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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
L'Hôpital de Santa Maria degli Innocenti fut créé pour recueillir et éduquer les enfants trouvés de Florence, par la corporation de Por Santa Maria, dite de la Soie parce que les fabricants et les négociants de tissus en soie constituaient le groupe le plus important de ses adhérents. Comme on a pu l'écrire, « dans la deuxième moitiée du XVe siècle, l'Art de la Soie finit par s'identifier à l'Art de Por Santa Maria lui-même… »
Manifestation de l'esprit de bienfaisance et de charité d'un des principaux Arts florentins, l'Hôpital témoigne de la prospérité et de la puissance des setaioli, qui ont supporté tout le poids financier de l'institution, et n'ont pas hésité à créer des taxes spéciales pour lui assurer une activité favorisée par rapport aux oeuvres semblables, dites de la Scala et de San Gallo.
1. Cf. Mollat, M., Johansen, P., Postan, M., Sapori, A., Verlinden, Ch., « L'économie européenne aux deux derniers siècles du Moyen-Age », dans Relazioni del X° Congresso Internazionale di Scienze Storiche, III, Florence, 1955, p. 728 Google Scholar.
2. Gino Cobti étudie l'administration et les investissements de l'Hôpital pendant les XVe et XVIe siècles, en collaboration avec le Centre de Recherches Historiques, VIe Section de l'École pratique des Hautes Études.
page 310 note 1. Cf. Mollat, M., « Les affaires de Jacques Coeur à Florence », dans Studi in onore di Armando Sapori, II, Milan, 1957, p. 763 et p. 771Google Scholar.
page 310 note 2. Sur l'allié naturel que sont les soies pour les villes, cf. Braudel, Fernand, La Méditerranée et le Monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, Paris, 1049, en particulier, p. 343 Google Scholar. — Nous préparons un ouvrage en collaboration qui montrera l'importance des investissements florentins de soieries pendant les XVIIe et XVIIIe siècles.