Biodiversity means, in its broadest sense, the variety of life. More specifically it can refer to the number of species, genetic diversity or the variety of environments in which species or genes are to be found. The concept is in some ways an odd one, since biodiversity is quantitative without necessarily being quantifiable. As an object of study biodiversity is a bit like an iceberg—most of it is hidden from view, and (like the underwater portion of an iceberg) indefinite in shape and extent. The notion of global species biodiversity is often expressed in the form (estimates vary): 1·5 million species known to science, 5 million (or 30 million) yet remaining to be discovered (Primack, 1993). The rider to this surprising formulation is that most of the unknown species are probably insects in the tropical rain forest.

La mosaïque végétale de la forêt et de la savane que l'on trouve le long de la lisière au nord de la zone forestière humide de l'Afrique de l'Ouest a généralement été décrite par les cercles politiques comme étant un paysage forestier dégradé et dégradant, à la suite de la ‘savanisation’ par les populations agricoles. Des écologues ont suggeré que la mosaïque végétale pourrait cependant être plus stable, déterminée par des différences au niveau du sol, et d'autres suggèrent que la forêt pourrait être en train d'empiéter sur la savane à la suite de la ‘réhumidification’ climatique à long terme.

Cet article présente une évidence historique à travers l'exemple de Kissidougou qui montre que contrairement à l'orthodoxie scientifique et politique quʼil y a, les endroits forestiers ont récemment augmenté aux dépens de la savane. Cet article fait un bref compte-rendu des pratiques agro-écologiques locales qui ont enrichi le paysage, et examine comment le cours du changement dans la végétation qui a été observé durant ce siècle peut être expliqué dans l'articulation de ces pratiques avec les changements économiques, politiques, démographiques et climatiques. Une nouvelle théorisation de l'écologie dans la mosaïque de la forêt et de la savane est proposée ici. Celle-ci en faisant appel aux dynamiques de non-équilibre, offre une meilleure structure pour comprendre l'impact que les gens ont sur l'écologie de la forêt et de la savane.

L'Afrique de l'est possède un riche registre historique et archéologique qui documente les influences significantes de l'utilisation des pâturages sur les habitats de la savane. Dans cet article, l'auteur explore l'hétérogènéité des paysages de la savane et leurs effets sur l'utilisation des ressources locales. Il est suggéré que le malentendu fondamental en ce qui concerne les ressources principales—dans ce cas les marécages—et leur importance pour les systèmes sociaux et économiques locaux a mal dirigé les arguments au sujet de la dégradation environnementale dans les endroits pastoraux de la savane. En se concentrant sur une région du nord du Kenya—le bassin du Lake Baringo du district Baringo—où les soucis globaux à la fois au sujet de la perte de la bio-diversité et de la désertification sont exprimés avec force, cet article indique que la relation causale entre les pratiques sociales locales et l'un ou l'autre de ces phénomènes a été extremement exagérée.

Dans le cas du Baringo, il montre (1) comment la valeur des marécages du bassin est constamment mal interprétée par l'état et autres interêts extérieurs, et (2) comment le rôle, tel qu'il est perçu, des troupeaux africain quant à la création d'une dégradation environnementale (la désertification) contredit la reconnaissance récente que le pastoralisme apporte une contribution positive au maintient de la bio-diversité.

Cet article examine la proposition que les niveaux de l'agro-diversité déclinent en conséquence de l'augmentation de l'intensification des systèmes agricoles. La plupart de la littérature sur l'agriculture itinérante souligne le grand nombre d'espèces de plantes, à la fois sauvages et cultivées, que ces systèmes incorporent, tandis que les descriptions de l'agriculture mécanisée et intensive indique quʼun petit nombre d'espèces survivent.

Cet article fait un compte-rendu sur un système agro-économique qui est connu pour son intensité—celui des Kofyars au centre du Nigéria—mais qui cependant arrive à maintenir un haut niveau de diversité. Cet article explore plus généralement le rôle de la bio-diversité dans les systèmes agricoles des petites exploitations, et présente des arguments en faveur de ces systèmes, qui comme celui des Kofyars, favorise la bio-diversité comme faisant part de la ‘soutenabilité’ économique et environnementale, bien quʼils commencent à s'adapter à de nouvelles conditions agricoles.

La difficulté à appliquer le concept de diversité à la recherche empirique pourrait être atténuée par une spécificité empirique. En l'appliquant à la question particulière de savoir comment les modèles de cultures agricoles, dans une communauté au sein de l'arrière-pays de l'Ibadan, une région qui procure des vivres, ont changé dans les vingt années qui ont connues une plus grande orientation vers le marché, on peut à la fois illuminer les dynamiques agricoles et aussi exposer le concept de diversité à une critique.

Cette étude de cas au Nigéria indique que les agriculteurs individuels ont développé des modèles de production spécialisés plus balancés, mais tout en étant différent des uns des autres, si bien que la communauté entière a retenu un profile de diversité similaire à celui du passé. Les concepts et pratiques des Yoruba en ce qui concerne les individus et la diversité sociale devraient être au coeur d'une compréhension de ces modèles de changements.

Contrairement aux suppositions néo-malthusiennes, l'augmentation de la population ne veut pas nécessairement dire quʼil y a moins de bio-diversité. Davantage de gens pourrait signifier une plus grande attention prêtée à l'environnement. Cela dépend beaucoup des circonstances dans lesquelles les populations locales développent une prise de conscience de la gestion de la bio-diversité et un engagement pratique dans celle-ci. Cet article considère deux cas.

Dans le premier cas, une forêt tropicale apparemment primitive s'avère être, lorsquʼon l'inspecte de plus près, chargée de traces d'une occupation humaine antérieure. Il se peut que ceci ait été une bonne chose pour certaines classes de bio-diversité comme les oiseaux par exemple. Dans un deuxième cas, on prête attention aux ressources des cultures agricoles génétiques dans un paysage agricole avec une forte densité de population. Ici, il se peut que la bio-diversité génétique ait été conservée par les agriculteurs qui ont sélectionné des semences adaptées à des conditions physiques difficiles. Ce genre de données obtenues durant l'étude de cas fournit une base sur laquelle les partisans de la défense de l'environnement et les groupes socio-éducatifs peuvent développer une compréhension mutuelle.

A notre époque, l'agriculture urbaine-c'est à dire, la cultivation de cultures alimentaires dans les jardins d'arrièrecours, les espaces urbains inutilisés et les zones périphériques—est une alternative économiquement viable pour beaucoup de migrants africains. Bien qu'auparavant ‘invisible’ aux yeux des promoteurs et des économistes, il est maintenant reconnu que l'agriculture urbaine joue un rôle essentiel en ce qui concerne la subsistance des économies de ménages chez les gens ayant les revenus les plus bas dans les grandes villes de l'Afrique de l'Ouest. Mais ces pratiques font plus que nourrir les pauvres. En se servant de l'exemple de Ziguinchor à Casamance, au Sénégal, cet article démontre que les cultures agricoles à la périphérie des zones urbaines et à l'intérieur des zones urbaines, sur une terre autrement négligée ou à moitié urbanisée, protègent et enrichissent aussil'environnement de la ville tout en augmentant la productivité de base de ses habitants. Directement, ou d'une manière plus subtile, ces pratiques renforcent les liens amicaux, et promotent la coopération entre les groupes ethniques tout en aidant en même temps à maintenir la complexité biologique d'une façon intéressante et auparavant inexplorée. L'agriculture urbaine pourrait fournir un point de contact à travers lequel les pauvres des villes pourraient établir un rapport avec les débats sur la biodiversité.

L'histoire de l'utilisation de la végétation et de la terre en Afrique de l'ouest inclut un modèle de changements dans l'lenvironnement qui peuvent être decrit au mieux comme étant progressifs, subtils, et difficiles à mesurer avec précision. Comparer à, par exemple, le processus d'abbatement des arbres sur une grande échelle en Amazonie, la déforestation dans ce contexte ne se prête pas à des analyses et des évaluations toutes prêtes. Des techniques locales ethnographiques, écologiques, et ethno-historiques peuvent, cependant, eêre utilisées afin de développer l'information requise pour avancer notre compréhension des precédés d'utilisation de la terre et des changements forestiers dans la région.

Dans cet article, des recherches sur l'écologie contemporaine et ethnographique d'un groupe d'agriculteurs itinérant, les Susu de Sierra Leone, sont combinées avec une reconstruction historique et une documentation ethno-historique de l'endroit, commençant avec la visite du prêtre portuguais jésuite Fr Baltazar Barreira en 1516. Des sources documentaires ultérieures inclut le journal du sergent britannique Brian O'Beirne, qui a exploré la route de Freetown au Fouta Jallon en 1821, et le compte rendu d'un voyage régional par le voyageur colonial Frederick Migeod en 1922. Ces données parmi d'autres, sont utilisées pour déterminer comment les systèmes de production actuels reflètent le passé, et pour déterminer comment les systèmes du passé ont affecté l'environnement et comment ils ont changés et évolués avec le temps.

Cet article situe la recherche sur la bio-diversité africaine dans son contexte néolibéral général. Il maintient que l'‘africanisation’ de la bio-diversité en tant que concept et pratique doit, par nécessité, prendre place au sein d'un contexte néolibéral de globalisation et de localisation, et en opposition au climat général constitué par les relations continuellement changeantes entre la société civile, le marché, et l'état. Cet article conclut, que par conséquent, on doit comprendre les stratégies se rapportant à la bio-diversité comme étant des efforts visant à ‘maintenir le global en place’, bien que celles-ci ne doivent pas dégénérer en un centrisme africain rudimentaire ou potentiellement un relativisme réactionnaire.