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Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
Voici le second volume de l'œuvre monumentale entreprise en 1928 par la London School of Economies and Political Science, sous la direction de sir H. Llowellyn Smith et consacrée à la vie et au travail de Londres. Il se présente avec la même abondance de documentation, le même souci de précision et de clarté, le même effort pour expliquer et pour comparer. On doit dès maintenant proposer l'ouvrage comme un modèle d'enquête économique et sociale, comme une source précieuse des faits bien contrôlés. Il concerne plusieurs groupes d'industries qui ne représentent pas tout à fait la moitié des ouvriers de Londres : le bâtiment (205 540 ouvriers) et la construction mécanique (268 490 ouvriers) où la main-d'oeuvre est, en grande partie, masculine ; le service domestique où elle est, en grande partie, féminine (342 000 personnes) ; le travail du port et des docks (36 486 en 1929-1930), remarquable par un chômage chronique ; et enfin les industries dont Charles Booth disait que, concentrées dans l'East London, elles y étaient associées avec la pauvreté : meubles et travail du bois (47 460 ouvriers dans le Greater London), vêtement (137 120), chaussures (11 990).
page 481 note 1. The New Survey of London Life And Labour. Volume II. London Industries, I. London, King and Son, 1931 ; in-8°, XV-492 p. ; prix. 17 s. 6 d. Sur le premier volume, cf. Annales, t. III, 1931, p. 584 et suiv.