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J. P. Gutton, L'État et la mendicité dans la première moitié du XVIIIe siècle, Auvergne, Beaujolais, Forez, Lyonnais, Centre d'Études Foreziennes, 1973, 248 p.

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Roger Chartier
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Abstract

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Type
Révisions
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 30 , Issue 2-3 , June 1975 , pp. 297 - 300
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1975

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References

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2. A suivre l'exemple provençal, le geste du legs aux hôpitaux ne progresse guère en ville, sauf à Arles et Toulon, et recule fortement dans les campagnes pendant les décennies 1720-1740, d'après Vovelle, M., Piété baroque et déchristianisation en Provence au XVIIIe siècle, Paris, Pion, 1973, pp. 240–257 Google Scholar, en particulier planches 43 et 44.

3. Bloch, C., L'assistance et l'Etat à la veille de la Révolution (1764-1789), Paris, 1908, pp. 157–178 Google Scholar.

4. Entre août 1724 et décembre 1725 les mendiants arrêtés représentent 68,5 % des entrées à la Charité de Saint-Étienne, entre 1726 et 1731 seulement 17,3 96 contre 82,7 96 aux pauvres se présentant volontairement, d'après le tableau de J.-P. Gutton, p. 101.

5. Les réalités semblent un peu différentes en Basse-Normandie, d'après P. Crepillon, « Un ‘gibier des prévôts'. Mendiants et vagabonds au XVIIIe siècle entre la Vire et la Dives 1720-1789 », dans Annales de Normandie, 1967, n° 3, pp. 223-252.

6. J.-P. Gutton donne en annexe, pp. 231- 240, un extrait pour la fin de 1724 des deux registres d'entrées à la Charité de SaintÉtienne. Le premier, qui sert de base aux états mensuels envoyés à l'Hôpital général de Paris, cèle ou modifie les fugues et les récidives que mentionne le second destiné aux seuls directeurs de l'hôpital.

7. A Paris, les rébellions contre les archers de l'Hôpital général sont fort fréquentes, cf. GUTTON, J.- P., «Les mendiants dans la société parisienne au début du XVIIIe siècle », dans Mélanges d'Histoire André Fugier, Cahiers d'Histoire, t. XIII, 2, 1968, pp. 131–141 Google Scholar.

8. La pyramide des âges des mendiants enfermés à la Charité de Saint-Étienne entre 1724 et 1733 révèle la nette prépondérance des adolescents et des vieillards : de 0 à 9 ans : 9 %, de 10 à 19 ans : 37 96, de 20 à 59 ans : 16 96, plus de 60 ans : 38 %, d'après les chiffres donnés par J.-P. Gutton, p. 203.

9. Gille, B., Les sources statistiques de l'histoire de France, des enquêtes du XVIIe siècle à 1870, Genève-Paris, 1964, pp. 33–34 et 78-80Google Scholar.