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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Bailey W. Diffie est un historien nord-américain combatif et raisonneur. Son récent livre, qui embrasse tout le passé colonial de l'Amérique espagnole, mérite assurément attention, même si nous ne partageons pas ses façons de voir ou de prouver. C'est un livre qui a le grand mérite de faire penser.
Bailey W. Diffie s'efforce en effet de nous signaler dans l'historiographie étrangère (anglaise, américaine et française) consacrée à l'Amérique ibérique un vrai « complexe » qu'on pourrait résumer à peu près de la façon suivante : l'Indien, aux yeux de ces historiens étrangers et partiaux, a été merveilleux à l'intérieur de la zone « latine »; l'Espagnol, par contre, a été cruel, rapace, cupide… Quant à l'étranger qui juge les relations entre les deux (le colonisateur et le colonisé), il est un modèle, même quand il se présente sur la scène de l'histoire vivante du nouveau monde dans le rôle du boucanier transformé alors en héros (p. 6 et 109).
page 475 note 1. Bailey W., Diffie, avec la collaboration de diffie, J. Wbitfield, Latin American Civilization. Colonial Period. Harrisburg, Stackpole Sons, 1945, VIII–812 p.Google Scholar, ill. et cartes.
page 477 note 1. « The Landless Encomienda » dans The Hispanic American Historical Review, XXVI, 4, nov. 1942, p. 765-774.
page 477 note 2. Nous no comprenons pas, ce que veut dire l'auteur dans cette phrase que nous reproduisons littéralement : « Once the System was well established, each Indian settler would receive one lot, each European two, t'hrea or four, the priest five, and the military commander three » (p. 72). Et la source n'est pas citée.
page 477 note 3. L'auteur présente une critique importante, il est vrai, au sujet des chemini incas : il estime qu'ils répondirent seulement aux nécessités du trafic à pied. Il fait ressortir ensuite les innovations fondamentafes introduites par les Espagnols, telles que les bêtes de somme et les grands bateaux.