lien causal d’un trouble à l’autre ? La description d’une forme spécifiquement post-traumatique de TOC pourrait aussi être envisagée sur des arguments phénoménologiques[3].
Méthode
Étude descriptive psychométrique de l’association de l’ESPT au Trouble obsessionnel compulsif. Les données présentées ont été recueillies auprès de patients venus consulter à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière courant 2012 pour leur TOC (n = 43). Quinze patients TOC + ESPT appariés à 28 patients TOC sans ESPT ont été évalués cliniquement et à l’aide d’échelles psychométriques (YBOCS, HAD, EPN 31, EGF, Sheehan Disability Scale, Liste des Pensées Obsessives, TCI-R de Cloninger).
Objectif
Identifier des différences dans le profil psychométrique des patients TOC + ESPT par rapport aux patients TOC ; afin de pouvoir discuter l’existence d’une forme de TOC post-traumatique.
Résultats
L’analyse dimensionnelle des patients présentant un TOC associé à un ESPT retrouve des scores plus élevés pour la dimension de Transcendance (questionnaire TCI-R de Cloninger) que chez les patients souffrant d’un TOC seul. Aucune différence symptomatique, émotionnelle et de personnalité n’est retrouvée.
Conclusion
Cette étude souligne l’importance de rechercher systématiquement l’existence d’un traumatisme devant un TOC afin d’adapter la prise en charge. Il serait également intéressant de poursuivre les investigations afin d’identifier l’existence ou non d’une forme spécifique de TOC post-traumatique.
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