The product. Aonla (Emblica officinalis Geartn), the king of arid fruits, popularly known as “Indian gooseberry”, is a small-sized minor subtropical fruit grown widely in North India. India ranks first in the world in aonla area and production volume. It is considered to be a “wonder fruit for health” because of its unique properties. Uses. Aonla fruit is very useful in treating many diseases such as diabetes, cough, asthma, bronchitis, headache, dyspepsia, colic, flatulence, skin diseases, leprosy, jaundice, scurvy, diarrhea and cancer. Packaging. Different packaging materials such as nylon net, perforated polyethylene bags, ventilated corrugated fiber boxes, gunny bags, wooden crates, etc., can be used for prolonging the storage life of fruit. Storage. Refrigerated storage helps in enhancing the storage life of fruit. Value addition. There are numerous products such as aonla squash, candy, jam, chutney, etc., which are prepared from aonla fruit. Inclusion of these products in the diet definitely helps in improving the nutritional value of Indian meals. Discussion. The low cost of the products as well as good sensory, nutritional and shelf life qualities mean that processed aonla products are appropriate for commercialization. In order to obtain a good income from aonla, it must be sold immediately in the market; if not, to make profit, proper storage facilities should be available.

Introduction. Black plum (Vitexdoniana) is an indigenous fruit tree species importantfor the livelihoods of rural populations. Currently, there is renewednational and international interest in black plum, and it has emergedas a priority species for domestication in Africa. The present workaddressed farmers’ indigenous knowledge of the use and managementof the species among different socio-cultural groups in Benin, takinginto account gender differences. The specific objective of thiswork was to study the knowledge, uses, local gathering practices andmanagement systems of V. doniana that are partof the traditions of the communities in Southern Benin. Materialsand methods. A total of 150 participants randomly selected fromthree socio-cultural groups provided survey responses. Information collectedmainly referred to the motivation of respondents to conserve blackplum trees on their land, the local uses and the management practicesto improve the regeneration and production of the black plum. Resultsand discussion. The study showed that knowledge of black plumis well distributed in the community. However, people have differentinterests in using black plum and there is variable knowledge ofuse and management practices. The food and medicinal categorieswere the most important uses. There were no significant differencesin knowledge of the management and utility of black plum betweenmen and women, or across socio-cultural groups. Conclusion. Givenits value to the communities in southern Benin, black plum should beprioritized for domestication.

Introduction. The baobab tree’s potential overexploitation has recently been reinforced by the acceptance of baobab fruit pulp in the EU and US food markets. Despite the number of recent studies on this species, Adansonia digitata, little is known from Malawi, the main exporter of baobab fruit pulp in Africa. Materials and methods. Information on distribution and density of baobab trees present in Malawi was gathered from field surveys. The Maxent software based on the maximum-entropy approach for species habitat modelling was used together with spatial environmental data and geo-referenced records of the baobab tree to analyse its ecological preferences and potential cultivation sites. Farmers were interviewed about who was using and buying baobab fruits in different areas. Fruit and leaf morphological diversity was assessed in eight study sites selected along a latitudinal gradient. Results and discussion. The baobab tree was found to be widely distributed in southern Malawi, with variable densities. Modelling results show that this species could be cultivated in most of the southern region. A large morphological diversity in both fruit and leaf characteristics was observed, which gives the opportunity to select more desirable characters for cultivation. Conclusion. Our study showed that, while some areas of high baobab tree density could be further exploited, its cultivation, however, should be recommended in areas with low density of baobab trees in southern Malawi because there is little natural regeneration. Moreover, this study suggested that there is room for selecting baobab planting material with desirable characteristics for cultivation purposes in Malawi.

L’arbre. Les arbres du genre Carapa (Meliaceae) sont présents dans toutes les forêts d’Afrique tropicale au niveau de l’équateur, du rift d’Albertine jusqu’au Sénégal et au Mali pour sa distribution la plus septentrionale. En Afrique comme en Amérique tropicale, le carapa est une source importante de Produits Forestiers ligneux (bois) et Non-Ligneux (PFNL). Le fruit et les graines. Le fruit typique de carapa est une capsule à quatre ou cinq valves qui renferment chacune deux à cinq graines, soit un total de huit à vingt graines par fruit. L’extraction de l’huile. Les villageois ramassent les graines tombées au sol avant qu’elles ne soient parasitées ou germées, ce qui est défavorable à la production d’une huile de qualité. L’extraction de l’huile se fait par ébouillantage des graines. L’huile extraite, polyvalente, est la substance issue de la plante qui est la plus utilisée devant les extraits de feuilles, d’écorce et de racines. Le marché. En Afrique, le commerce de l’huile de carapa est essentiellement local et reste une activité très marginale. Une demande accrue émane toutefois de l’utilisation de cette huile comme insecticide naturel dans la culture du coton biologique. Discussion. Compte tenu du potentiel économique de l’huile de carapa, sa commercialisation devrait respecter une rétribution équitable des paysannes afin de mieux rentabiliser la production. Des mesures de protection des arbres de carapa et de leur habitat doivent également être prises pour permettre une gestion de la production d’huile à long terme. La plantation semble être une option durable en vue de la conservation des peuplements naturels de carapa.

Botanique. Originaire d’Afrique tropicale, Detarium senegalense J.F. Gmel. appartient à la famille des Caesalpiniaceae et au genre Detarium Juss. C’est un grand arbre multicaule de (15 à 40) m de haut. Ses feuilles sont composées, paripennées, avec cinq à six paires de folioles opposées, disposées de manière alterne. Répartition. D. senegalense est rencontré sur les lisières de la forêt dense humide, dans les régions côtières, septentrionales et dans la zone soudano-guinéenne. Désigné par le terme « ditax » en Wolof, D. senegalense fait partie des espèces fruitières forestières les plus importantes dans l’économie d’exploitation au Sénégal. Il pousse de façon sauvage dans les îles du Sine-Saloum et en Casamance. Composition et transformation. Le fruit est caractérisé par sa pulpe verte très riche en vitamine C (plus de 1 g·100 g–1). C’est un fruit très populaire et largement consommé au Sénégal principalement sous forme de boisson, de marmelade, de sorbet ou à l’état frais. Le fruit possède également des vertus thérapeutiques contre la toux, les maux de reins et la lèpre. Certaines variétés de D. senegalense produisent des fruits toxiques mais les composés responsables de la toxicité n’ont pas encore été totalement identifiés. Aucune méthode objective permettant de différencier les fruits comestibles des fruits toxiques n’est disponible à l’heure actuelle. Bilan. Malgré ses potentialités nutritionnelles et organoleptiques, le ditax reste sous-exploité. Dès lors, la caractérisation biochimique complète des fruits, l’évaluation du potentiel technologique, le développement de méthodes de détection rapide des fruits toxiques et l’amélioration de la stabilité des produits transformés à base de ditax seraient des perspectives de recherches intéressantes pour mieux valoriser ce fruit riche en vitamine C. La culture contrôlée de la plante mériterait également d’être envisagée pour le développement de la production.