In this paper we present a simple and unified model in which a large variety of politico-economic systems may be represented and static comparisons, positive and normative, between these systems may be carried out. In principle, the model encompasses an infinite variety of political economies, but we focus on twelve salient cases, namely, five types of capitalism, two types of communism, two types of slavery, and three types of colonialism.

In § 1 we introduce our approach, specify the basic data (preferences and technology) we will be working with, and assemble the « nutshell » within which we will remain from there on. In § 2 we describe a dozen political economies and determine, for each, both their associated « positive » economic quantities, such as employment and output and the distribution of income between workers, capitalists and colonialists, as well as corresponding magnitudes, such as « communal surplus » and class members' utility levels, which form the basis for our analysis in the subsequent sections. All these are displayed as Table I, and the outcomes of the dozen political economies considered are identified in Figure I, which depicts the « nutshell » assembled in § 1. Then § 3 derives the preferences of workers, capitalists and colonialists (displayed in Diagrams I, II and III, resp.) regarding the politico-economic systems in question, determining a class conflict which arises, identifying the Pareto-efficient systems for all the coalitions of classes. In § 4 we rank our dozen political economies in terms of the respective communal surplus they generate, from which it becomes plain in which « revolutions » (changes in politico-economic systems) the winners may compensate the losers. Finally, § 5 closes our present study by indicating how it might be fruitfully extended.

La formation des cours boursiers est basée sur un grand nombre de variables, dès lors isoler l’impact de l’une d’elles, à savoir l’inflation, n’est pas une tâche aisée.

Une théorie communément défendue en la matière est celle selon laquelle l’inflation provoque une baisse du cours des obligations et une hausse du cours des actions, l’obligation étant un actif monétaire et l’action un actif réel. Cependant, Michael Keran, entre autres, testant l’hypothèse d’une relation positive entre l’indice boursier et l’inflation, aboutit à la conclusion inverse.

Afin de comprendre mieux ce phénomène, nous partirons de l’hypothèse que l’inflation affecte le cours boursier de chaque firme de façon différente selon son activité, sa structure financière, … Un certain nombre d’hypothèses ont été proposées en la matière par Kessel, Alchian, Nichols.

Dans le cadre du programme national de Recherche et Développement en énergie adopté par la Belgique en 1975, le Bureau du Plan s’est vu confier l’exécution d’une partie du volet modélisation du système énergétique national. La tâche du Bureau du Plan a consisté principalement à modéliser la demande énergétique en provenance des secteurs de la demande intermédiaire (secteur transports non compris). Ce travail implique la détermination de modèles permettant de calculer la répartition optimale de la demande totale d’énergie entre les différentes formes d’énergie et d’analyser les niveaux auxquels les différentes formes d’énergie peuvent être substituées l’une à l’autre.

Les modèles d’étude de la répartition et de la substitution entre forme d’énergie constituent un des niveaux du travail entamé par le Bureau du Plan.

Depuis la crise de l’énergie, les ressources naturelles non renouvelables retiennent une attention toute particulière. La théorie sous-jacente à leur gestion, qui connaît un certain renouveau, ne cesse de se développer.

Si cette gestion a la structure d’un puzzle, les pièces de ce dernier peuvent être considérées comme les réponses aux questions suivantes :

1. a) Relativement à un objectif donné, à quel rythme faut–il exploiter la ressource?

2. b) Cela étant, quel doit être le prix d’une telle ressource?

3. c) Comment établir l’équité entre les générations présentes et futures?

4. d) Comment prendre en compte l’incertitude et le progrès technique?

5. e) Comment les différences entre les recettes provenant des ventes de la ressource et les emplois qu’on en fait vont–elles affecter la politique d’exploitation de la ressource?

La récente loi de réorientation économique, ou loi anticrise, du 4 août 1978 et, précédemment, la loi du 29 novembre 1977, témoignent de la conviction des autorités publiques que les agents économiques sont sensibles au recours aux instruments fiscaux de politique industrielle. L’économiste voit en pareille conviction une invitation à analyser l’incidence des mesures prises sur le comportement des investisseurs.

Cette étude propose un examen de l’incidence de trois instruments fiscaux de politique économique et de leur maniement par les autorités publiques, sur les décisions des investisseurs quant au choix du mode de financement et au volume des investissements.

Il y a 6 ans, sous le signe du nénuphar, le Club de Rome lançait aux pays industrialisés un avertissement dans lequel il prévoyait les limites de leur développement économique et ľurgence d’un ralentissement du rythme de leur croissance. La chose provoqua une certaine polémique entre spécialistes au sujet des chiffres avancés et des méthodes de prévision utilisées, alimenta nombre de discours et articles académiques, mais resta lettre morte au niveau des dirigeants et du grand public. II ne fallait, sous aucun prétexte, troubler le climat euphorique de ces années de forte consommation.

Les événements que nous avons connus depuis ont amené une situation économique qu’une minorité de plus en plus clairsemée d’optimistes irréductibles s’obstinent à qualifier de crise. On est en droit de se demander si les conditions de « croissance zéro » annoncées par le Club de Rome ne sont pas en train de se concrétiser dans les faits, amenant des mutations structurelles profondes et multiples dans notre société.

Nous avons essayé de cerner dans cette note (1) l’évolution des structures industrielles au cours des dix années qui ont marqué la charnière entre la période de prospérité (1965-1970) et le début de la crise (1970-1975).

Since the « Oil Crisis » of 1973 increasing attention has been paid to the supply and to the availability of the supply of energy. In particular, there has, over the past few years, been a reversal of the attitude that there is an adequate supply of oil for use by an expanding world economy and a number of increasingly pessemistic views have reveived wide publicity. We shall not, here, continue our arguments that these studies are overly pessemistic. We think it necessary to point out, however, that the modification of the world energy system to accommodate a new major energy source will be a lengthy, complicated and expensive affair; whether that new source is coal, nuclear (fission or fusion), solar, saltwater/freshwater ion transfer or rubber bands.

Two distinct models of rational economic behaviour may be useful in explaining an apparent change in the relationship between short-term US interest rates and the US money supply. These models are implicit in the recent rational expectations literature which includes Lucas (1972), Fischer (1977), Phelps and Taylor (1977), Poole (1976) and Sargent and Wallace (1975). Yet, the two models give flatly contradictory results.

In the first model, the market is rational because it understands how policy makers, particularly the monetary authorities, behave and forecasts future monetary policy with some degree of accuracy. When the money growth rate rises above target in the United States, for example, market participants forecast a future increase in the Federal Funds rate aimed at slowing growth of the money stock in some future period. In this case the monetary authority is monetarist but the market need not be. The authorities believe that inflation is a monetary phenomenon and the money stock is controlled to achieve a desired inflation rate. The market need only understand how the monetary authority behaves.

Durant les trente dernières années, les regroupements d’entreprises furent partie intégrante du développement des économies capitalistes. Beaucoup d’études visèrent à analyser leur impact sur la structure des marchés, et sur certaines variables macro-économiques (R. NELSON (1959), G.J. STIGLER (1950)). Cependant peu essayèrent de répondre aux questions qui suivent : quelles sont les firmes qui se sont faites absorber? Sontelles différentes de celles qui survivent? Peut-on prévoir l’absorption d’une société à l’aide de données économiques et financières? C’est à ces questions que le présent article va essayer de répondre. Plusieurs milliers de firmes françaises ayant subi ce sort depuis 1962, il est important de connaître la nature de ce processus, afin de savoir s’il a favorisé la réalisation d’une meilleure allocation de ressources en pénalisant les firmes peu efficaces.

Après avoir présenté succinctement dans une première section les diverses théories en présence, nous aborderons dans une seconde section les problèmes relatifs à la construction d'un modèle permettant de tester ces hypothèses, une troisième section étant consacrée à l'interprétation des résultats des tests mis en place.

Tout pays qui désire développer ses ressources pétrolières choisit selon ses critères d’organisation économique et ses possibilités en capital et en main-d’œuvre, de réaliser les opérations d’exploration-production soit directement par sa société nationale soit en contractant les services d’une société privée. Dans ce dernier cas, il devra sélectionner parmi les différentes modalités contractuelles celle qui s’adapte le mieux à ses objectifs.

Une discussion des mesures utilisées pour évaluer les rémunérations en termes réels prend une importance accrue en période d’inflation. En effet, les salariés sont, alors, particulièrement sensibles à la question de savoir si la hausse de leur salaire nominal est suffisante pour compenser la hausse des prix à la consommation. En particulier, ils se demandent si l’indexation des salaires assure une protection suffisante contre l’inflation. Le grand public se demande aussi si les revendications salariales apportent bien les gains en niveau de vie espérés. Beaucoup de gens, pensons-nous, en doutent malgré le fait que les mesures officielles des gains en termes réels indiquent des progrès substantiels. Nous essayerons de montrer que les lamentations au sujet de la « cherté de la vie » ont un élément de vérité, parce qu’elles émanent de mécanismes psychologiques fondamentaux. Et nous concluerons que les mesures du coût de la vie, ou alternativement des gains réels, devraient refléter ces mécanismes, qui peuvent se ramener à des phénomènes d’accoutumance au bien-être.

A capital market is said to be weakly efficient whenever the time series of past information (usually past returns) do not contain any information that enables an investor to obtain higher-than-normal yields. Operationally, the definition of weak form capital market efficiency comes down to stating that statistically no patterns of dependence can be discerned in the time series of rates of return. Up till now empirical testing of the weak form hypothesis has been carried out by means of autocorrelation- and run-analysis.

L’industrie belge du raffinage se caractérise actuellement (début 1978) par une capacité de traitement d’environ 56 millions de tonnes par an. Cette capacité se répartit en trois zones géographiquement distinctes: Anvers (39 millions de tonnes), Gand (10 millions de tonnes) et Feluy (7 millions de tonnes).

Comparée à la demande totale en produits pétroliers de 1977 qui s’élève approximativement à 30 millions de tonnes, la capacité actuelle de raffinage est donc largement excédentaire. Cet excédent risque de subsister durant de nombreuses années encore puisqu’en raison de la crise qui a suivi le conflit du Moyen-Orient d’octobre 73, le taux d’accroissement futur de la consommation pétrolière sera nettement inférieur à celui que nous avons connu par le passé.

Recent papers by Steinherr [6], Vanek [7] and Ireland and Law [3] have been concerned with the question as to whether profitmaximising firms (C-firms) advertise more than labour-managed firms (LM firms). Ireland and Law follow the approach suggested by Dorfman and Steiner [2] and examine the price and advertising elasticities of the demand function. Within this framework Ireland and Law show that α/H = n/ε is a necessary optimising condition for both the C-firm and the LM-firm.

Consequently, in the particular case where the demand curve facing the firm can be locally approximated by a constant elasticities function, both firms will have the same α/H ratio. In the more general case the outcome is ambiguous.