Au cours du dernier trimestre, divers éléments d'appréciation partiels qui suggéraient que l'on avait atteint la période de tension, c'est-à-dire le maximum conjoncturel, se sont trouvés confirmés et précisés. D'autres indices sont venus s'y ajouter.
Cette période que l'on distingue entre celle de la prospérité et celle de la récession, se caractérise par certains dérangements localisés de la conjoncture alors que l'activité se maintient encore, en général, à de hauts niveaux.
La période de tension qui correspond à la dernière phase de la prospérité comporte certains traits caractéristiques; aucun de ceux-ci ne définit à lui seul, ce stade de l'évolution conjoncturelle, mais la concordance de ces divers indices permet de fonder un diagnostic.