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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Durant les trente dernières années, les regroupements d’entreprises furent partie intégrante du développement des économies capitalistes. Beaucoup d’études visèrent à analyser leur impact sur la structure des marchés, et sur certaines variables macro-économiques (R. NELSON (1959), G.J. STIGLER (1950)). Cependant peu essayèrent de répondre aux questions qui suivent : quelles sont les firmes qui se sont faites absorber? Sontelles différentes de celles qui survivent? Peut-on prévoir l’absorption d’une société à l’aide de données économiques et financières? C’est à ces questions que le présent article va essayer de répondre. Plusieurs milliers de firmes françaises ayant subi ce sort depuis 1962, il est important de connaître la nature de ce processus, afin de savoir s’il a favorisé la réalisation d’une meilleure allocation de ressources en pénalisant les firmes peu efficaces.
Après avoir présenté succinctement dans une première section les diverses théories en présence, nous aborderons dans une seconde section les problèmes relatifs à la construction d'un modèle permettant de tester ces hypothèses, une troisième section étant consacrée à l'interprétation des résultats des tests mis en place.
Assistant à la Faculté de Sciences Economiques de Rennes. Membre du C.E.R.E.F.I.A.