Face au réchauffement climatique lié à l’effet de serre, les constructeurs automobiles
poursuivent leurs efforts dans la réduction des émissions de CO2. Le ticket
d’entrée pour répondre à ces contraintes, tout en réduisant les coûts d’investissement,
est d’optimiser les technologies de finition des fûts de carter cylindres des moteurs.
Toutefois, l’acceptation des surfaces issues de ces technologies de finition, notamment le
rodage, est pilotée par un contrôle visuel associé à des critères empiriques d’état et
aspect de surface. Le but du présent travail est de proposer une méthodologie objective de
caractérisation de la qualité de surface, basée sur une analyse multi-échelle de la
texture. Différents critères de topographie et d’aspect de surface ont été définis. Ils
ont été appliqués pour l’étude de l’impact de la vitesse d’expansion des rodoirs sur les
variations de la qualité de surface obtenue. Des essais instrumentés ont été menés, afin
de suivre l’évolution des paramètres physiques relatifs au rodage, tels que les énergies
spécifiques requises à chacune des configurations. Cette étude démontre le potentiel de la
méthode développée à définir des corrélations objectives entre les paramètres process et
la qualité de surface après rodage.