Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
1. Fort heureusement, Jacoby a l'esprit très critique. Bien qu'il s'en défende, sa bête noire est Gaston Recoura (Les Assises de Romanie. Étude critique, avec une introduction et des notes, Paris, 1930). Les conclusions de Jacoby « sont diamétralement opposées » à celles de ce dernier, dont l'édition est loin « d'être satisfaisante » (pp. 15 et 16, n. 3).
2. Il note, en passant, que le terme « Assise » est ambigu.
3. Ils vont de 1423 au xviiie siècle. Les Assises nous sont parvenues en dialecte vénitien. Leur rédacteur est « souvent indécis, embarrassé et hésitant ».
4. De celui-ci, par exemple : Texte des Assises (art. 29) « Lo signor puo constrenzer lo suo feudatario a recever cavalarie (…) », traduit comme suit : « Le seigneur peut contraindre son feudataire à recevoir de la cavalerie (…) », au lieu de : « Le seigneur peut contraindre son feudataire à recevoir la chevalerie (…) ».
5. G. Recoura, J. Longnon, A. Topping. Sans oublier les observations que j'ai présentées dans un volume publié en octobre 1970 et que Jacoby n'a pas pu connaître, de même que j'ignorais son effort (R. Boutruche, Seigneurie et féodalité, II, 359-367).