L’objectif de ce papier est d’évaluer la capacité de différents types de chocs fiscaux à améliorer l’explication des fluctuations de l’économie française considérée comme une petite é conomie ouverte. Ainsi, nous développons un modèle d’équilibre général intertemporel stochastique perturbé par des chocs technologiques et par des chocs fiscaux portant sur la structure de financement de dépenses publiques données, dans lequel l’hypothè se d’équivalence ricardienne n’est pas vérifiée (l’horizon des agents étant plus court, en espérance, que celui du gouvernement). Il s’avère que les différentes modalités de financement retenues (taxes distorsives et forfaitaires courantes et endettement public) n’ont pas les mêmes implications dynamiques. En particulier, dans ce mode le, le choix entre dette publique et taxe forfaitaire courante n’est pas neutre, du fait de la non-équivalence ricardienne. D’un point de vue quantitatif, la prise en compte simultanée de chocs technologiques et de chocs fiscaux distorsifs sur la production se révèle déterminante pour améliorer la reproduction des faits stylisés relatifs au marché du travail.