La mesure de la radioactivité atmosphérique constitue une difficulté métrologique majeure. En fonction des mécanismes de prélèvement sur filtre et des paramètres de mesure, l'activité alpha des aérosols est sous estimée. L’énergie cinétique des particules alpha est atténuée dans la matière qu’elles traversent, et une partie de cette énergie ne parvient plus au détecteur. Le rendement de mesure est alors dégradé et nécessite une correction. Pour répondre aux conditions de mesures usuelles, le laboratoire a développé un modèle empirique pour l'évaluation des corrections de l’activité alpha en fonction de la masse des aérosols déposés sur le filtre. Le modèle a été validé expérimentalement et a permis une meilleure estimation de l'incertitude sur la mesure de l'activité alpha des aérosols. L'étude a contribué à une première évaluation du facteur de correction pour des filtres peu encrassés provenant de la région parisienne : Fαlabo= 1,6 ± 0,5.