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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Si l’économiste ne peut s’empêcher de ressentir une certaine satisfaction à voir ses prévisions réalisées, ce plaisir se double pour nous cette année de celui, incomparablement plus grand, que nous procure le relèvement de l’industrie charbonnière belge.
L’amélioration légère et partielle qui avait commencé de se dessiner en 1934 s’est en effet accentuée et généralisée en 1935, surtout à partir du début de septembre. La consommation intérieure de charbon de l’Union Économique Belgo-Luxembour-geoise avait déjà augmenté d’un million de tonnes l’année précédente: elle s’est accrue à nouveau, d’un demi-million de tonnes environ, pendant l’année qui vient de s’écouler. Les importations de charbons étrangers, qui n’avaient subi aucune reduction en 1934, ont pu être diminuées de plus de huit cent mille tonnes, ce qui a permis de restituer à nos mines l’écoulement du même tonnage sur leur marché intérieur. Enfin, nos exportations elles-mêmes, qui avaient progressé de quelque deux cent mille tonnes en 1934, ont enregistré un nouveau progrès de quatre cent cinquante mille tonnes environ en 1935.
(page no 279 note 1) Un premier supplément d’écoulement, de 10 % de l’écoulement autorisé de 2.225.000 tonnes, fut octroyé en octobre il était utilisable, au gré des charbonnages, soit pour relever la production soit pour diminuer les stocks. Dans l’incertitude où l’on, était encore de l’avenir, il fut décidé quyil serait repris pendant les cinq mois suivants par des tranches de 2 %.
Ce ne fut qu’à partir de novembre que, voyant la reprise se maintenir, l’on osa accorder des suppléments d’écoulement fermes, qui furent de 200.000 tonnes pour novembre et de 300.000 tonnes pour décembre. La moitié de ces suppléments pouvait être utilisée à relever la production, si les charbonnages le jugeaient praticable.
(page no 279 note 2) Demeure, Ch., « L,’évolution de la crise charbonnière belge en 1932 », p. 11, al. 2.(Louvain, Ceuterick, 1933).Google Scholar
(page no 281 note 1) Demeure, Ch.. « L’Industrie Charbonnière Belge en 1934 », p. 9, al. 2 et 3 (Louvain,Ceuterick, 1935), et p 197, al 2 et 3, du Bulletin de l lnsiitut des Sciences Economiques de février 1935,Google Scholar
(page no 284 note 1) Demeure, Ch. . « Vers la fin de la crise charbonnière belge », p. 18, al. 1 à 5 (Louvain, Ceuterick, 1934) et Bulletin de l’institut des Sciences Economiques, février 1934, p. 332.Google Scholar
(page no 284 note 2) Demeure, Ch.. « L’Industrie Charbonniére Belge en 1934 », p. 9, al. 8 et 9 (Louvain. Ceuteriek, 1935) et p. 197 du Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, février 1935.Google Scholar
(page no 286 note 1) Société Générale de Belgique. Rapport de la Direction à l’assemblée générale des actionnaires du 25 février 1936. p. 19, al. 6.
(page no 287 note 1) « Vers la fin de la crise charbonniére belge », op. cit., p. 335 du Bulletin, et p. 21 de l’ouvrage ea librairie, al. 3 et 4, et al. 1 et 2 de la page suivante.
(page no 293 note 1) Société Générale de Belgique. Rapport de la Direction sur l’exercice 1935 (op cit.)p. 19 al. 3.
(page no 295 note 1) Ces pertes ont été calculées par l’Administration des Mines, suivant une méthode dont nous avons montré le bien-fondé dans nos études précédentes (cfr. notamment « Vers la fin de la crise charbonnière belge », op. cit., pp. 30-31, et pp. 344-345 du Bulletin).
(page no 295 note 2) La traduction des francs-papier en francs-or, pendant la période qui a suivi la guerre mondiale, permet de comparer cette période à celles qui l'ont précédée. Elle a conduit toutefois à certaines aberrances. En 1918 et en 1919, les cours du franc belge étaient surfaits, aux dires de nombreux: spécialistes; et l’effondrement de notre change qui s’est accompli à la lin de 1919 et en 1920 se sarait produit en fait dès 1918 s’il n’avait été retardé par certaines causes artificielles. Nous avons dú cependant, pour ces années comme pour les autres, adopter les cours moyens de notre change sur New-York comme bases de notre traduction : ce qui nous a conduit à fixer la valeur du franc belge aux environs du pair en 1918, et à o, fr 705-or en 1919, alors qu’en 1920 elle tombait à son niveau réel de o fr, 376-or, qu’elle conserva d’ailleurs pendant les deux années suivantes.
(page no 299 note 1) « Vers la fin de la crise charbonniére belge », op. cit., pp. 37 à 40 de l’ouvrage en librairie, et PP 351 à 354 du Bulletin.
(page no 299 note 2) Nous rappelons que l’évolution classique d’un cycle économique comprend une phase baissière et une phase haussière. L,a phase batssu’ic comprend elle-même les deux stades de la crise, qui est la chute accentuée des prix; et de la dépression, qui est une sorte de derniére baisse très lente ou même une stabilisation des prix aux environs de leur niveaux minima. La phase haussière comprend ies trois stades consécutifs de la reprise, de l’essor et du boom, pendant lesquels la hausse des prix s’effectue à une allure d’abord lente, puis plus rapide et enfin précipitée.
Ces divers stades sont surtout marquys dans les cycles majeurs, mais ils se retrouvent aussi, moins nettement toutefois, dans les cycles longs. Nous avons eu l’occasion de parler de ces deux espéces de cycles dans nos ètudes antérieures : voir notamment « L’Industrie charbonnière belge et la Crise », pp. 28-29 (Louvain, Ceuterick, 1932) et pp. 196-197 du Bulletin.
(page no 300 note 1) On sait que l’Union Économique Belgo-Luxembourgeoise est entrée en vigueur le Ier mai 1922.
(page no 300 note 2) Les agglomérés et le coke sont comptés pour leurs équivalents en houile crue, calculés comme il est dit au bas du tableau XI.
(page no 303 note 1) Il s’agit ici en effet d’un phénomène qui n’a rien de saisonnier, mais qui est réglé uniquement par des mesures telles que le contingentement, et par l’action de barriéres défensives auxiliaires (taxe de licence, dénivellation des prixor). L’effet de cet ensemble de défenses se mesure chaque mois, par la contraction progressive des importations par rapport à leur niveau du mois précédent.
(page no 305 note 1) Nous avons décrit: dans nos études antérieures le système de l’Umlage, ou contribution prélevée par le Syndicat Rhénan-Westpli ai ien sur les ventes en région non contestée, pour financer ses ventes à perte en région contestée (c’est-à-dire à l’étranger et dans les régions côtières du Reich) En 1935, I’Umlage s’est élevée à 4 MK 10 (soit environ 50 1rs belges) par tonne, permettant un dumping d’un montant égal, car les ventes en rt’gion contestée ont atteint sensiblement le volume des ventes en région non contestée.
(page no 306 note 1) Jevons, W. S.. « The Coal Question », pp. 250-251 (Londres, Macmillan, 1865).Google Scholar