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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
1. — Au cours de l’année 1952 et durant les premiers mois de 1953, les prix de gros et de détail ont connu des variations quasi indépendants. Les premiers ont reflété la baisse des marchés mondiaux, pendant que les seconds ont été influencés soit par des circonstances locales, soit par le cycle particulier du porc, qui paraît s’être vérifié au cours des dernières années d’une façon véritablement frappante.
Les prix de gros ont continué le fléchissement qu’ils avaient commencé au printemps de 1951, lors de la fin du « boom » de Corée. Entre décembre 1951 et décembre 1952 ils sont revenus de 477 à 429 pour fléchir à 419 en mars de l’année suivante. Le fléchissement de l’index des prix de gros a reflété celui des grandes matières mondiales, surtout des matières grasses, du caoutchouc et du papier. Par contre, les produits d’origine indigène, se sont maintenus beaucoup plus stables et c’est ainsi que les matériaux de construction sont plus chers qu’ils ne l’ont jamais été. Les produits indigènes ont incorporé progressivement, et en somme lentement, le supplément de charges résultant de la hausse du coût de production, particulièrement des salaires, qui s’est produite depuis la guerre de Corée.
page 343 note (1) Bulletin de l’I.R.E.S., Annuaire pour 1951, t. XVIII,, n° 3, mai 1952, p. 366.
page 344 note (1) Voir notre chronique pour 1949, Bulletin de l’I.R.E.S., t. XVI, n° 3, mai 1950.
page 343 note (1) Bulletin de la B. N. B., juillet 1952.
page 349 note (1) Bulletin de la B. N. B., mars 1952.
page 353 note (1) Nous corrigeons ici une faute d’impression de notre chronique de l’an dernier (page 372): le salaire des hommes était en 1951 non pas de 118 francs par jour, mais de 198 francs.