Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
This is a preliminary report on the social and political significance of the rainshrines as an integrating force in Tonga society. In a sense it is a misnomer to refer to them as rain-shrines, for they are also appealed to on any occasion of general community disaster, such as epidemics or cattle plagues, but to the Tonga themselves the dominant aspect of the shrines is their efficacy in ensuring the proper rainfall.
LIEUX SACRÉS DES RITES DE LA PLUIE PARMI LES PLATEAU-TONGA DE LA RHODÉSIE DU NORD
Les Tonga se distinguent par une absence d'organisation sociale. Ils n'ont aucun état constitué, aucun système de fraternités d'âge, aucunes sociétés secrètes. La filiation se détermine en ligne utérine, mais le système de parenté n'est pas étroitement organisé. Les membres de la parenté étant dispersés au gré de leur bon plaisir, celle-ci ne forme pas corps constitué dans la vie quotidienne, et la population des villages change constamment. Seuls les rites de la pluie rassemblent des petits groupes de villages en une activité collective imposant une organisation à l'égard de laquelle les délits sont punis. Les journées consacrées aux rites étaient jadis déclarées période de ‘paix générale’ dans le secteur, et des amendes étaient parfois imposées à ceux qui s'absentaient des cérémonies. Les lieux sacrés ne sont pas organisés en système hiérarchique, chacun d'eux desservant un secteur restreint, quasiautonome. Ils prennent la forme soit de petites cabanes, soit d'objets naturels tels que des arbres creux ou les esprits contrôlant la pluie sont censés demeurer, mais il ne semble pas que certains esprits demeurent dans des lieux spéciaux. Les rites sont simples—les participants boivent une bière spécialement brassée, chantant des cantiques de la pluie, et le sacrifice d'un poulet à l'autel est suivi d'un festin de communion. En général, les lieux sacrés ont été fondés par des ‘faiseurs de pluie’ notoires par le passé, et la direction des rites est confiée à des membres de sa famille. Certains lieux sacrés ont été fondés pour commémorer des personnages illustres, et les chefs modernes s'identifient souvent avec un lieu sacré pour consolider leur autorité.
1 I collected the data for this paper in the year September 1946-September 1947, as a research officer of the Rhodes-Livingstone Institute. I am returning to the Tonga during 1948, and therefore the conclusions presented here are only tentative. My thanks are due to Dr. Max Gluckman for discussing this paper with me, and offering a number of suggestions. It was read before the Royal Anthropological Institute in January 1948.
2 The Ila-speaking Peoples of Northern Rhodesia.