Le début du XXe siècle sera témoin notamment à l’occasion de la première guerre mondiale de textes médicaux portant une caution scientifique à la dénonciation de l’odeur nauséabonde de l’ennemi allemand y faisant l’objet d’une description « zoologique ». La bromidrose y est ainsi une particularité physique, physiologique mais aussi un caractère de race, les effluves négatives spécifiques étant alors une « signature » olfactive allemande : la bromidrose fétide initialement localisée à la région plantaire se généralise à l’ensemble de la surface cutanée et aux excrétas, fèces, urine et sueur… La polychésie germaine (beaucoup déféquer) y est alors la conséquence d’une polyphagie à partir de laquelle l’on pourrait dire « je me remplis la panse donc je suis » ; la fonction intestinale étant la raison d’être allemande. Dans un même ordre d’idée, le « boche » a un coefficient urologique supérieur, il crée plus d’urine mais incapable, impuissant à assurer par l’élimination rénale ce surplus, il présente une sudation plus importante, notamment plantaire faisant dire « l’allemand urine par les pieds ». Nous passerons en revue les différents écrits du Docteur Edgar Bérillon en évoquant notamment : la bromidrose fétide de la race allemande (1915), la polychésie de la race allemande (1915) et la psychologie de la race allemande d’après ses caractères objectifs et spécifiques (1917).