La conjoncture économique de la Belgique

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Les influences saisonnières mises à part, l’hiver et le printemps derniers ont été marqués par une accentuation des tendances qui caractérisent la phase de haute prospérité et par l’apparition des phénomènes qui en précèdent la fin. La restriction monétaire s’est poursuivie et a gagné l’ensemble des marchés financiers. La hausse des prix de gros s’est interrompue après des adaptations tardives qui ont continué à se faire jour dans les prix de détail. Comme l’indiquent ces décalages, l’allure des mouvements conjoncturels rappelle fréquemment les caractères propres de cette prospérité d’après-guerre. La redressement de la structure de la production a régulièrement progressé, modifiant l’orientation professionnelle et les conditions du marché de l’emploi, et facilitant la résorption des dislocations précédemment observées entre les divers niveaux d’activité. La reconstitution des stocks a réagi sur le mouvement des transports et des importations.