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Marriage and the Girl's Puberty Ceremony of the G/wi1 Bushmen

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

The G/wi Bushmen referred to in this article live in the Central Kalahari Game Reserve in the Bechuanaland Protectorate. Although the census of the Reserve is not yet complete, its permanent Bushman population is estimated as being 3,000, plus another 2,000 summer migrants. The Reserve is 20,115 square miles in extent and its Bushman inhabitants enjoy exclusive hunting rights, unrestricted except for a prohibition on the use of firearms and certain types of steel traps. The puberty ceremony described here was performed in the central portion of the Reserve. Although I have not had the fortune of a field-trip coinciding with another ceremony I had previously been told by members of three bands what would happen. This agreed in detail with what I saw. Later descriptions from all five bands of the vicinity do not differ, so this version is presumably representative of the ‘wild’ G/wi of the region. These Bushmen have had almost no contact with Europeans other than the personnel of the Bechuanaland Government Bushman Survey.

Résumé

LE MARIAGE ET LA CÉRÉMONIE DE LA PUBERTÉ DE LA JEUNE FILLE CHEZ LES BOSCHIMANS G/WI

Les Boschimans G/wi du Kalahari Central habitent en bandes qui sont généralement au nombre d'une quarantaine. Ces bandes ne sont pas des groupes de parenté, bien que chaque membre ait un lien quelconque de parenté avec au moins un autre membre. Chaque bande a son propre territoire, dont elle peut momentanément partager les biens avec une autre bande, à laquelle elle est alliée. Les membres nʼont pas de rang au sein de la bande et il nʼexiste aucune autorité établie ou fonction de chef.

Les G/wi se marient très jeunes; une jeune fille lorsquʼelle a sept à neuf ans et un garçon lorsquʼil a environ sept ans de plus. A ces âges, ils sont déjà capables de subvenir à leurs besoins mutuels — la jeune fille en cueillant des plantes alimentaires et le mari en chassant des animaux et en les prenant aux pièges. (Ces habilités sont plus longues à apprendre pour un garçon que celles pratiquées par la femme.)

Un mariage est une affaire sans formalités, marqué tout simplement par la mise en ménage du couple. De préférence, le mari et la femme doivent appartenir à la même bande ou une bande associée. Il y a des parents entre lesquels le mariage est défendu, et d'autres dont le mariage est considéré comme préférentiel, cette dernière considération étant effective principalement dans le choix d'une deuxième ou troisième épouse. La chose importante est que le mari et la femme doivent être faits pour s'entendre et être capables de vivre ensemble harmonieusement. Ils vivent avec les parents de la femme jusquʼà la naissance du premier ou deuxième enfant et Us peuvent alors s'en aller pour joindre la bande du mari (au cas où celle-ci serait différente) ou une bande complètement différente. Les premières années de leur mariage constituent une période d'épreuve pour s'assurer de leur compatibilité et de leur capacité de subvenir à leurs besoins réciproques. S'ils ne réussissent pas, le mariage est annulé.

Lorsque la menstruation commence chez une jeune fille, elle est tenue à l'écart dans une hutte, spécialement construite, où elle reste silencieuse et elle est censée ne pas être alimentée. Son mari rejoint les célibataires; il est dans un état vulnérable et il ne va pas à la chasse. Lorsque les périodes de sa femme sont terminées, il est ramené à la hutte d'isolement par les matrones de la bande. Elles rasent les têtes du couple d'après des dessins semblables et lavent leurs corps d'une façpn rituelle avec des tranches minces d'une racine spéciale. Ensuite, les femmes tatouent le couple. L'épouse est alors ‘ présentée ’ aux plantes alimentaires et au territoire de la bande et on la fait sortir de la hutte sous une averse imaginaire. On croit que ces procédés l'assurent d'une fourniture abondante de nourriture et d'eau.

En comparaison avec le schéma de van Gennep des rites de passage, la première et la deuxième étape de la cérémonie G/wi se confondent avec l'isolement de la jeune fille dans sa hutte et l'étape finale consiste en des rites qui l'unissent à son mari et l'incorporent dans la bande. Il n'y a aucun aspect qui suggère qu'il s'agit d'un rite de la fertilité. On attache de l'importance à l'unification du couple et à la réalisation de leurs rapports harmonieux l'un avec l'autre et avec le reste de la bande.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1963

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References

page 12 note 2 Officer-in-Charge, B.P. Government Bushman Survey.

page 12 note 3 The G/wi do not distinguish either band or family by distinctive terms; both are referred to simply as ‘my people ’, kigin khwena. There are also no fixed names for individual bands: one distinguishes them when necessary as ‘So-and-so's people ’, naming a common acquaintance, or the ‘Such-and-such people ’, naming a place.

page 14 note 1 Marshall, Lorna, ‘/Kung Bushman Bands ’, Africa, vol. xxx, no. 4, Oct. 1960, pp. 325–55.CrossRefGoogle Scholar

page 14 note 2 Shown as /uŋ on the map, p. 13.

page 15 note 1 Marshall, Lorna, ‘Marriage Among /Kung Bushmen ’, Africa, vol. xxix, no. 4, Oct. 1959, PP. 335–65, at pp. 352–3.CrossRefGoogle Scholar

page 15 note 2 Silberbauer, G. B., ‘Aspects of the Kinship System of the G/wi Bushmen of the Central Kalahari ’, S.A.J.S., vol. 57, no. 12, Dec. 1961, pp. 353–9.Google Scholar

page 16 note 1 Polyandry is also permitted. I have come across one case in which a woman, of very strong personality, divorced one husband and took another. She later took back the first husband and included him in the household. The two men have equal rights and live quite happily. The arrangement is not disapproved of in any way by the other members of their band.

page 16 note 2 Lorna Marshall, ‘Marriage Among /Kung Bushmen ’, pp. 345–8.

page 17 note 1 Ibid., p. 351.

page 17 note 2 Mead, M., Sex and Temperament in Three Primitive Societies, New York, Marrow, 1935.Google Scholar

page 17 note 3 Robert Dyson, quoted in Lorna Marshall, op. cit., p. 357, describes a somewhat similar procedure in which the proposal is made by the man by presenting the woman with a bow and arrow.

page 19 note 1 Like others working in the Kalahari, I am indebted to Dr. R. Storey for identification of plant foods, &c. Cf. his Some Plant Foods Used by the Bushmen in Obtaining Food and Water, Union of South Africa Botanical Survey Memoir No. 30, 1958.

page 21 note 1 Verbal communication from Nick England.

page 22 note 1 Tobias, P. V., ‘New Evidence and New Views on the Evolution of Man in Africa ’, S.A.J.S., vol. lvii, no. 2, Feb. 1961, p. 34.Google Scholar

page 22 note 2 van Gennep, Arnold, The Rites of Passage, London: Routledge & Kegan Paul, 1960. (Trans, Vizedomand, M. B.Caffee, G. L.Google Scholar ; foreword by S. T. Kimball.)

page 23 note 1 A. van Gennep, op. cit., p. 67.