The experimental herbicide R-24191 [1-(m-t-butylacetamidophenyl)-3-methyl-3-methoxy urea] inhibited growth of Chlorella sorokiniana Shihira and Kraus, O2 evolution during CO2 fixation by Chlorella and isolated leaf cells of spinach (Spinacia oleracea L. ‘Winter Bloomsdale 769′), the photoreduction of NADP by isolated chloroplasts using water or hydroxylamine as the electron donor, the photoreduction of 2,6-dichloroindophenol by isolated chloroplasts, and O2 uptake by isolated chloroplasts using paraquat (1,1′-dimethyl-4,4′-bipyridinium ion) as the electron acceptor. The phenylurea herbicide had no effect on the last reaction when ascorbate plus 2,6-dichloroindophenol were used as the electron donor. The results indicate that the site of the phenylurea inhibition was in photosystem II between water-splitting and photosystem I.

Dans une optique de valorisation de l'algue verte Chlorella sorokiniana, la composition biochimique de cette espèce a été déterminée en fonction de la température d'incubation, de l'intensité lumineuse et du stade de croissance. A 35°C, sous un éclairement de 140 µE.m-2.s-1, et en phase exponentielle de croissance, les analyses effectuées ont révélé que la biomasse algale était composée d'environ 40 % de protéines, 30 % de glucides et 18 % de lipides (% de la matière sèche des cellules). Les résultats obtenus ont montré également que les teneurs de ces constituants dépendaient étroitement des conditions de culture. Ainsi, il est possible d'orienter le métabolisme cellulaire de cette espèce vers la production du ou des métabolites souhaités, en choisissant les conditions environnementales appropriées et le moment de la récolte de la biomasse algale.

Les réserves intracellulaires en azote et en phosphore ont été déterminées chez Chlorella sorokiniana. Les quotas cellulaires maximal et minimal pour les deux nutriments sont respectivement de 67,9 et 19,9 µg at. 10-9 cellules pour l'azote et de 5,19 et 0,51 µg at. 10-9 cellules pour le phosphore. Les carences azotée et phosphorée s'accompagnent d'une réduction importante (de 44 % à 83 %) des teneurs en chlorophylle des cellules.

Les taux d'assimilation photosynthétique du carbone ont été mesurés chez Chlorella sorokiniana, en relation avecl'intensité lumineuse et la température. Les profils de photosynthèse, ajustés par le modèle mathématique de Peeters& Eilers (1978), font apparaître l'existence d'une capacité photosynthétique optimale (Pmax) croissante avec la températureet une inhibition plus ou moins prononcée aux fortes intensités lumineuses. La thermodépendance de Pmax et del'intensité seuil de saturation de la photosynthèse par la lumière a été clairement établie. L'intensité lumineuse optimalede photosynthèse et l'intensité lumineuse optimale de croissance sont parfaitement corrélées. La possibilité de déterminerun taux de croissance à partir d'une mesure du carbone assimilé est également discutée.

L'interaction de la lumière et de la température ainsi que l'effet de la photopériode sur la croissance de Chlorella sorokiniana sont étudiés en milieu fini et en conditions nutritives non limitantes. Le taux maximal de croissance (2,7 j-1) est enregistrée à la température de 35°C, sous une intensité de 300 µE.m-2.s-1 et en éclairement continu. L'ensemble des données est repris sous la forme d'un modèle mathématique qui permet d'estimer le taux de croissance de la culture en fonction des conditions environnementales.