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Alors que dans l’étude Epidemiologic Catchment Area (ECA, Regier et al., 1900), la prévalence de la schizophrénie était de 11 % chez les toxicomanes aux opiacés, aucune étude à notre connaissance n’a évalué l’efficacité des traitements de substitution aux opiacés (TSO : méthadone ou buprénorphine) chez les sujets présentant une comorbidité dépendance opiacée/schizophrénie (Dervaux et al., 2009). L’objectif de cette étude rétrospective était d’évaluer les différences cliniques et toxicologiques entre deux populations de patients traitées par TSO : un groupe de patients schizophrènes et un groupe de patients sans troubles psychotiques.
Méthode
Nous avons comparé les données sociodémographiques, cliniques et toxicologiques d’un groupe de 31 patients schizophrènes/schizoaffectifs (critères DSM-5) et d’un groupe de 31 patients non psychotiques, appariés sur l’âge, le sexe et le niveau d’étude, suivis dans le service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne (Paris).
Résultats
Les patients schizophrènes étaient pris en charge plus précocement que les patients non psychotiques (âge moyen du premier recours aux soins addictologiques : respectivement, 27,2 ± 8,3 vs 34,3 ± 8,8 ans, p = 0,002). Ils étaient suivis plus fréquemment dans le service d’addictologie (respectivement, 22,5 ± 12,1 vs 15,7 ± 7,2 consultations/6 mois, p = 0,009). Il n’y avait pas de différences significatives entre les deux groupes concernant les résultats des analyses toxicologiques urinaires recherchant la présence d’opiacés, de cocaïne, d’amphétamines, de cannabis et de benzodiazépines.
Conclusions
Cette étude préliminaire suggère que les patients schizophrènes avec comorbidité dépendance opiacée, traités par TSO, ont recours à des soins spécialisés plus rapidement et de façon plus intensive que les sujets dépendants aux opiacée non psychotiques. Leur consommation de substances était comparable aux sujets non psychotiques. Ces résultats vont dans le même sens que ceux d’une étude sur 129 patients avec une autre pathologie psychiatrique grave (troubles bipolaires, Maremmani et al., 2013). Des études prospectives seraient intéressantes pour confirmer ces résultats.
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