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L’objectif de notre travail est d’étudier le retentissement psychologique de diabète type 1 chez un échantillon d’enfants suivis par l’unité de diabétologie pédiatrique du service PUC de l’hôpital Béchir Hamza de Tunis.
Patients et méthodes
Notre étude est une enquête épidémiologique transversale de type descriptif des enfants vus en consultation externe ou au cours de l’hospitalisation pendant une période de 6 mois (juillet 2014–décembre 2014). Les informations sont recueillies sur le dossier médical et auprès des parents et/ou des enfants (quand l’âge est supérieur ou égal à 6 ans).
Résultats
Trente-quatre enfants présentant un diabète de type 1 ont été colligés. L’âge moyen est de 9 ans (2–18 ans), 73,5 % ont une histoire familiale de diabète avec un lien de parenté du 1er degré dans 32 % des cas. Soixante-quatre pour cent avaient un diabète de type 2, la notion de diabète compliqué était présente dans 28 % des cas. La durée d’évolution de la maladie dans notre série est de 33 mois. 16,7 % des malades ont un fléchissement scolaire après le début du diabète, cause directe de redoublement dans 14,7 % des cas. 40 % des enfants cachent leur maladie à l’école et en société. Au total, 22,6 % des enfants ont présenté une dépression masquée sous forme de plaintes somatiques, 54,8 % ont présenté des troubles de comportement après l’annonce de diagnostic dont 82,4 % sous forme d’agressivité. De plus, 6,9 % des malades ont présenté des équivalents suicidaires (auto-injection de doses élevées d’insuline, consommation excessive de sucreries, mise en danger…) 18,8 % ont verbalisé un besoin de consulter en pédopsychiatrie.
Conclusion
Il est fondamental de bien comprendre la réaction de l’enfant face à sa maladie chronique, qui peut parfois produire ou renforcer des modes relationnels pathogènes restructurant les défenses de l’enfant sur un mode pathologique. Un dépistage précoce avec une prise en charge multidisciplinaire est nécessaire.
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