1. Guillain, Robert, Japon troisième grand, Paris, Seuil, 1969 Google Scholar ; Kahn, Herman, The Emerging Japanese Superstate, Hudson Institute, 1970.Google Scholar
2. En France, les deux meilleures études à cette époque restent Brochier, Hubert, Le miracle économique japonais, Paris, Calmann-Lévy, 1970 Google Scholar et Sautter, Christian, Japon : le prix de la puissance, Paris, Seuil, 1973.Google Scholar
3. Dans cette veine, voir notamment Karel Van Wolferen, The Enigma of Japanese Power,1989, trad. frse, L'énigme de la puissance japonaise, le peuple et la politique dans une nation sans État,Paris, Laffont, 1990.
4. Cf. par exemple Vooel, Ezra, Japan as Number one, Lessons for America, Harvard, 1979 Google Scholar ; trad. frse, Le Japon médaille d'or,Paris, Gallimard, 1983.
5. Sur ces questions, voir Pioeot, Jacqueline, « Les Japonais peints par eux-mêmes, esquisse d'un autoportrait », Le Débat, n° 23, janvier 1983, pp.19–33.Google Scholar
6. Chie Nakane, Japanese Society,1970 ; trad. frse, La société japonaise,Paris, Armand Colin, 1974.
7. L'ouvrage de Michio Morishima est d'abord paru en anglais sous le titre Why has Japan « succeeded » ?,Cambridge UP, 1982. Dans sa version française, il est curieusement devenu Capitalisme et confucianisme, technologie occidentale et éthique japonaise,Paris, Flammarion, 1987. Une version autrement argumentée et tout en finesse du rapport de la culture chinoise au développement économique est malheureusement passée trop inaperçue, Vandermeersch, Léon, Le nouveau monde sinisé, Paris, PUF, 1986 Google Scholar
8. On retiendra par exemple Lesage, Jean-Loup, Les grandes sociétés de commerce au Japon, les Shosha, Paris, PUF, 1983 Google Scholar ; Johnson, Chalmers, MITI and Japanese Miracle, The Growth of lndustrial Policy, 1925-1975, Tokyo, Tuttle, 1986.Google Scholar
9. A vrai dire, un premier essai de réflexion allant dans ce sens avait eu lieu en France mais sans lendemains immédiats « Le Japon, mode ou modèle », numéro spécial de la Revue française de Gestion,n° 27-28, 1980. C'est l'essai de Coriat, Benjamin, Penser à l'envers, Travail et organisation dans l'entreprise japonaise, Paris, Christian Bourgois, 1991 Google Scholar, qui, le premier, attire en France l'attention sur le modèle Toyota d'organisation du travail. Voir aussi « Japon, nouveaux défis », numéro spécial de Sociologie du Travail,XXXIII 1/91 ; Hirata, Helena Sumiko éd., Autour du « modèle » japonais, automatisation, nouvelles formes d'organisation et de relations du travail, Paris, L'Harmattan, 1992 Google Scholar ; Womack, James P., Jones, Daniel T., Roos, Daniel Le système qui va changer le monde, Paris, Dunod, 1992.Google Scholar Dans les années 1980, des économistes et des sociologues japonais avaient, dans des travaux traduits en anglais, évoqué la nécessité de travailler dans cette voie cf. par exemple, Aoki, Masahiko, The Economie Analysis of the Japanese Firm, Amsterdam, 1984 Google Scholar ; Koike, Kazuo, Understanding Industrial Relations in Modem Japan, Londres, Macmillan, 1988 Google Scholar ; l'ouvrage de Ohno Tai'ichi, l'ingénieur de Toyota, a été publié en japonais en 1978, Toyota seisan hôshiki(le système de production Toyota), Daiyamondosha, Tokyo, et traduit en français Taiichi Ohno, L'esprit Toyota,Paris, Masson, 1989. A cette bibliographie sommaire, on ajoutera certains numéros des Actes du Gerpisa, réseau international( grouped'études et de recherche permanent sur l'industrie et les salariés de l'automobile), notamment le n° 4, « La mondialisation de l'industrie automobile japonaise », avril 1992, le n° 6, « Des réalités du toyotisme », février 1993 ainsi que le n° 8, « Un nouveau toyotisme ? », nov. 1993.
10. Sur ces questions, la littérature est fort abondante. Par exemple, Shingo, Shigeo, Maîtrise de la production et méthode Kan-ban, le cas Toyota, Paris, Organisation, 1983 Google Scholar ; Mizuno, Shigeru, La maîtrise pleine et entière de la qualité, Paris, Economica, 1990 Google Scholar ; Shingo, Shigeo, La production sans stock, Paris, Organisation, 1990.Google Scholar
11. Kazuo Koike, Understanding Industrial Relations in Modem Japan, op. cit.,p. 177.
12. Cf. Masanori Hanada, « L'entreprise japonaise et la gestion des ressources humaines », Cipango,numéro 2, février 1993.
13. D'où d'ailleurs l'appel grandissant depuis la fin des années 1980, dans les secteurs retardataires sur le plan de l'investissement technologique (bâtiments et travaux publics en particulier), à de la main-d'oeuvre immigrée originaire pour la plupart d'Asie du Sud-est ou d'Iran.
14. On limitera immédiatement l'enthousiasme de certains en les renvoyant à l'ouvrage d'un « établi » au début des années 1970, Kamata, Satoshi, Toyota, l'usine du désespoir, Paris, Éditions ouvrières, 1976.Google Scholar
15. Benjamin Coriat dans H. S. Hirata éd., Autour du « modèle » japonais, op. cit.,p. 94.