En Physique VIII, 5, 256b8-13, Aristote soutient qu'il est impossible qu'il n'y ait pas de mouvement, parce qu'il a démontré auparavant qu'il est nécessaire qu'il y ait toujours du mouvement. En effet, en Physique VIII, 1, 251b23-28, Aristote avait dit qu'il est nécessaire (necessitate consequentiae) que si le temps est éternel, le mouvement le soit aussi. En Physique VIII, 5, 256b8-13, Aristote introduit en revanche la nécessité du mouvement éternel de sensu diviso. Dans cette note, nous montrons que l'argument de Physique VIII, 1, 251b23-28 implique aussi la nécessité du mouvement éternel de sensu diviso.