La tension de conjoncture qui se manifeste depuis un an s'est exacerbée au cours des derniers mois; elle se développe d'une manière caractérisée dans un nombre de plus en plus grand de domaines.
Cette évolution se traduit, sur le plan mondial, tant dans les faits monétaires que dans les faits « reels », oú les difficultés s'avèrent les plus graves. En Belgique, l'indisponibilité de facteurs de production nouveaux crée les embarras les plus grands dans le domaine de la production et, partant, dans les prix; par contre, les marchés monétaires et financiers ont réagi singulièrement peu à la conjoncture générale.