L'essentiel du diagnostic de la conjoncture esquissé il y a trois mois reste encore applicable au trimestre qui vient de s'écouler.
Si l'on veut définir la période que nous traversons, en termes de théorie de la conjoncture, ce sont toujours les caractéristiques de la période de tension qui dominent : les hausses des taux d'intérêt et les poussées salariales, combinées au maintien de l'activité globale ou à sa progression, en témoignent.
Les signes de faiblesse dans les prix mondiaux, certains cours boursiers et l'activité dans l'industrie automobile signalés depuis plusieurs mois, se maintiennent sans que les marques de repli se multiplient.