Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
L'existence, à l'époque de la décadence de l'empire abbaside, d'un courant migratoire de l'Irak vers la Syrie et vers l'Egypte et même au-delà de ce dernier pays est un fait bien connu des lecteurs des chroniques orientales et des annales de la littérature arabe. Qu'un grand nombre d'habitants aient quitté l'Irak lors des secousses, des crises politiques et économiques que subit ce pays dès la révolte des Zindj (868-883), ne fait aucun doute pour personne. Mais, malheureusement, les sources médiévales ne nous permettent pas de préciser les dimensions exactes de ce courant. Le chercheur qui veut mettre à profit les textes, nombreux, qui s'y réfèrent, doit se contenter d'en tirer des conclusions touchant uniquement le caractère de ce mouvement migratoire. S'agit-il là de ce type de migration caractéristique de l'histoire sociale de l'Occident médiéval, où les émigrants appartenaient, pour la plupart, aux couches supérieures de la société et imposaient leurs méthodes de production, leurs manières de vivre, ainsi que leur organisation sociale au nouveau milieu? Ou bien ce courant ressemblait-il plutôt aux émigrations modernes, mouvements se recrutant surtout parmi les masses populaires qui s'assimilent à leur nouveau milieu? Ce qui nous amène à poser cette question, c'est la différence entre les conditions sociales dans l'Occident chrétien et dans l'Orient musulman où l'on trouvait un peu partout des villes importantes et des industries relativement bien développées, où les corporations n'étaient pas assez fortes pour mettre obstacle à quiconque venait s'installer dans une ville, où une grande partie de la population disposait de moyens monétaires en espèces, donc de biens facilement transportables.
1. V. le tableau qu'en a tracé M. Canard : « Bagdad au rv" siècle de l'hégire (xe siècle de l'ère chrétienne) », Arabica IX, pp. 281 ss.
2. as-Suli, Akhbar ar-Radi wa'l-Muttaki (Le Caire, 1935), p. 193.
3. Ibn al-Djauzi, al-Muntazam (Haydarabad, 1957-59), VI, p. 331 ; Ibn Taghribirdi, an-Nudjum az-zahira (éd. Juynboll-Matthes), H, p. 302.
4. Akhbar ar-Radi wa'l-Muttaki, p. 251
5. Tadjarib al-umam (éd. Amedroz), II, p. 83.
6. Ibn al-Athir VIII, p. 397.
7. Op. cit., p. 443.
8. Ibn al-Athir IX, p. 35 (s. a. 376 = 986) et al-Muntazam VII, p. 136 (s. a. 377 = 987).
9. Miskawaih III, p. 413; Ibn al-Athir IX, p. 121
10. al-Muntazam VIII, p. 22; Ibn al-Athir IX, p. 422
11. J. Sourdel-Thomin et D. Sourdel, « Trois actes de vente damascains du début du rve-xe siècle », Jesho VIII (1965), pp. 167 ss, 182 s.
12. Aujourd'hui Biyar-Djumand. Voir Le Strange, The lands ofthe Eastern Caliphate, p. 366
13. Ahsan at-takasim, p. 357 (et cf. p. 367) dit qu'il était un homme riche et propriétaire de biens immeubles et cf. p. 188 sur son oncle 'Abdallah. Sur les raisons de l'immigration persane en Palestine, voir S. D. Goitein, Jérusalem à l'époque arabe (en hébreu), Jérusalem, II (1953), pp. 100 ss : le climat du Hidjaz étant difficile à supporter pour les Persans originaires de régions montagneuses, ils préféraient s'établir dans la sainte ville de Jérusalem
14. La date exacte du départ d'Ibn Karram de Nisabur (shawwal 251/décembre 865) est indiquée par as-Sam'ani, Kitab al-ansab (éd. Margoliouth), f. 477 a. Sur la khankah de la secte, v. al-Mutahhar b. Tahir, Le livre de la création et de l'histoire (éd. Huart) V, p. 141 trad. p. 149, et cf. Yakut, Mu'djam al-buldan, III, p. 393 d'après al-'Umrani (mentionné chez J. Heer, Die historischen «. geographischen Quellen in Jaqut's geogr. Worterbuch, p. 30 où par erreur III, p. 699"!) On apprend aussi d'as- Suyuti, Hum al-muhadara (Bulak 1299) I, p. 294 que Jérusalem était considérée comme une résidence préférée par les soufis.
15. K. al-buldan, pp. 327, 328 s.
16. En parlant des villes côtières Djubail, Saida et Beyrouth, l'auteur arabe dit expressément qu'il s'agit des descendants de colons y transplantés par Mu'awiya, p. 327.
17. Yahya b. Sa'id (éd. Kratchkovsky-Vasiliev), PO 18, p. 807
18. Op. cit., p. 796; selon Miskawaih II, p. 211 cela se produisit en 966.
19. Op. cit., p. 805; Ibn al-Athir VIII, p. 423.
20. Ibn Kathir, al-Bidaya wa 'n-nihaya II, pp. 260 s. ; an-Nudjum az-zahira II, p. 383
21. Ibn al-'Adim, Zubdat al-halab (éd. Dahhan) I, pp. 157 ss. ; an-Nudjum az-zahira II, p. 393.
22. PO 18, pp. 825 s.
23. al-Balawi, Sirat Ahmad b. Tulun (Damas, 1358), p. 88.
24. Op. cit., p. 154.
25. Op. cit., p. 353.
26. Op. cit., pp. 148 ss.
27. Op. cit., p. 154
28. Ibn ad-Daya, Kitab al-mukafa'a (Le Caire, 1941), p. 69.
29. al-Balawi, p. 154.
30. Op. cit., pp. 189 ss., 224 s.; Ibn ad-Daya, K. al-mukafa'a, p. 137.
31. al-Balawi, p. 125 et cf. Z. M. Hassan, Les Tulunides (Paris, 1933), p. 181
32. al-Balawi, p. 118; K. Vollers, Fragmente aus dem Mugrib des Ibn Sa'id (Berlin, 1894), p. 50
33. al-Balawi, p. 73, 190 s.; an-Nudjum az-sahira H, p. 8
34. al-Balawi, pp. 41, 48, 91,101, 246 s., 264, 271 s., 281 ss., 337; an-Nudjum az-zahira H, p. 51 ; Khitat II, p. 321 et cf. Hassan p. 194
35. Ibn Sa'id (éd. Vollers), p. 44.
36. al-Balawi, p. 245
37. Ed. Tallquist p. 40; cf. p. 43.
38. V. aussi Wiistenfeld, Die Statthalter Aegyptens unter den Chalifen IV, p. 59 (une relation d'al-Farghani sur Kafur citée par Ali b. Zafir al-Halabi, sur lequel v. Weil, Geschichte der Chalifen II, pp. IX s. et Rosenthal, A history ofMuslim histortography, 2e éd., pp. 297, 411); Ibn Khallikanwafayat al-a'yan (Bulak, 1299) I, pp. 69, 547; II, p. 56; cf. all-Khatib al-Baghdadi, Ta'rikh Baghdad (Le Caire, 1931) (cité ci-après : T B) IX, p. 389; Ibn Asakir, at-Tpa'rikh al-kabir (Damas 1329-49) VII, p. 277; Yakut, lrshad (éd. Margoliouth) I, pp. 161 s.
39. al-Balawi, pp. 181, 198, 206.
40. Op. cit., p. 356
41. Yakut, lrshad U, pp. 237 s.; il mourut en 910.
42. al-Balawi, pp. 318, 336 s.; Ibn ad-Daya, K. al-mukafa'a, p. 89; Ibn Sa'id (éd. Vollers), pp. 42 ss.; al-Djahshiyari, Kitab al-wuzara wa 'l-kuttab (Le Caire, 1938), pp. 82 s.; Khitat I, pp. 330 s. et cf. Hassan, Les Tulunides, pp. 201 s., 286 s. qui croit qu'il fut chef du diwan al-barid.
43. Hassan, Les Tulunides, pp. 51, 73.
44. H. Gottschalk, Die Madhara'ijjun (Berlin, 1931), pp. 29 ss., 34, 35, 37 et cf. p. 80.
45. Op. cit., pp. 47 s., 50 s., 57 s., 59, 68 s., 71 s.
46. Op. cit., pp. 77 s
47. Op. cit., pp. 90, 108, 109, 111, 114.
48. Op. cit., pp. 55, 60
49. Op. cit., pp. 60 s.
50. D. Sourdel, Le vizirat 'abbaside (Damas, 1959-60) II, pp. 467 ss. et EFII s. v. « Ibn al-Furat »
51. Gottschalk, pp. 102, 103 s. et v. Ibn Sa'id, trad. Tallquist, pp. 94 s.; al-Muntzam VII, pp. 215 s.; Yakut, Irshadll, pp. 405 ss.; Ibn KhallikanI, pp. 137 ss.; an-Nudjum az-zahiraII, pp. 317, 355, 382, 396, 398 ss.
52. TB V, p. 141 s.
53. Op. cit., VII, p. 88; at-Muntazam V, pp. 128 s.
54. al-Balawi, p. 5
55. Op. cit., pp. 184, 186 ss.
56. Op. cit., pp. 173 s.
57. Ibn Sa'id (éd. Tallquist), pp. 24 s.
58. Op. cit., p. 178.
59. V. Gottschalk, p. 107.
60. Rh. Guest, « Relations between Persia and Egypt under Islam in the Fatimid period », A volume of Oriental Studies presented to E. G. Brown (Cambridge, 1922), p. 174.
61. al-Balawi, p. 287.
62. Op. cit., p. 178
63. W. J. Fischel, Jews in the économie andpolitical life ofmediaeval Islam Çtfew York, 1969), pp. 44 ss., 48, 49.
64. Op. cit., p. 57.
65. Op. cit., pp. 59 s.
66. Op. cit., pp. 68 ss.
67. Quatremère, « Mémoires historiques sur la vie du khalife fatimite Mostanserbillah » (Mémoires géographiques et historiques sur l'Egypte II, Paris, 1811), p. 351.
68. V. H. Cohen, « The économie background and the secular occupations of Muslim jurisprudents and traditionists in the classical period », JESHO 13 (1970), p. 16 ss.
69. Ce sont : al-Kindi, Kitab al-wulat wa 'l-kudat (Leiden, 1912); Ibn al-Djauzi, al-Muntazam; Ibn 'Asakir, at-Ta'rikh al-kabir; Yakuf, Irshad; Ibn Taghnbirdi, an-Nudjum az-zahira; Mudjir ad-din al-'Ulaimi, al-Uns al-djalil (Le Caire, 1283); Ibn Tulun, Kudat Dimishk (Damas, 1956); as-Suyuti Husn al-muhadara; Ibn Khallikan, Wafayat al-a'yan. En dépouillant ces sources on se heurte à l'ambiguïté des expressions dont se servent les écrivains arabes en relatant des séjours temporaires et de véritables émigrations. Étant donné que les savants faisaient de nombreux voyages d'études (fi talab al-'ilm), le risque d'erreurs est considérable. C'est pourquoi nous nous sommes abstenus, en général, de citer des biographies dans lesquelles il n'est pas dit explicitement que la personne est décédée dans le pays où elle s'était établie.
70. En ce qui concerne la date de l'émigration (dans les cas où nos sources ne comportent pas d'indication s'y rapportant) nous avons supposé qu'elle s'était produite vingt ans avant le décès de la personne en question.
71. Nous avons trouvé ces 11 biographies dans les tomes VI-XIV en dehors du dépouillement systématique.
72. En relatant le décès du cadi Ahmad b. al-'Ala ar-Rakki qui mourut en Egypte en l'an 273 h. (886/7) un auteur arabe dit que vingt jours auparavant s'était produite la mort de son neveu et que son frère Hilal composa une élégie pour les deux; voir an-Nudjum az-zahira U, p. 76. C'est un cas connu de nous, mais combien y en a-t-il que nous ne connaissons pas?
73. Les professions de 65 émigrants ne sont pas indiquées
74 TB I, p. 416, II, pp. 130 s., 133, 216, 255, 405, m , pp. 116, 379 s., IV, pp. 62 s., 236 s., 287, 310 s., 334 s.; V, pp. 126, 157, VIII, pp. 331 s., IX, p. 109; al-Muntazam VI, p. 275, VU, p. 248; al-Uns al-djalil p. 293; Tahdhib at-tahdhib IX, p. 21.
75 Ibn 'Asakir I, pp. 401 s.
76 TB II, pp. 139 s.; al-Muntazam VI, pp. 129, 328.
77 TB VI, p. 393; al-Muntazam VI, p. 109.
78 al-Kindip. 505ss., 534s., 539 s., 576ss.; TB I, p. 313 s., IV, p. 15,124, 229, 304 s., V, p. 265; al-Muntazam VI, p. 272, K , p. 108; Ibn 'Asakir I, pp. 397, 410, II, p. 245 s., IV, p. 186 s.; an-Nudjum az-zahira II, pp. 76, 280; as-Suyuti, Husn I, p. 226 s.; Kudat Dimishk, pp. 20, 21, 25, 26, 28,29, 35, 42 (2 notices); Brockelmann, GAL81, p. 191.
79 79. TB I, p. 412 cf. al-Muntazam VI, p. 374, V, pp. 141 s., VH, p. 88; Ibn Khallikan I, p. 25; as-Suyuti, Husn I, pp. 227 s.; al-Uns al-djalil, p. 262
80 TB IV, pp. 336 s., 371 s., V, pp. 213 ss., 266 s., 299 s.; an-Nudjum az-zahira H, pp. 265, 284; al-Uns al-djalil pp. 262, 265; as-Suyuti, Husn I, pp. 208 s, 293 s.
81. Ibn 'Asakir IV, p. 308; Yakut, Irshadl, pp. 277 ss., IV, pp. 4 ss.; as-Suyuti, Husn I, pp. 226, 227.
82. TB I, p. 323, n i , pp. 79 ss.; al-Muntazam VI, p. 132; Yakut, hshad H, p. 237; as-Suyuti, Husn I, p. 281.
83. al-Muntazam VI, p. 240.
84. an-Nudjum az-zahira II, p. 217; cf. as-Sam'ani f. 233 b.
85. H. Cohen, dans l'article cité ci-dessus note 68, s'est heurté à deux difficultés en essayant d'établir la profession des théologiens en question : l'ambiguïté de certaines expressions arabes qui signifient aussi bien la production que le commerce d'un article et, deuxièmement, la question si la « nisba » (indication de la provenance ou de la profession) se réfère à la personne elle-même ou plutôt à la famille. Or nous croyons que la plupart des textes que nous citons indiquent clairement que la personne dont traite la biographie s'occupait elle-même de la branche en question
86. Cf. Cohen, p. 41.
87. V. nos articles sur « Étude des prix et des salaires dans l'empire califien », RSO 36, pp. 31 ss. 47 ss. ; «I salari nel medio Oriente durante l'epoca medioevale», RSI 78, p. 329, et notre livre Histoire des prix et des salaires dans l'Orient médiéval, pp. 42 ss., 64 s., 77 ss., 90 ss., 46
88. De telles lettres ont été publiées dans Gottheil-Worrell, Fragments from the Cairo Genizah in the Freer Collection, n° XXX, et dans notre Histoire des juifs en Egypte et en Syrie sous le règne des Mamlouks III (Jérusalem, 1970); pp. 123 ss. Les deux lettres datent du xve siècle.
89. Ibn Iyas, Bada'i' az-zuhur I, p. 42.
90. On ne peut être certain que ceux-ci n'étaient pas plutôt des copistes, car le mot warrak avait aussi cette signification, v. H. Zayyat, «al-Warraka Aa '1-warrakun fi '1-islam », al-Mashrik 41, pp. 316 ss. Dans la biographie d'un warrak, Abu Bish ad-Dulabi (v. as-Sam'ani f. 233 b), il est dit en effet qu'il travaillait pour les savants d'Egypte en copiant des livres. Par conséquent nous l'avons enregistré dans cette catégorie
91. Qui s'occupaient aussi du commerce de vêtements précieux, v. al-Kindi p. 540. Sur le pourcentage des marchands (et/ou industriels) de textiles parmi les érudits musulmans à l'époque classique de l'Islam, v. Cohen, pp. 26, 38, 40.
92. V. par exemple TB V, p. 231 : on relève qu'un juge appartenait auxbazzazun éminents; Pseudo-Djahiz, at-Tabassur bi 't-tidjara (Le Caire, 1935), p. 10 et cf. traduction Ch. Pellat dans ArabicaI, p. 155; Ibn Sama'a, Kitab al-iktisabfi 'r-rizk al-mustatab (Le Caire, 1938), p. 17. V. encore Ibn Sa'id, éd. Tallquist, p. 17 : un bazzaz (mort en 936) est le marchand le plus estimé en Egypte. Sur l'établissement de riches marchands d'Irak en Egypte au début de l'époque dont nous traitons ou peut-être plus tôt, v. Ibn Iyas I, p. 37.
93. Et aussi la Palestine spécialement, v. W. Bâcher, « Scham als Name Palâstina's », JQR 18 (1906), pp. 565 s.
94. Pourtant il n'y a pas de doute que tous les juges et hauts fonctionnaires venus d'Irak en Egypte ont habité Fostat et c'est pourquoi nous les avons comptés parmi les habitants de cette ville, sauf les cas où nos sources comportent une indication différente. Autre observation : nous citons la ville où la personne est morte, sans prendre en considération les déplacements antérieurs (comme nous l'avions fait dans d'autres tableaux).
95. TB I, pp. 376 s., II, p. 361, V, pp. 126, 266 s.; al-Muntazam VI, p. 346, IX, p. 108; Ibn Asakir I, pp. 397, 410, II, pp. 245 s., III, pp. 342, 429 s., IV, pp. 196 s., 194 s., 308 s.; an-Nudjum az-zahira II, pp. 280, 284; Kudat Dimishk, pp. 20, 21,25, 28, 29 (2 notices), 35, 42 (2 notices
96. TB I, p. 328, II, p. 140, HI, p. 215, IV, pp. 160, 334 s., V, pp. 213 ss., 302, VIII, pp. 334 s.; Ibn 'Asakir III, pp. 17 s.; Ibn Khallikan I, p. 25; an-Nudjum az-zahira II, pp. 209, 285; al-Uns al-djalil, p. 262
97. al-Kindi, pp. 534 s. ; TB III, pp. 154 s., IV, pp. 62 s., VII, pp. 203 s. ; Ibn 'Asakir V, pp. 186 s. ; Yakut, Irshad IV, pp. 4 ss.
98. TB I, pp. 411, 416, V, p. 157; Ibn 'Asakir IH, pp. 3 s.; al-Uns al-djalil, pp. 262, 265, 293.
99. TB I, pp. 357 s., 394, V, p. 452; Ibn 'Asakir IV, p. 290, Brockelmann81, p. 191.
100. TB IV, pp. 124, 310 s.; V, pp. 167 s.; Ibn 'Asakir I, pp. 401 s.
101. TB IV, pp. 304 s., V, p. 63.
102. TB V, p. 712; an-Nudjum az-zahira II, p. 201.
103. TB II, pp. 139 s., V, pp. 346 s.
104. TB II, p. 276
105. TB IV, pp. 336 s.
106. al-Kindi, pp. 505 s., 539 ss., 576 ss.; TB I, pp. 313 s., 323, III, p. 79, IV, pp. 15, 229; al- Muntazam VI, pp. 25,132; Yakut, IrshadU, p. 237; an-Nudjum az-zahira II, pp. 76, 280; as-Suyuti, Husn I, pp. 226 s., 281
107. TB II, p. 133, HI, p. 166, IV, p. 17, V, p. 265
108. TB II, pp. 130 s., VI, p. 393; al-Muntazam VI, p. 272.
109. TB V, p. 426.
110. Plusieurs passages dans les oeuvres des historiens arabes corroborent ces suppositions. C'était par l'intermédiaire de la ville de Tarse qu'on importait en Irak et en Syrie les produits de luxe de Byzance; v. Roorda, Abul Abbasi Amedis, Tulonidarum primi vita et res gestae (Leiden, 1825), p. SI. On lit dans les sources arabes que des marchands, comme Muhammad b. Ibrahim, un bazzaz de Basra, ont vécu longtemps à Tarse (v. TB I, p. 416 et al-Muntazam VII, p. 292) et que des banquiers s'y étaient établis (v. Ibn 'Asakir I, pp. 401 s.). Apparemment les activités littéraires et l'enseignement des sciences religieuses n'y étaient pas négligés non plus et c'est pourquoi des marchands de papier (ou des copistes, v. ci-dessus) venaient y vivre (v. TB IV, pp. 310 s.)
111. al-Kindi, pp. 539 ss.; TB I, p. 416, IV, pp. 334 s.; Yakut, IrshadIV, p. 201; an-Nudjum az-zahira II, p. 201 ; as-Suyuti, Husn I, p. 256; Kudat Dimishk, pp. 20, 21, 2
112. TB I, pp. 314, 376 s., IV, p. 124, VI, p. 112; an-Nudjum az-zahira H, pp. 129, 280
113. TB n, pp. 139 s., m , p. 214, VI, p. 304; al-Muntazam VI, p. 132; Ibn 'Asakir H, pp. 245 s.
114. TB H, p. 255; as-Suyuti I, pp. 227 s.
115. Ibn 'Asakir I, p. 410.
116. an-Nudjum az-zahira H, pp. 76, 284.
117. al-Muntazam VI, pp. 57 s.
118. TB Vm, pp. 334 s. ; al-Uns al-djalil p. 262; as-Suyuti, Husn I, pp. 293 s
119. al-Muntazam VI, p. 272.
120. Cf. Rh. Guest, « Relations between Persia and Egypt », Oriental Studies presented to E. G. Browne, p. 173.
121. TB VIL pp. 203 s.
122. Ibn 'Asakir III, pp. 429 s.
123. Op. cit., m, p. 342.
124. Kudat Dimishk, p. 28.
125. Op. cit., p. 29.
126. TB I, p. 384.
127. TB m, p. 215.
128. al-Muntazam VI, p. 275
129. an-Nudjum az-zahira II, p. 265. Nous croyons qu'il s'agit d'une ville dans la province de Daylam, v. Le Strange, The lands ofthe Eastern caliphate, p. 173, mais v. aussi op cit., pp. 315, 344
130. Voir Brockelmann81, pp. 222 s., 227, Suppl. I, p. 369. Le petit nombre des savants musulmans qui quittaient l'Egypte pour l'Irak a déjà été relevé par H. Cohen, p. 45.
131. 14 sur 19.
132. as-Suyuti, Husn I, pp. 227, 228, 280, 280 s., 281 s., 295, 319; al-Muntazam VI, pp. 296 s.; Yakut, Irshad, p. 5.
133. Ces textes qui faisaient partie des registres de ladite communauté ont été publiés par S. Assaf dans son recueil Texts and Studies (Jérusalem, 1946), pp. 64 ss. Il ne faut pas conclure de ce que la communauté est appelée la petite communauté (synagogue) des juifs irakiens à Damas « qu'il y en aurait eu une grande à la même époque. Il se peut qu'on ait appelé la communauté des juifs syropalestiniens « la grande communauté ».
134. J. Mann, The Jews in Egypt and in Palestine under the Fatimid Caliphs (Oxford, 1920-22), II, p. 172 cf. I, pp. 149 s. (mal interprété dans son recueil Texts and Studies, Cincinnati 1931-35,1, pp. 330 s.).
135. Mann, Texts I, p. 331. V. aussi les textes publiés par S. Assaf dans BJPES VIII, p. 65 et Mann, Jews II, p. 171 (cf. I, p. 148) et v. encore Mann dans HUCA UJ, p. 272.
136. Mann, Jews II, pp. 194 s., cf. Assaf-Mayer, Sefer ha-yishshuv II, p. 12, note 27
137. Mann, Jews H, p. 203 et cf. Sefer ha-yishshuv II, p. 51 et note 2 a. Voir sur cette ville la recherche récente d'A. Grabois, « La cité de Baniyas et le château de Subaibah pendant les Croisades », Cahiers de civilisation médiévale 13 (1970), pp. 43
138. Voir S. Poznanski, Le début de l'établissement des Caraïtes à Jérusalem (en hébreu) Jérusalem, X (1894), pp. 83 ss.; J. Mann, « The Karaite settlement in Palestine (till the first Crusade) », Texts and Studies U, pp. 3 ss. ; J. L. Skoss, Kitab Jami' al-alfaz of David ben Abraham al-Fasi I (New Haven 1936), pp. XLVUJ s.
139. Voir Goitein, « Congrégation versus community », JQR N. S. 44 (1954), pp. 291 ss.; « Pétitions to Fatimid caliphs from the Cairo Geniza », JQR N. S. 45 (1955), pp. 30 ss
140. E. J. Worman, « Notes on the Jews in Fostat from Cambridge Genizah documents », JQR 18, pp. 11 s. et v. Mann, Jews I, pp. 94 ss. et v. ci-dessus.
141. Cowley, « Bodleian Genizah fragments », JQR 19, pp. 250 ss. et cf. Mann, Jews I, p. 88 et voir op. cit., pp. 89, 93.
142. Responsa de R. Abraham Maimonide (éd. Freimann), p. 182. Voir aussi S. D. Goitein, Jewish éducation in Muslim countries (en hébreu) (Jérusalem, 1962), p. 131.
143. Publié par Mann, Jews R, p. 247.
144. Ces deux documents vont être publiés comme pièces justificatives dans notre article à paraître dans le Shazar Jubilee Volume (Jérusalem, 1971).
145. Publié par Mann, Jews II, p. 246
146. Publié par Gottheil-Worrell, Fragments from the Cairo Genizah, n° XEOE.
147. Voir ci-dessus note 133.
148. Ginzberg, Geonica (New York, 1909) II, pp. 52 1. 20-25 et cf. Goitein dans JQR, n. s. 44, p. 293.
149. « The synagogue building and its furnishings according to the records of the[CairoJGenizah», Mayer Mémorial Volume (Jérusalem, 1967), part hébraïque, p. 82.
150. Voir le texte dans « Églises et communautés d'Egypte », trad. par Evetts, Anecdota Oxonensia, Semitic séries VU (1895), p. 136.
151. Goitein dans l'article cité ci-dessus p. 93 et cf. p. 82.
152. Jérémie 42, 2.
153. B. Chapira, « Un document judéo-arabe de la gueniza du Caire », Mélanges H. Derenbourg 0?aris, 1909), pp. 121 ss. et voir p. 128 et cf. Goitein dans le résumé anglais de son article (qui est plutôt un nouvel article et diffère de l'article hébreu), Mayer Mémorial Volume, p. 169.
154. al-Muntazam IX, p. 257; Ibn al-Athir X, p. 41
155. T.-S. K 15". Goitein cite un de ces deux passages et en donne une autre interprétation, voir le résumé anglais p. 170.
156. Assaf dans Tarbiz K , pp. 203, 208 s. et cf. J. J. St. 19, p. 19; T.-S. 12.7; Collection Kaufmann f. 311 a/b, cité dans notre Histoire des prix et des salaires dans l'Orient médiéval, pp. 123,159; op. cit., p. 224; Ben-Zwi dans Zion III, pp. 182 ss
157. Goitein dans Tarbiz 20, pp. 192 ss.
158. T.-S. K 1514 (at-tabbakh al-baghdadi); Goitein, Éducation, pp. 87 s.
159. Bodl. 2873* et cf. JQR 19, p. 707
160. Voir Goitein dans JQR, n. s. 45, p. 31 ; Assaf, Texts and Studies, pp. 66 ss.; Mann, Jews I, pp. 180ss.;II, p. 246.
161. T.-S. 13 J 23"; T.-S. K 15" (al-hazzan al-'adjmi); Mann, Jews I, p. 109, H, p. 184.
162. T.-S. N. S. J 191 cf. T.-S. K 15" (al-mu'allim al-Mausili); Bodl. 2873" cf. Collection Kaufmann f. 315 a/b, et Goitein, Éducation, p. 85; Mann, Texts and Studies I, pp. 29 s., 30 ss., 32; JQR DC, p. 433.
163. Assaf, Texts and Studies, pp. 66 s.; Goitein, Éducation, pp. 23, 86
164. Voir ci-dessus note 133
165. Voir Assaf dans Tarbiz IX, p. 208.
166. T.-S. 13 J 1912.
167. Voir Wallerstein dans Bulletin ofthe John Rylands Library 40, pp. 551 ss.
168. Bodl. 280610 cité dans J. J. St. 18, p. 31. Dans une lettre adressée aux chefs de la juiverie de Fostat, T.-S. 8 J164, il est parlé des « deux communautés » à Minyat Ghamr. Mais nous n'osons pas maintenir qu'il s'agit des Irakiens et des Palestiniens
169. T.-S. 12.241; T.-S. 20.76; T.-S. 28.17; T.-S. K 15», »», so, 8», ", 102; Miscell. 8', '•; T.-S. 10 J 1721; Bodl. 2876" et cf. Histoire des prix et des salaires, pp. 123, 159
170. « Responsa des Geonim », éd. Harkavy (Berlin, 1887), no. 285.
171. « Responsa of the Babylonian Geonim », JQR, n.s. VII, p. 472.
172. Miscell. 8»; T.-S. K 1514, " ; Mann, Jews I, p. 94 ss., II, pp. 246, 247; Tarbiz 20, p. 195.
173. Mann, Jews II, p. 246
174. Eres Yisraël IV, pp. 147 ss
175. Cowley 287612.
176. T.-S. N. S. J 179, à être publié dans le Shazar Jubilee Volume
177. T.-S. K 15550.
178. T.-S. N. S. J 179.
179. Ibidem
180. T.-S. N. S. J 191, à être publié dans le Shazar Jubilee Volume; Mann, Jews II, p. 246
181. T.-S. 10 J 21'
182. Saadyana (éd. Schechter), p. 90 1. 1.
183. T.-S. 12.26.
184. Goitein, Éducation, pp. 140 s.
185. T.-S. N.S. J 380.
186. Relevé justement par S. D. Goitein, « The Genizah collection of the University Muséum of the University of Pennsylvania », JQR, n.s. 49 (1958/9), pp. 40 ss. Sur la migration des juifs de Syrie et de Palestine, voir aussi Mann, Jews I, p. 119.
187. Makrizi, Khitat I, p. 3141'/20
188. Op. cit., I, p. 94.
189. Bada'i' az-zuhur I, p. 37.
190. Op. cit., I, p. 40.
191. al-Balawi, p. 349
192. al-Muntazam V, p. 73.
193. Car on employait l'expression ghulam aussi pour les nègres; voir an-Nudjum az-zahira II, pp. 15 s.
194. Khitat H, p. 315; an-Nudjum az-zahira, 1. c.
195. an-Nudjum az-zahira n , pp. 64 ss.
196. Ibn Sa'id (éd. Tallquist), p. 5, 6; Makrizi, Khitat I, pp. 322
197. al-Balawi, pp. 93, 315, 320.
198. Op. cit., p. 70, et cf. Ibn ad-Daya, K. al-mukafa'a, p. 78.
199. pp. 101, 103 s., 244.
200. pp. 267 s.
201. p. 320.
202. pp. 241 s.
203. Makrizi, Khitat I, p. 322
204. Hassan, Les Tulunides, pp. 195 s
205. Voir an-Nudjum az-zahira II, p. 7; al-Kindi, pp. 216, 217, 220; al-Balawi, p. 91
206. al-Kindi, p. 224.
207. al-Kindi, pp. 219, 223
208. an-Nudjum az-zahira H, p. 155. Hassan croit, probablement à juste raison, que c'est la même personne appelée Himar b. Mayakhshi, voir al-Kindi, pp. 245 s.
209. an-Nudjum az-zahira II, p. 110
210. Op. cit., p. 98
211. al-Muntazam VI, p. 347; an-Nudjum az-zahira II, p. 276; Ibn Iyas I, p. 43.
212. Wiistenfeld, Die Statthalter Aegyptens unter den Chalifen IV, p. 59
213. Ibn Sa'id (éd. Tallquist), p. 43.
214. al-Kindi, pp. 290, 291.
215. Ibn Sa'id, op. cit., p. 17.
216. Khitat II, pp. 8 ss., 10.
217. an-Nudjum az-zahira (éd. Popper) II, pp. 6 ss. Un autre officier turc mentionné dans cette relation est Baztekin. D'autres officiers turcs d'al-'Aziz étaient Yaltakin, Bakdjur et Khutlukh, v. Wustenfeld, Gesch. d. Fatimiden-Chalifen, p. 145 ss.; an-Nudjum az-zahira, ibidem, p. 33
218. Ibn Hammad, Histoire des rois Obaidides 0?aris, 1927), p. 51
219. an-Nudjum az-zahira (éd. Popper) II, p. 98. D'autres généraux turcs sous al-Hakim : Yarukhtakin et Khatkin, v. Wustenfeld, op. cit., p. 194; an-Nudjum az-zahira (éd. du Caire) VI, p. 205
220. an-Nudjum az-zahira (éd. Juynboll) n, p. 411.
221. Ibn al-Kalanisi (éd. Amedroz), pp. 71 ss.; Quatremère, « Mémoire historique sur la vie du khalife fatimite Mostanser-billah » (Mémoires géographiques et historiques sur l'Egypte II), pp. 297 ss
222. Ibn 'Asakir HE, pp. 151 s.
223. Quatremère, op. cit., pp. 355 ss. et voir ci-dessus.
224. Ibn Sa'id (éd. Tallquist), pp. 5, 17.
225. al-Balawi, p. 318.
226. Op. cit., p. 346.
227. Ibidem.
228. Kitab al-buldan, p. 348.
229. Surat al-ard (éd. Kramers), p. 61 ; trad. française par Kramers-Wiet I, p. 58.
230. M. Canard, « L'autobiographie d'un chambellan du Mahdi 'Obeidallah », Hespéris 39 (1952), pp. 296 s
231. TB III, p. 157 V, p. 423; al-Muntazatn VIII, pp. 61 s.
232. M. Vonderheyden, La Berbérie orientale sous la dynastie des Benoûl-Arlab (Paris, 1927), pp. 123 s., 124,181 ; H. R. Idris, La Berbérie orientale sous les Zirides (Paris, 1959) H, pp. 703,790
233. Yakut, IrshadU, pp. 351 s., 398 s., IV, pp. 266 s.; Ibn Khallikan I, pp. 92 s.
234. Voir Lévi-Provencal, « Sur l'installation des Razi en Espagne », Arabica II, pp. 228 ss.
235. Voir A. Altmann-S. M. Stern, Isaac Israeli, a neoplatonic philosopher of the early tenth century (Oxford University Press, 1958), pp. XVII ss. et M. Plessner dans RSO 31 (1956), pp. 239 s
236. S. D. Goitein, « Additional material from the Ibn Aukal archives on the Mediterranean trade around 1000 » (en hébreu), Tarbiz 38 (1969), p. 24
237. Sur un juif de la ville d'ar-Rakka (dans la première moitié du xie siècle), voir Mann, Texts and Studies I, p. 329.