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Après avoir sommairement décrit quelques caractéristiques du climat (I), nous examinerons comment a évolué le volume des diverses productions (II), ainsi que les prix, les coûts et les revenus (III). Nous développerons un peu plus longuement, en raison de leur importance croissante d'année en année, les faits saillants de la politique agricole, et ce, tant à l'échelle de la politique intérieure, qu'au sein du Marché Commun (IV). Enfin, nous jetterons sur l'avenir un bref regard prospectif (V).
(1) Cfr Bublot, G. et van Haeperen, J., La production agricole belge. Évolution structurelle 1950-60. Ministère de l'Agriculture, Administration de la Recherche Agronomique, Centre de Recherches d'Économie Rurale, Heverlee, 1962, p. 5 Google Scholar.
(2) En effet, par souci d'évasion fiscale, les déclarations des exploitants sont sciemment sous-estimées. Selon certaines estimations officieuses, l'étendue réelle en légumes aurait été de quelque 35.000 ha en 1962, alors qu'elle n'atteignait que 16.318 ha selon les statistiques officielles.
Cfr Buyle, A., Dierick, E., Dulieu, P., Production, commerce et consommation de légumes de la Belgique dans le cadre du Marché Commun, Ministère de l'Agriculture, Administration des Services Économiques, Institut d'Économie Agricole, mars 1963, p. 17 Google Scholar.
De même, l'étendue totale en witloof serait de 3.804 ha en 1963, selon la statistique officielle, alors qu'il y en avait environ 12.000 ha selon des estimations officieuses.
(3) Cfr notre rubrique L'agriculture en 1962, Recherches Économiques de Louvain, XXIXe année, n° 4, juin 1963, pp. 400–401 Google Scholar.
(4) Bulletin de la C.E.E., n° 2, 1964, pp. 40–44 Google Scholar.
(5) En outre, la suppression des contingents fut décidée en février 1963, suite au désaccord des trois associations de planteurs au sujet de la répartition du contingent national.