Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
On peut déplorer à juste titre (comme le fait, dès les premières lignes, l'auteur du livre que nous analysons), qu'aucune étude n'ait été consacrée à la vie et à l'œuvre de Francisco de Los Cobos. En 1941, Gonzalez Palencia le regrettait déjà, car c'est, disait-il, un personnage ce digne d'inspirer une monographie, où apparaîtrait le labeur titanique du ministre sur qui Charles - Quint faisait reposer le poids de l'administration du pays ». En dehors d'Espagne, il est vrai, Walser, il y a déjà un certain temps, a fourni sur Cobos un travail bref, mais sérieux. Notre compatriote, Luisa Cuesta, à l'occasion du dernier centenaire de la mort de l'empereur, nous a donné quelques pages de l'ouvrage qu'elle prépare. Dans le présent livre, intitulé Francisco de los Cobos, secretary of the Emperor Charles V, Hayward Keniston a donc réparé une lacune, en utilisant des sources inédites abondantes, dispersées, et toute une série de renseignements contemporains. Une fois de plus, un historien étranger nous donne une leçon : qu'elle soit la bienvenue.
page 146 note 1. University of Pittsburgh, 1958.
page 147 note 1. Voir lettre d'Aranjuez, de 1543, dans Walser, , Ber. u. Stud. , II, 1932, p. 275.Google Scholar
page 147 note 2. Brandi, K., « Die Testament… », Ber. u. Stud. , XII, 1935, p. 68.Google Scholar
page 147 note 3. Cedillo, Cisneros, II, p. 82 et ailleurs.
page 148 note 1. Walser, Die spanUchen Zentralbehoerden und der Staatsrat Karl V Gôttingen, 1951, p. 260-261.
page 149 note 1. Palencia, Gonzalez, Vida y obras de Don Diego Hurtado de Mendoza, Madrid, I, 128, p. 133–135 Google Scholar; et, du même, Don Luis de Avilay Zufiiga, Madrid, 1932, p. 57, 60, 68, 70.
page 151 note 1. Palencia, Gonzalez, Luis Avila y Zuniga, Madrid, p. 70.Google Scholar
page 151 note 2. Brandi, II, p. 378.
page 152 note 1. « Die Uberlieferung der Akten », Ber. u. Stud., cahier VII.