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Published online by Cambridge University Press: 30 October 2017
page 497 Note 1. Histoire de l'antique Confrérie… fondée en l'an 1188. Béthune, C. Basin, 1934 ; in-8°, X-534 p., 30 pl.
page 497 Note 2. Pirenne, Guilds, 210, col. 1 (Seligman, Encyclopsedia of the social sciences, t. VII).
page 497 Note 3. Guesnon, Le registre de la confrérie des jongleurs et bourgeois d'Arras, p. 464 (C. R. ds l'Académie des Inscriptions, 1899). D'après Bibl. Nat., ms. franc, 8541. Le catalogue des mss. franc. (Catal. suppl. franc., t. I) porte à tort la date initiale de 1199. — Comme unions d'Arras, sans doute antérieures à la Charité de Béthune, on peut joindre à la confrérie des jongleurs des caritales indiquées par Guiman dans son Cartulaire au dernier tiers du XIIe siècle et dont l'origine doit être plus ancienne. Cf. G. Des Marez, La première étape de la formation corporative. L'entr'aide dans Bull. del'Acad. royale de Belgique. Classe des Lettres…, 1927, p. 438-439 ; tir. à part, p. 28-29). Mais la Charité de Béthune parait rester la plus ancienne association de la Flandre française connue à une date déterminée.
page 498 Note 1. Ce doublet ne se présente pas, en somme, que dans les associations purement religieuses, puisque, d'une façon naturelle, elles se composent, en principe, exclusivement d'une « chandelle » ; cependant, même dans ce genre d'unions, existe toujours une partie « réelle », en fait charitable, mutualiste, les secours aux membres pauvres, correspondant à la « charité » des autres corps.
page 498 Note 2. Sur ces rapports du métier professionnel et de la confrérie religieuse, on peut consulter Billioud, De la confrérie à la corporation… en Provence… (cf. Annales, t. III, 1931, p. 471).
page 498 Note 3. D'après des recherches personnelles faites aux Arch. comm. de Béthune, (reg. HH7).
page 498 Note 4. Nous devons dire d'ailleurs que ces distinctions et explications sont, en partie du moins, spécieuses. En fait, ces trois termes, dans la langue souvent imprécise comme pléonastique du moyen âge, s'emploient les uns avec, ou pour, les autres, d'une façon simultanée comme séparée ; en principe, cependant, les différences, et les définitions, que nous essayons de signaler et de donner, semblent mériter d'être faites, car le texte de 1435, que nous reproduisons ci-après, parait bien montrer qu'elles correspondent à quelque réalité. — Dans la présente association, jusqu'au XVIe siècle on emploie exclusivement le terme de « carité ». Ce mot de « confrérie » n'apparaîtra qu'ensuite : simple question de fait ou de hasard. — Le sens fondamental, le plus général, du mot « confrairie » est celui d'association — comme on dit actuellement « mes chers confrères » ; en fait, d'association d'esprit religieux surtout.
page 499 Note 1. L'auteur fait d'ailleurs remarquer, non sans probabilité, semble-t-il, que les statuts primitifs de la Confrérie n'ont pu qu'être soumis au seigneur de Béthune, Robert V et approuvés par lui (p. 50).
page 499 Note 2. Un chapitre de l'ouvrage de Mr l'abbé Guilbert a pour titre : « Quelques mots sur les confréries de charitables aux environs de Béthune » (p. 385-391). — Mrs Besnier, Archiviste du Pas-de-Calais, et Baudot, Archiviste de l'Eure, veulent bien me signaler l'existence d'associations analogues très nombreuses dans la Normandie, mais elles ne semblent pas être — documentairement — connues avant la seconde moitié du XIVe siècle (1358 à Kouen), bien qu'on les fasse remonter beaucoup plus haut parfois. « Au XVIIIe siècle et au début du XIXe, presque toutes les paroisses du Lieuvin, du Roumois, de l'Evrecin et du Vexin avaient leurs confréries. Il y en a encore une cinquantaine en fonctions actuellement dans l'Eure ; il y en a aussi quelques-unes dans le Calvados » (selon Mr Baudot). — Nous nous bornons à cette province.
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