This study wants to identify elements that could be informative in diagnosis and prognosis process of all those subjects who, following traumatic experiences, may develop PTSD, or even show signs of a more general and pervasive adaptation disorder, allowing a more precise damage assessment.

In this perspective, the analysis of the Rorschach test according to the comprehensive system of Exner, reading Structural Summary and the analysis of the constellations, allows to make interesting inferences, in all the descriptive areas associated with the key variables as regards not only the cognitive area (Processing >> Mediation >> Ideation) but also the affective and relational area (Interpersonal Perception >> Self-Perception >> Controll >> Affect), so as to have a picture of the functioning of these subjects and, to be able to plan a more functional therapeutic plan.

It is based on a sample of 29 subjects, 20 women and 9 men with an average age of about 35 years (54-14 years), who came to the attention of the clinic, at the request of the reference psychiatrist for diagnostic personality assessment. All subjects complained of various kinds of discomfort, affective-relational difficulties and anxious-depressive symptoms.

The results that emerged, in line with the initial hypotheses, converge in describing a personality style, not very resilient that could suffer in overcoming difficulties and in the search for new equilibrium.

It’s emphasized how the weight of a traumatic event like abuse can evolve into an adaptation disorder,strongly affecting the functionality of the subjects and their social integration.

Adaptive thinking demands a balance between manifestations of intrapsychic activity and reliance on requirements of the outer reality. Features of responses to Rorschach’s III card could provide information about subject’s ability to preserve the dialectical tension between the two poles of external and internal realities during solving tasks related to interpersonal relationships.

To compare reality-fantasy relations during Rorschach’s III card responding in patients with schizophrenia, neurocognitive impairment and normal subjects.

Participants were 12 young adult inpatients with schizophrenia, 14 students without mental disorders and 12 inpatients with neurodegenerative diseases of old age. Reality-Fantasy Scale (RFS) was applied to assess responses to Rorschach’s III card. RFS scale ranges from –5 (reality collapse into fantasy) to 5 (fantasy collapse into reality) (Tibon-Czopp et al., 2015).

Patients with schizophrenia (M= –3,38, SD= 1,9) demonstrated tendency to fantasy domination (and reality collapse) if compared with the students (M= –1,47, SD= 2,0, p<0,05). Patients with neurodegenerative diseases (M= 0,75, SD= 2,1), conversely, had difficulties to apply fantasy during solving Rorschach task (p<0,01).

Express Rorschach testing using III card could be useful to provide screening data of thinking tendencies related to situations of social interaction. Also it provides a mental pabulum regarding role of cognitive impairment in schizophrenia in relation to significance of affective dependence of their thinking process.

The reported study was funded by RFBR, project number 20-013-00772

Au cours des dernières années, de nombreux auteurs ont observé que les traumatismes dans l’enfance et l’adolescence étaient un facteur aggravant de la symptomatologie de la schizophrénie ([1,2]) et modifiaient notamment l’expression des hallucinations ([3,4]). Ces études ont cependant exprimé plusieurs limites. En effet, ces dernières ont exclusivement utilisé des questionnaires et entretiens, et la majorité d’entre elles s’est spécifiquement centrée sur la symptomatologie positive et négative de la schizophrénie [1]. À l’heure actuelle, il n’existe à notre connaissance aucune étude portant sur le fonctionnement psychique de ces patients.

Nous avons souhaité explorer le lien entre les maltraitances infantiles d’une part, et la symptomatologie, la cognition et le fonctionnement psychique et identitaire d’autre part, dans la schizophrénie.

Une étude exploratoire a été menée sur sept patients stabilisés, souffrant de schizophrénie (selon les critères du DSM-IV-TR) et présentant des hallucinations auditivo-verbales. Pour chaque patient, la symptomatologie clinique était évaluée par les échelles d’hétéro-évaluation suivantes : Positive and Negative Syndrome Scale, Échelle d’Évaluation des Hallucinations Auditives. La maltraitance infantile était évaluée quantitativement par le Childhood Trauma Questionnaire. Le fonctionnement psychique et identitaire des patients était observé au moyen du Rorschach en Système Intégré, administré lors d’un second rendez-vous.

La maltraitance infantile apparaît être corrélée à la symptomatologie de la schizophrénie ainsi qu’à la cognition et au fonctionnement psychique des patients. En effet, nous observons des corrélations fortes : entre la durée des hallucinations et les négligences, entre les abus physiques et les troubles de la pensée, ainsi qu’entre la représentation de soi et les abus sexuels et émotionnels. La présente étude offre des perspectives thérapeutiques intéressantes et nécessiterait d’être reproduite sur une plus large population.

Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique caractérisée par une alternance d’épisodes de dépression et/ou de manie, ainsi que de périodes de rémission plus ou moins partielles. Des études ont observé des déficits cognitifs chez les patients bipolaires, qui seraient présents dès le premier épisode et qui persisteraient tout au long de leur vie [4]. Ces troubles auraient un impact sur le fonctionnement psychosocial des patients [1]. Il n’existe actuellement aucune thérapie ciblant les déficits cognitifs des patients bipolaires. La remédiation cognitive est une thérapie permettant un entraînement des capacités cognitives et un apprentissage de stratégies de résolution de problèmes. Plusieurs études concluent à un effet bénéfique persistant de la thérapie chez les patients schizophrènes [3]. De nombreux auteurs suggèrent que la thérapie de remédiation cognitive pourrait également être bénéfique aux patients bipolaires [2].

Notre étude a pour objectif d’observer l’intérêt que peut présenter la remédiation cognitive pour les patients bipolaires, à travers l’étude du parcours de Monsieur V., un patient bipolaire de type I, qui a suivi une thérapie individuelle de remédiation cognitive durant trois mois. Nous avons administré avant et après la thérapie un bilan clinique, un bilan neuropsychologique et le test de Rorschach.

Les résultats indiquent une amélioration des capacités cognitives et fonctionnelles du patient. Nous avons observé des améliorations comportementales, mais également un changement plus profond dans la manière dont le patient mobilise des capacités cognitives.

Ces résultats suggèrent que des patients bipolaires pourraient bénéficier d’une thérapie de remédiation cognitive, et nécessiteraient d’être reproduits sur une plus large population.