No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Au cours du premier trimestre de 1935, aucune amélioration notable ne s’est manifestée dans la situation de l’industrie textile.
La perte du marché anglais, les mesures de protection généralisées à l’égard des produits finis, les entraves monétaires variées, l’industrialisation progressive de pays essentiellement agricoles, l’extension dans l’Extrême-Orient de l’emprise japonaise ont plongé l’industrie textile européenne et tout spécialement celle de la Belgique, essentiellement exportatrice, dans une profonde dépression.
La concurrence italienne bénéficiant d’une ristourne de 5 à 8 % était très vive en Egypte, Palestine, Argentine et dans l’Afrique du Sud. La Russie et la Tchàco-Slovaquie exportaient leurs toiles aux Êtats-Unis. Une réduction méthodique du prix de revient avait été obtenue durant la crise par un abaissement des salaires et par une meilleure utilisation de la main-d’œuvre, en généralisant notamment la surveillance d’un nombre accru de métiers par ouvrier ; elle ne pouvait plus être poursuivie au même rythme, par suite du niveau atteint par l’index des prix de détail servant de base aux contrats collectifs de salaires.