Hostname: page-component-cd9895bd7-jn8rn Total loading time: 0 Render date: 2024-12-27T21:48:14.941Z Has data issue: false hasContentIssue false

Corneille ou la dialectique de la Critique et de l'Histoire.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Théâtre et Société (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1966

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 456 note 1. Doubrovsky, Serge. Corneille et la dialectique du Héros, Paris, Gallimard, 1963, 588 p.Google Scholar

page 457 note 1. Doubrovsky ne s'interdit pas une approche psychanalytique originale, qui ne s'embarrasse ni de l'enfance de Corneille ni du magasin d'accessoires d'un freudisme « à l'américaine ». Témoin le remarquable passage consacré à OEdipe (p. 309). Pas trace chez Corneille du complexe d'CEdipe (l'inceste freudien est d'Homme à Principe géniteur, « vertical », se situe « dans un univers religieux). Mais un « complexe de Thésée » est au centre de l'OEdipe de Corneille (l'inceste cornélien est de frère à soeur, « latéral », « dans la perspective aristocratique de la lutte à mort des consciences humaines »).

page 458 note 1. Dans sa note 31, p. 524, l'auteur expose sans nous convaincre sa distinction entre la totalité des pièces dont il ne s'astreint pas à suivre la « succession chronologique » et « l'ensemble de l'oeuvre » dont il suit le « déroulement concret… mouvement et liaison dialectiques ».

page 459 note I. Sur les rapports concrets de l'histoire et de la littérature, signalons les pages très fortes que Doubrovsky consacre au Courtisan louis-quatorzien analysé dans Cinna (qui date de 1641) et la citation qu'il donne de M. Souriau : « S'il y a dans les Princes de Racine un reflet du Roi-Soleil, il y a dans Louis XIV le reflet de Corneille » (notamment pp. 200 et 218).