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Tableau comparé des flux de financement des entreprises privées en Belgique et aux États-Unis Contribution à l'étude des relations de propriété et de pouvoir

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Bernard Snoy*
Affiliation:
Harvard University, Aspirant F.N.R.S. Université Catholique de Louvain
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Comparer les flux de financement de la formation brute de capital des entreprises privées en Belgique et aux États-Unis est une vaste recherche dont seules les grandes lignes peuvent être esquissées dans le cadre de cette étude. Une telle comparaison met en effet en cause toute une série de structures propres aux deux pays : structure des soldes financiers des groupes d'agents économiques, composition typique de l'épargne des ménages, principaux canaux assurant l'intermédiation financière, importance respective des diverses formes de financement, position relative des agents économiques intervenant dans le financement des entreprises.

Nous discuterons successivement chacune de ces structures afin d'en dégager les aspects les plus caractéristiques. Rassemblant tous les éléments de notre «puzzle», nous établirons pour la Belgique, puis pour les États-Unis, un tableau synthétique des flux financiers ayant pour aboutissement la formation de capital des entreprises privées. Dans nos conclusions, nous insisterons sur la portée des tendances relevées quant à la relation entre pouvoir et propriété privée des moyens de production.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1970 

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Footnotes

(*)

L'auteur est titulaire d'un mandat d'aspirant du F.N.R.S. et poursuit ses recherches à Harvard University. La présente étude est une synthése des données et des réflexions développées dans les structures du financement des entreprises privées en Belgique et aux États-Unis, mémoire que l'auteur a préenté en vue de l'obtention du grade de licencié et maître en sciences économiques, Louvain, 1969. II remercie les professeurs A. Kervyn et A. Jacquemin qui ont bien voulu diriger ce mémoire, ainsi que les membres du Centre de Recherches Interdisciplinaires Droit-Économie (C.R.I.D.E.).

References

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Nous avons choisi cette période parce qu’elle est la seule pour laquelle la Banque Nationale de Belgique ait établi une ventilation du mouvement des créances et des dettes des ménages et des entreprises. Or, cette statistique nous était indispensable, notamment pour chiffrer la contribution des ménages au financement.

(2) Pour une discussion approfondie du tableau I, nous renvoyons le lecteur à notre mémoire, Les structures du financement des entreprises en Belgique et aux États-Unis, Louvain, 1969, pp. 6–22.

(3) Voir à cet égard Lamfalussy, A. Les marchés financiers en Europe, Paris, P.U.F., 1968, p. 73.Google Scholar

(4) A. Lamfalussy, op. cit., p. 58.

(5) Snoy, B. op. cit., pp. 100106.Google Scholar

(6) Lamfalussy, A. op. cit., p. 106.Google Scholar

(7) Pour une discussion systématique du tableau 5, voir notre mémoire, op. cit., pp. 150–154.

(8) Sur les raisons de la faiblesse du financement des entreprises en capitaux à risque, voir Commission Gouvernementale pour l’étude des problèmes du financement de l’expansion économique, Deuxième rapport, 1967, pp. 77–97. Voir aussi Adrien Timmermans, P. Les capitaux à risque ont-ils encore un marché, Louvain, 1965 et C. E. P. E.S.S., Marché des capitaux et investissements en Belgique, Bruxelles, 1967.Google Scholar

(9) L’on peut estimer pour les deux dernières catégories qu’il s’agit à 90% du crédit à moyen ou à long terme.

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(13) Lamfalussy, A. op. cit., pp. 6364.Google Scholar

(14) Par simplification nous avons considéré que toutes les actions émises par les sociétés d’investissement avaient été acquises par les ménages, ce qui paraît vraisemblable.

(15) Cette seconde explication est nettement la plus plausible. Les sociétés ont racheté les biens des entreprises individuelles. Les particuliers ont été payés en argent comptant ou en actions des sociétés acheteuses. Dans la mesure où ils ont été payé en actions, on peut considérer que leurs ventes nettes d’actions des autres sociétés ont été supérieures à 11,3 milliards.

(16) Lamfalussy, A. op. cit., pp. 107108.Google Scholar

(17) Lamfalussy, A. op. cit., p. 160.Google Scholar

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(20) Les chiffres du tableau 12 doivent être maniés avec prudence car nous n’avons pu distinguer parfaitement les emprunts hypothécaires des ménages et des entreprises.

(21) Ce taux de rétention manifeste depuis la guerre une tendance structurelle à la hausse. Quoiqu’une comparaison internationale soit hasardeuse en raison de la différence des conventions comptables, il semble que le taux de rétention soit nettement plus élevé aux États-Unis qu’en Belgique (cfr. tableau 7). Voir Siaens, A. Structure de l’épargne et conjoncture des capitaux, Louvain, 1968, p. 110,Google Scholar et Goffin, R. L’autofinancement des entreprises, Paris, Sirey, 1968.Google Scholar

(22) Le crédit d’impôt ne vient pas comme en Belgique alléger les effets de la double imposition des bénéfices des sociétés.

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(25) Pour une discussion plus détaillée de ce tableau, Snoy, voir B. op. cit., pp. 218220.Google Scholar

(26) Voir deuxième partie ci-dessus.

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