Le Comité d'Orléans a développé une activité normale en 1892, et nous ne trouvons, dans le rapport sur ses travaux, aucun fait saillant à relever. Il a concouru, dans sa circonscription et pour sa boune part, aux divers services que la Croix-Rouge française a organisés, soit en faveur des victimes de guerres passées soit en prévision de guerres futures. Son développement n'est cependant pas aussi satisfaisant que le souhaitent ses directeurs. Ses ressources sont trop restreintes pour qu'il puisse donner un libre cours à son zèle. Le nombre de ses membres n'est plus aussi élevé que jadis, relativement à celui des autres comités départementaux. Pour stimuler le zèle des dames, en particutier, le rapporteur leur a parlé de la «Societe des dames prussiennes», qui compte, à elle seule, plus d'adhérentes que les trois sociétés françaises réunies, et dont les recettes sont bien supérieures anx leurs. Le rapport de l'an prochain nous fournira, espérons-le, la preuve que l'appel de. M. le président Paulmier a été entendu, et que la prospérité de la Croix-Rouge dans le départment du Loiret en a reçu une impulsion féconde.