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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Les deux ouvrages de Sedlmayr et de Panofsky posent le problème d'ensemble du gothique. Mais il est important de signaler une série de recherches qui, dans ces dernières années, ont modifié les bases de notre interprétation du symbolisme médiéval.
Sous le titre : El origen musical de los animales simbolos en la mitologia y la escultura antiguas, M. Marius Schneider a publié à Barcelone, en 1946, un ouvrage qui ne semble pas avoir encore été discuté.
page 243 note 1. Barcelone, Istituto espanol de musicologia, 1946, 472 p.
page 243 note 2. [Il n'est pas besoin de souligner l'intérêt de la note bibliographique de F. Lesure. Les rencontres entre archéologues et musicologues sont trop rares pour qu'on ne se réjouisse pas de les provoquer. Je signale toutefois que, récemment, les travaux de l'Institut Warburg ont abouti grâce à Miss Yates et à M. Wittkower à des résultats également de premier ordre pour la connaissance du xvi” siècle en établissant des rapports entre la culture musicale et la culture plastique des hommes d'une époque. De tels travaux ouvrent de vastes perspectives en matière d'histoire de la culture et de la sensibilité. J'ajouterai qu'en ce qui concerne Saint-Denis une récente étude de M. Louis RÉAU, L'influence de la forme sur l'iconographie dans l'art médiéval, étude parue dans le dernier numéro du Journal de Psychologie normale et pathologique consacré à Formes de l'Art, formes de l'Esprit, 1951, ouvre des perspectives toutes différentes, mais également remarquables à un renouvellement des positions traditionnelles en matière d'interprétation iconographique de l'art médiéval. Même sur le plan formel il y a place pour découvrir dans le symbolisme médiéval autre chose qu'une exubérance anarchique ou qu'un commentaire docile des textes sacrés. De toutes manières nous allons vers une remise en cause de la signification du gothique dans son symbolisme, aussi bien que dans sa structure. — L. F.]
page 244 note 1. Il n'est pas sans intérêt, après avoir suivi les étapes de cette remarquable démonstration, de relire les pages écrites en 1931 par M- J- Baltrusaitis fur les chapiteaux de San Cugat del Vallès. La description minutieuse des thèmes, la recherche des ateliers, tout l'appareil critique qui accompagnent depuis de nombreuses années l'archéologie classique, conduisant l'auteur à cette conclusion que l'iconographie y est fantaisiste, accidentelle et pauvre ».