Concernant la pollution particulaire des
ambiances, qu'elles soient habitables ou destinées à accueillir une
population parfois importante (telles que les grands halls publics, les
gares ou lieux de vie), c'est essentiellement l'étude du dépôt
des particules ou de leur migration dans l'air, qui a le plus souvent
été traité dans la bibliographie. Pour l'instant trop peu
d'études ont été consacrées aux aspects de la remise en
suspension des particules car de façon générale, qu'il s'agisse
d'habitations ou de grands volumes ouverts au public, les vitesses de l'air
restent relativement faibles et permettent difficilement d'"arracher"
les particules déposées. C'est dans cet esprit que nous avons
élaboré en cellule-test, un protocole expérimental pour mettre
en évidence ce phénomène. Nos expérimentations permettront
une quantification de la contribution de l'activité humaine
(déplacement par la marche) dans la remise en suspension de particules
initialement sur le plancher. Le paramètre sur lequel nous nous sommes
focalisés ici concerne la rugosité du revêtement posé au
plancher (même nature mais de rugosité différente). Nos
résultats permettront d'une part de caractériser le facteur humain
comme une "pseudo-source" de pollution particulaire, et d'autre part, de
l'inclure dans la caractérisation particulaire des ambiances.