Hostname: page-component-cd9895bd7-lnqnp Total loading time: 0 Render date: 2024-12-26T06:56:27.914Z Has data issue: false hasContentIssue false

Gift Exchange and Income Redistribution between Yombe Rural Wage-earners and their Kinsfolk in Western Zaïre

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

A Previous article (Lux, 1971) dealing with the network of visits between rural wage-earners and their kinsfolk in Western Congo, presented a first set of findings collected during field-work conducted in July 1966 among a stratified random sample of 268 workers in the territory of Lukula in central Mayombe. One-third of them are employed in the plantations, and two-thirds in the industrial, mainly wood-processing, sector of seven generally big enterprises. Some of these workers live in Lukula, a small town of 10,000 people, others in rural company camps. They are thus to a large extent rural industrial wage-earners. Many of them are fully committed to the modern wage economy, so that I have been forced in the previous article to question Southall's assertion that rural wage-earners are ‘still firmly embedded in the fuller kinship system of rural tribal communities’ (1961: 34). The degree of their commitment has been measured by their various occupational profiles, to which I shall turn later. Suffice it here to say that half of them are already second- or even third-generation workers.

Résumé

ÉCHANGE DE DONS ET REDISTRIBUTION DE REVENUS ENTRE SALARIÉS RURAUX ET LEUR PARENTÉ VILLAGEOISE CHEZ LES YOMBE DU ZAÏRE OCCIDENTAL

Cet article complète celui d'avril 1971 sur les réseaux de visites entre travailleurs ruraux et leur parenté du village. Puisque les visites offrent l'occasion privilégiée d'échanger des dons, l'analyse de ces dons confirme-t-elle les conclusions antérieures? L'ambivalence des comportements est entièrement confirmée. Le don n'apparait plus guère comme expression de la volonté de resserrer les liens sociaux au sein du lignage. Les travailleurs sont perdants en donnant beaucoup plus qu'ils ne recoivent, alors que, stabilisés dans leur condition de salariés du secteur moderne, ils ont de moins en moins besoin des garanties traditionnelles d'entr'aide. Néanmoins, par crainte des représailles magiques, leurs dons augmentent avec le ruveau de lewt salake et, du moins chez ceux dont le profi ptof essionnel témoigne d'une insertion plus profonde dans le salariat, prennent la forme prédominante de billets de banque plutôt que de cadeaux en nature. Cette monétisation du don marque surtout les relations avec les oncles maternels; ces relations sont des plus tendues et ambiguës, ponctuées de peu de visites et de visites souvent non accompagnées de dons. Chez les travailleurs de profil professionnel n°I, lesquels restent les plus impliqués dans les affaires du village, le don garde davantage sa signification de symbole de solidarité sociale, en restant moins monétisé etmoins élevé et en n'augmentant pas avec le niveau du salaire. Tout comme dans le cas des visites, 1'analyse des dépenses de solidarité en relation avec le niveau scolaire des travailleurs et le profil professionnel de leurs père et oncle maternel découvre un aspect particulier de l'ambivalence de leurs comportements: les travailleurs avec une scolarité de six années et plus dépensent plus en dons, surtout sous forme de dons en argent; cette tendance s'accentue encore lorsque leur père ou leur oncle maternel a fréquente le marché du travail. Ainsi s'esquisse une sorte de convergence entre l'élite des travailleurs et leur parenté villageoise, comme s'ils cherchaient à valoriser leur réussite professionnelle sur le plan de la société ‘traditionnelle’. Dans l'ensemble cependant, prévaut la conclusion d'une distortion des rapports entre salariés et leur parenté à l'intérieur d'une ‘économie du don’ irrémédiablement compromise par la présence d'une monnaie moderne.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1972

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

REFERENCES

Ardener, E. and , S., and Warmington, W. 1960. Plantation and Village in the Cameroons. London: Oxford University Press.Google Scholar
Baeck, L. 1961. An Expenditure Study of the Congolese Evolués of Léopoldville. In Southall, A. (ed.), Social Change in Modern Africa. London: Oxford University Press, pp. 159–81.Google Scholar
Belshaw, C. 1965. Traditional Exchange and Modern Markets. Englewood Cliffs: Prentice-Hall.Google Scholar
Bettison, D. G., and Rigby, P. J. 1961. Patterns of Income and Expenditures, Blantyre-Limbe, Nyasaland. Rhodes-Livingstone Communication no. 20.Google Scholar
Caldwell, J. C. 1965. ‘Extended Family Obligations and Education: A Study of an Aspect of Demographic Transition amongst Ghanaian University Students’, Population Studies, xix. 2, 183–99.CrossRefGoogle Scholar
De Beaucorps, R. 1941. Les Basongo de la Luniungu et de la Gobari. Bruxelles: Memoire I.R.C.B., 10, 2.Google Scholar
Doutreloux, A. 1967. L'ombre des fétiches: société et culture Yombe. Louvain et Paris: Nauwelaerts.Google Scholar
Goddard, S. 1965. Town-Farm Relationship in Yorubaland. Africa, xxxv. 21–9.CrossRefGoogle Scholar
Gutkind, P. 1963. African Urban Family Life. The Hague: Mouton.Google Scholar
Gutkind, P. 1965. African Urbanism, Mobility, and the Social Network, in Piddington, R. (ed.), Kinship and Geographical Mobility, Leiden: Brill, pp. 4860.CrossRefGoogle Scholar
Harris, J. S. 1944. Some Aspects of the Economics of Sixteen Ibo Individuals. Africa, xiv. 302–35.CrossRefGoogle Scholar
Kay, G. 1960. A Social and Economic Study of Fort Rosebeny. Rhodes-Livingstone Communication no. 21.Google Scholar
Lux, A. 1971. The Network of Visits between Rural Wage-Earners and their Kinsfolk in Western Congo. Africa, xli. 109–28.CrossRefGoogle Scholar
Mauss, M. 1950. Sociologie et anthropologie. Paris: Presses Universitaires de France.Google Scholar
Mayer, P. 1962. Migrancy and the Study of Africans in Town. American Anthropologist, lxiv. 576–92.CrossRefGoogle Scholar
Mertens, J. 1935. Les Ba Dzing de la Kamtsha. Bruxelles: Memoire I.R.C.B., 5.Google Scholar
Philippart, L. 1920. L'Organisation sociale dans le Bas-Congo. Congo, 1920.Google Scholar
Piddocke, S. 1965. The Potlatch System of the Southern Kwakiutl: A New Perspective. Southwestern Journal of Anthropology, xxi. 244–64.CrossRefGoogle Scholar
Polanyi, K. 1944. The Great Transformation. New York: Rhinehart & Co.Google Scholar
Reader, D. H. 1961. The Black Man's Portion. Cape Town: Oxford University Press.Google Scholar
Southall, A. 1961. Kinship, Tribalism and Family Authority. In Southall, A. (ed.), Social Change in Modern Africa. London: Oxford University Press, pp. 3145.Google Scholar
Van Reeth, E. P. 1935 De rol van den moederlijken oom in de inlandsche familie. Bruxelles: Mémoire I.R.C.B., 5,1.Google Scholar