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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
En 1963, plus encore qu'au cours des années précédentes, la demande extérieure a constitué pour l'économie belge le principal facteur d'entraînement à la haute conjoncture. Par rapport à leur niveau déjà élevé de 1962, les ventes de biens et de services ont en effet progressé de 9 %, alors que la hausse des dépenses privées intérieures de consommation et d'investissement n'atteignait que quelque 6 %, soit un taux légèrement inférieur au développement du produit national brut à prix courants. Quant aux dépenses publiques, qui se sont elles aussi développées aux rythmes élevés de l'année antérieure, elles n'ont exercé aucune influence contracyclique; au contraire, elles ont contribué à exacerber les tensions apparues au second semestre dans le dispositif des prix.
(1) Les finances privées en 1962, Recherches Économiques de Louvain, XXIX, avril 1963, n° 4, p. 259 et suivantesGoogle Scholar.
(2) On trouvera par exemple dans le dernier Rapport de la Société Nationale de Crédit à l'Industrie (exercice 1963), mention d'une opération de ce genre, nouée en décembre 1962 et renouvelée depuis lors de six en six mois.
(3) Cfr Les finances privées en 1962, Recherches Économiques de Louvain, 1963, p. 274–275 Google Scholar.
(4) Rapport B.N.B., 1963, p. 54, tableau 10Google Scholar.