Published online by Cambridge University Press: 04 May 2017
La reprise de l’urbanisation et la croissance des villes, qui reposent sur une immigration massive, ont entraîné une expansion considerable de la superficie urbaine entourée par le circuit des murailles successives à partir du XIe et jusqu’au XIVe siècle. L’essor démographique a suscité avant tout une augmentation formidable des besoins en constructions nouvelles pour répondre à la demande massive de logements. L’article examine les modalités contractuelles et les conséquences juridiques et sociales des processus d’urbanisation ; il cherche également à identifier les promoteurs de l’expansion urbaine, mettant en relief le rôle majeur joué par les établissements ecclésiastiques et les grands propriétaires laïcs dans la mise en oeuvre des lotissements ainsi que le contrôle voire la programmation de l’expansion par les autorités communales aux XIIIe et XIVe siècles.
The urbanisation taking-off and the growth of towns, both due to massive immigration, caused a considerable expansion of the city sizes surrounded by successive town walls from the 11th century up to 14th century. The demographic growth caused mainly a huge increase of the needs in new buildings in order to face the massive requirement in housing. The article studies the contract processes and the consequences in law and society of the urbanisation process; it also tries to identify their developers; the article highlights the major part played by the Church, and the rich lay landowners in the realisation of the new developments as well as the control and the town planning development through the townhall authorities, in the 13th and 14th centuries.
1- Goff, Jacques le, La civilisation de l’Occident médiéval, Paris, Arthaud, 1964, p. 106 Google Scholar.
2- Voir d’une manière générale l’ouvrage de Bairoch, Paul, Batou, Jean et ChÈvre, Pierre, La population des villes européennes. Banque de données et analyse sommaire des résultats, 800-1850, Genève, Droz, 1988, pp. 254–259 Google Scholar: les seuls pays où le taux d’urbanisation dépasse 20% vers 1300 sont la Belgique (22,4% pour une population urbaine estimée à 280 000 habitants), l’Espagne (21,5%; 1 720 000 citadins) et l’Italie (20,8%; 2 290 000 citadins) ; pour plus de détails et des estimations légèrement différentes : Pinto, Giuliano, « Dalla tarda antichità alla metà del XVI secolo », in Del Panta, L., Livi Bacci, M., Pinto, G. et Sonnino, E., La popolazione italiana dal Medioevo a oggi, Rome-Bari, Laterza, 1996, pp. 15–71, ici pp. 42–44 Google Scholar; Giuliano Pinto et Eugenio Sonnino, « L’Italie », in J.-P. Bardet et J. DupáQUIER (dir.), Histoire des populations de
3- Voir en premier lieu Goff, Jacques le, « Ville », in J. le Goff et J.-C. Schmitt (dir.), Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval, Paris, Fayard, 1999, pp. 1183–1200 Google Scholar. D’une bibliographie considérable, on citera seulement, pour le haut Moyen Âge, GIAN PIETRO BROGIOLO et SAURO GELICHI, La città nell’alto medioevo italiano. Archeologia e storia, Rome-Bari, Laterza, 1998 ; pour la période suivante, Yves Renouard, Les villes d’Italie de la fin du Xe siècle au début du XIVe siècle, nlle éd. par Philippe Braunstein, Paris, SEDES, 1969 ; plus récemment, Maurice Aymard, « La Méditerranée chrétienne et l’essor du monde moderne (XIIIe-XVIIIe siècles). Espace et économie urbaine : métropoles, mégapoles, mégalopolis », in Nicolet, C., Ilbert, R. et Depaule, J.-C. (dir.), Mégapoles méditerranéennes. Géographie urbaine rétrospective, Paris, Maisonneuve et Larose/ Maison méditerranéenne des sciences de l’homme/École française de Rome, 2000, pp. 104–116 Google Scholar ; Crouzet-Pavan, Élisabeth, Enfers et paradis. L’Italie de Dante et de Giotto, Paris, Albin Michel, 2001, pp. 253–290 Google Scholar, et Vigueur, Jean-Claude Maire, « L’essor urbain dans l’Italie médiévale : aspects et modalités de la croissance », in Europa en los umbrales de la crisis (1250-1350), XXI Semana de estudios medievales (Estella, 1994), Pampelune, 1995, pp. 171–204 Google Scholar (également paru sous le titre : « Pour une histoire urbaine de l’Italie médiévale : quelques éléments de synthèse », in Biget, J.-L. et Hervé, J.-C. (éds), Panoramas urbains. Situation de l’histoire des villes, Fontenay-Saint-Cloud, éditions de l’ENS, 1995, pp. 235–274 Google Scholar).
4- Ginatempo, Maria et Sandri, Lucia, L’Italia delle città. Il popolamento urbano tra Medioevo e Rinascimento (secoli XIII-XVI), Florence, Le Lettere, 1990, ici le tableau p. 224.Google Scholar
5- Cammarosano, Paolo, Italia medievale. Struttura e geografia delle fonti scritte, Rome, La Nuova Italia Scientifica, 1991 Google Scholar. En ce qui concerne la démographie urbaine, voir en dernier lieu Hubert, Étienne, « Sources et méthodes pour l’évaluation de la population des villes au Moyen Âge », in Nicolet, C., Ilbert, R. et Depaule, J.-C. (dir.), Mégapoles méditerranéennes…, op. cit., pp. 660–684 Google Scholar. L’archéologie apporte également ses méthodes et ses résultats à l’étude de l’expansion urbaine, par exemple dans le cas de Brescia où des traces de lotissements réalisés au XIIe siècle ont été mises au jour : cf. Brogiolo, Gian Pietro, « Urbanistica ed edilizia nei quartieri orientali di Brescia nel XII secolo », in de Minicis, E. et Guidoni, E. (éds), Case e torri medievali, I, Rome, Edizioni Kappa, 1996, pp. 22–27 Google Scholar.
6- Pardo, Vittorio Franchetti, Storia dell’urbanistica. Dal Trecento al Quattrocento, Bari, Laterza, 1982 Google Scholar; Heers, Jacques, « En Italie centrale : les paysages construits, reflets d’une politique urbaine », in Maire Vigueur, J.-C. (éd.), D’une ville à l’autre : structures matérielles et organisation de l’espace dans les villes européennes (XIIIe-XVIe siècle), Rome, École française de Rome, 1989, pp. 279–322 Google Scholar; ID., « Les villes d’Italie centrale et l’urbanisme : origines et affirmation d’une politique (environ 1200-1350) », Mélanges de l’École française de Rome, Moyen Âge, 101, 1989, pp. 67–93 CrossRefGoogle Scholar; Boucheron, Patrick, Le pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan (XIVe-XVe siècles), Rome, École française de Rome, 1998 CrossRefGoogle Scholar; Crouzet-Pavon, Élisabeth (études réunies par), Pouvoir et édilité. Les grands chantiers dans l’Italie communale et seigneuriale, Rome, École française de Rome, 2003 Google Scholar.
7- Pour Pise, voir Beloch, Karl Julius, Storia della popolazione d’Italia, Florence, Le Lettere, 1994, p. 288 Google Scholar, corrigé par Tangheroni, Marco, « Demografia e storia nella Pisa medievale: lo stato della questione », Rassegna volterrana, 56, 1980, pp. 107–115, ici p. 108Google Scholar. Pour Florence, É. Crouzet-Pavan, , Enfers et paradis…, op. cit., p. 262 Google Scholar, et Maire Vigueur, J.-C., « L’essor urbain… », art. cit., pp. 176–177 Google Scholar, alors que Fanelli, Giovanni, Firenze, Rome-Bari, Laterza, «Le città nella storia d’Italia », 1980, p. 35, donne 430/480 haGoogle Scholar.
8- Ricci, Giovanni, Bologna, Rome-Bari, Laterza, «Le città nella storia d’Italia », 1980, pp. 20–23 Google Scholar et, pour la datation au Bas-Empire, Brogiolo, G. P. et Gelichi, S., La città nell’alto medioevo…, op. cit., pp. 55–76, ici pp. 55-56Google Scholar.
9- Gibson, Sheila et Ward-Perkins, Brian, « The surviving remains of the leonine walls », I-II, Papers of the British School at Rome, 47, 1979, pp. 30–57 et 51, 1983, pp. 222- 239CrossRefGoogle Scholar; Hubert, Étienne, Espace urbain et habitat à Rome du Xe siècle à la fin du XIIIe siècle, Rome, École française de Rome/Istituto storico italiano per ilMedio Evo, 1990, pp. 64–65 Google Scholar.
10- Voir respectivement Pinto, G., « Dalla tarda antichità… », art. cit., pp. 27–28 Google Scholar, et Bianchi, Luciano Grossi et Poleggi, Ennio, Una città portuale del Medioevo. Genova nei secoli X-XVI, Gênes, SAGEP, 1987, pp. 33–40 Google Scholar.
11- Hudson, Peter, Archeologia urbana e programmazione della ricerca: l’esempio di Pavia, Florence, All’Insegna del Giglio, 1981, pp. 30 et 33.Google Scholar
12- Voir en général Pinto, G., «Dalla tarda antichità… », art. cit., p. 23 Google Scholar, et Renouard, Y., Les villes d’Italie…, op. cit., p. 150 Google Scholar; pour quelques cas particuliers : Racine, Pierre, Plaisance du Xe siècle à la fin du XIIIe siècle : essai d’histoire urbaine, Lille, Atelier de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 1980, t. 2, p. 618 Google Scholar; Grohmann, Alberto, Perugia, Rome-Bari, Laterza, «Le città nella storia d’Italia», 1981, p. 24 Google Scholar; Delumeau, Jean-Pierre, Arezzo. Espace et sociétés, 715-1230, Rome, École française de Rome, 1996, p. 802 Google Scholar.
13- Pinto, G., « Dalla tarda antichità… », art. cit., p. 28 Google Scholar; Hudson, P., Archeologia urbana…, op. cit., p. 33 Google Scholar, et Fanelli, G., Firenze, op. cit., pp. 9–11 Google Scholar.
14- Voir respectivement Andenna, Giancarlo, « Honor et ornamentum civitatis. Trasformazioni urbane a Novara tra XIIIe XVI secolo », in Tomea Gavazzoli, M. L. (éd.), Museo Novarese. Documenti, studi e progetti per una nuova immagine delle collezioni civiche, Novare, Comune di Novara/Istituto Geografico De Agostini, 1987, pp. 50–73 Google Scholar, et Delumeau, J.-P., Arezzo…, op. cit., pp. 794 et 901Google Scholar.
15- Heers, Jacques, « Urbanisme et structure sociale à Gênes au Moyen Âge », in Studi in onore di Amintore Fanfani, I, Milan, Giuffrè, 1962, pp. 369–412 Google Scholar; Poleggi, Ennio et Cevini, Pietro, Genova, Rome-Bari, Laterza, «Le città nella storia d’Italia», 1981, pp. 24 et 34Google Scholar.
16- Garzella, Gabriella, Pisa com’era: topografia e insediamento dall’impianto tardoantico alla città murata del secolo XII, Naples, GISEM/Liguori Editore, 1990, pp. 161–207 Google Scholar; Tolaini, Emilio, Pisa, Rome-Bari, Laterza, «Le città nella storia d’Italia », 1992, pp. 51–55 Google Scholar : l’enceinte du milieu du siècle enferme 114 ha au nord de l’Arno, le périmètre est également délimité au sud du fleuve où les travaux sont commencés dès le milieu du XIIe et se poursuivent jusqu’à la fin du XIIIe siècle.
17- Varanini, Gian Maria, « L’espansione urbana di Verona in età comunale: dati e problemi », in Rossetti, G. (éd.), Spazio, società, potere nell’Italia dei Comuni, Naples, GISEM/Liguori Editore, 1986, pp. 1–25, ici p. 12Google Scholar.
18- Albini, Giuliana, « Evoluzione della popolazione e trends demografici (secoli XIXV) », in Della Peruta, F. (dir.), Storia illustrata di Milano, Milano antica e medievale, vol. 2, Milan, Elio Sellino Editore, 1992, pp. 381–400, ici p. 387Google Scholar.
19- Hyde, John Kenneth, Padova nell’età di Dante. Storia sociale di una città-stato italiana, Trieste, LINT, [1966] 1985, p. 46 Google Scholar.
20- Ricci, G., Bologna, op. cit., pp. 62–65 Google Scholar. La ville entourée par les murs des XIIIe et XIVe siècles comprenait encore 27 ha de jardins en 1888 : Pini, Antonio Ivan, « Pro blemi di demografia bolognese del Duecento », Atti e memorie della Deputazione di storia patria per le province di Romagna, XVII-XIX, 1965-1968, pp. 147-222, ici p. 169 Google Scholar.
21- Bortolotti, Lando, Siena, Rome-Bari, Laterza, «Le città nella storia d’Italia », 1983, pp. 28–30 Google Scholar.
22- Bianchi, L. G. et Poleggi, E., Una città portuale…, op. cit., p. 116 Google Scholar; Poleggi, E. et Cevini, P., Genova, op. cit., p. 65 Google Scholar. Seulement 110 ha pour Heers, Jacques, Gênes au XVe siècle. Activité économique et problèmes sociaux, Paris, SEVPEN, 1961, p. 37 Google Scholar.
23- Grohmann, Alberto, Assisi, Rome-Bari, Laterza, «Le città nella storia d’Italia », 1989, p. 49 Google Scholar.
24- Hubert, Étienne, « Rome au XIVe siècle. Population et espace urbain », Médiévales, 40, 2001, pp. 43–52 CrossRefGoogle Scholar.
25- Cf. Pinto, G., « Dalla tarda antichità… », art. cit., p. 29 Google Scholar; Beltrami, Daniele, Storia della popolazione di Venezia dalla fine del secolo XVI alla caduta della Repubblica, Padoue, A. Milani, 1954, p. 33 Google Scholar pour la superficie de la ville aux XVIe et XVIIe siècles. Sur la bonification vénitienne, cf. Crouzet-Pavan, Élisabeth, « Sopra le acque salse ». Espaces, pouvoir et société à Venise à la fin du Moyen Âge, Rome, École française de Rome/ Istituto storico italiano per il Medio Evo, 1992, pp. 57–139 Google Scholar.
26- Cf. Dollinger, Philippe, « Le chiffre de la population de Paris au XIVe siècle : 210 000 ou 80 000 habitants ? », Revue historique, 216, 1956, pp. 35–44, ici p. 38Google Scholar.
27- Cf. Hubert, É., « Sources et méthodes… », art. cit., et Pini, Antonio Ivan, « Fonti e metodi per la storia demografica italiana dei secoli XIII-XV », in ID., Città medievali e demografia storica. Bologna, Romagna, Italia (secc. XIII-XV), Bologne, CLUEB, 1996, pp. 15–34 Google Scholar.
28- Albini, G., « Evoluzione della popolazione… », art. cit., pp. 387–389 Google Scholar; chiffre récusé par Maire Vigueur, J.-C., « L’essor urbain… », art. cit., p. 173 Google Scholar.
29- Estimation établie sur la base des 30 000 hommes aptes au service militaire (de vingt à soixante ans) en 1338 : voir Lane, Frederic C., Venice. A maritime republic, Baltimore-Londres, The Johns Hopkins University Press, 1973, p. 18 Google Scholar; Mueller, Reinhold C., « Peste e demografia. Medioevo e Rinascimento », in Venezia e la peste, 1348-1797, Venise, Marsilio, 1979, pp. 93–96, ici p. 94Google Scholar.
30- Roncière, Charles Marie de la, Prix et salaires à Florence au XIVe siècle (1280- 1380), Rome, École française de Rome, 1982, pp. 629–636 Google Scholar; chiffres légèrement différents chez Fiumi, Enrico, « La demografia fiorentina nelle pagine di Giovanni Villani », Archivio storico italiano, CVIII, 396, 1950, pp. 78–158, ici pp. 105-106Google Scholar.
31- Varanini, Gian Maria, « La popolazione di Verona, Vicenza e Padova nel Duecento e Trecento: fonti e problemi », in Comba, R. et Naso, I. (éds), Demografia e società nell’Italia medievale. Secoli IX-XIV, Cuneo, Società per gli Studi storici della Provincia du Cuneo/Società italiana di demografia storica, 1994, pp. 165–202, ici pp. 183-187Google Scholar.
32- Pini, A. I., « Problemi di demografia bolognese… », art. cit., p. 214 Google Scholar, et Pini, Antonio Ivan et Greci, Roberto, « Una fonte per la demografia storica medievale: le “venticinquine” bolognesi (1247-1404) », in Pini, A. I., Città medievali e demografia storica…, op. cit., pp. 37–103 Google Scholar.
33- Voir respectivement ENRICA SALVATORI, La popolazione pisana nel Duecento. Il patto di alleanza di Pisa con Siena, Pistoia e Poggibonsi del 1228, Pise, GISEM/Edizioni ETS, 1994, pp. 116-123, et EMILIO CRISTIANI, Nobiltà e popolo nel comune di Pisa. Dalle origini del podestariato alla signoria dei donoratico, Naples, Istituto italiano per gli studi storici, 1962, p. 168.
34- Bowsky, William M., « The impact of the black death upon sienese government and society », Speculum, 39, 1964, pp. 1–34, ici p. 7CrossRefGoogle ScholarPubMed.
35- La population romaine est estimée généralement autour de 30 000 habitants dans le premier tiers du XIVe siècle, nombre qui nous paraît sous-évalué : É. Hubert, «Rome au XIVe siècle… », art. cit.
36- Voir respectivement Varanini, G. M., « La popolazione di Verona… », art. cit., pp. 173–174 Google Scholar et Herlihy, David, Cities and society in Medieval Italy, Londres, Variorum Reprints, 1980, p. 94 Google Scholar.
37- Pini, Antonio Ivan, « La politica demografica “ad elastico” di Bologna fra il XIIe il XIV secolo », in ID., Città medievali e demografia storica…, op. cit., pp. 105–147 Google Scholar; Pinto, Giuliano, « La politica demografica delle città », in ID., Città e spazi economici nell’Italia comunale, Bologne, CLUEB, 1996, pp. 39–63 Google Scholar; voir aussi, parmi d’autres titres, Panero, Francesco, « L’inurbamento delle popolazioni rurali e la politica territoriale e demografica dei comuni piemontesi nei secoli XIIe XIII », in Comba, R. et Naso, I. (éds), Demografia e società…, op. cit., pp. 401–440 Google Scholar.
38- Pini, A. I., « La politica demografica… », art. cit., pp. 129–130 Google Scholar.
39- Voir à ce sujet l’exemple de Gênes où la densité passe de vingt à cent soixante maisons à l’hectare au milieu du XVe siècle selon les quartiers, ceux de la vieille ville étant évidemment les plus peuplés : Heers, J., « Urbanisme et structure sociale à Gênes… », art. cit., pp. 396–402 Google Scholar.
40- Hyde, J. K., Padova nell’età di Dante…, op. cit., p. 46 Google Scholar ; sur ces listes, cf. Varanini, G. M., «La popolazione di Verona… »,art. cit., pp. 166–173 Google Scholar.
41- Grohmann, Alberto, L’imposizione diretta nei comuni dell’Italia centrale nel XIII secolo. La Libra di Perugia del 1285, Rome, École française de Rome/Deputazione di storia patria per l’Umbria, 1986, pp. 58–62 Google Scholar.
42- Cf. Hubert, É., « Sources et méthodes… », art. cit., pp. 666 et 668Google Scholar.
43- Lot, Ferdinand, Recherches sur la population et la superficie des cités remontant à la période gallo-romaine, Paris, Honoré Champion, 1945-1953Google Scholar. Cf. aussi nos remarques dans Hubert, É., « Sources et méthodes… », art. cit., pp. 673–675 Google Scholar.
44- Sur le marché du bâti, voir par exemple Hubert, É., Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 331–359 Google Scholar, et Sáita, Eleonora, Case e mercato immobiliare a Milano in età visconteo-sforzesca (secoli XIV-XV), Milan, CUEM, 1997 Google Scholar.
45- Voir notamment les cas de Florence : Sznura, Franek, L’espansione urbana di Firenze nel Dugento, Florence, La Nuova Italia, 1975, p. 137 sqq. Google Scholar; Roncière, Charles Marie de la, « La vie privée des notables toscans au seuil de la Renaissance », in Duby, G. (dir.), Histoire de la vie privée, 2, De l’Europe féodale à la Renaissance, Paris, Le Seuil, 1985, pp. 164–309, ici pp. 177-178Google Scholar ; et de Rome : Hubert, É., Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 169–213 et 233-261Google Scholar; Broise, Henri et Vigueur, Jean-Claude Maire, « Strutture famigliari, spazio domestico e architettura civile a Roma alla fine del Medioevo », in Storia dell’arte italiana, XII, Momenti di architettura, Turin, Einaudi, 1983, pp. 97–160 Google Scholar.
46- Cf. respectivement Grillo, Paolo, « Il richiamo della metropoli: immigrazione e crescita demografica a Milano nel XIII secolo », in Comba, R. et Naso, I. (éds), Demografia e società…, op. cit., pp. 441–454, ici p. 446Google Scholar; Varanini, G. M., « L’espansione urbana di Verona… », art. cit., p. 3 Google Scholar; Hubert, É., Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 134–141 Google Scholar.
47- On notera cependant la fréquence des maisons édifiées en matériaux légers, éventuellement démontables, caractéristiques d’un habitat sinon pauvre du moins précaire dans les quartiers périphériques en cours d’urbanisation : voir en particulier Balestracci, Duccio, « Immigrazione e morfologia urbana nella Toscana bassomedievale », in Maire Vigueur, J.-C. (éd.), D’une ville à l’autre…, op. cit., pp. 87–105, ici pp. 89 et 100Google Scholar ; Hubert, Étienne, « Mobilité de la population et structure des habitations à Rome et dans le Latium (IXe-XIIIe siècles) », in Comba, R. et Naso, I. (éds), Demografia e società…, op. cit., pp. 107–124 Google Scholar ; ID., « Maisons urbaines et maisons rurales dans le Latium médiéval. L’apport de la documentation écrite », in Bazzana, A. et Hubert, É. (éds), Castrum 6 : Maisons et espaces domestiques dans le monde méditerranéen au Moyen Âge, Madrid-Rome, Casa de Velázquez/École française de Rome, 2000, pp. 89–103 Google Scholar.
48- Violante, Cinzio, La società milanese nell’età precomunale, Rome-Bari, Laterza, [1953] 1981, pp. 135–137 et 140-143Google Scholar.
49- Racine, P., Plaisance…, op. cit., t. 1, p. 191 (pour le Xe siècle) et t. 2, pp. 441-445 (pour le XIIIe siècle)Google Scholar.
50- É. Hubert, Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 331-357. Dans la première moitié du XIVe siècle, le prix d’une maison d’une valeur moyenne à un étage équivaut désormais au salaire de deux années de travail d’un maître, alors que son salaire annuel lui permettait d’en acquérir une dans les années 1280 ; même réalité pour le manoeuvre qui devait dépenser le salaire d’un an et demi de travail pour acheter une maison sans étage dans les années 1340, au lieu de huit à dix mois dans les années 1280. Dans la seconde moitié du XIVe siècle, effet probable de la crise, les prix sont moins élevés à Florence où le prix d’une maisonnette dans la périphérie du quartier San Lorenzo équivaut à la moitié ou à la totalité du salaire annuel d’un manoeuvre ou d’un peigneur travaillant à plein temps : cf. Stella, Alessandro, La révolte des Ciompi. Les hommes, les lieux, le travail, Paris, Éditions de l’Ehess, 1993, p. 133 Google Scholar.
51- Voir, d’une façon générale, Sombart, Werner, Der moderne Kapitalismus, Munich-Leipzig, Duncker & Humblot, 1916, t. I, pp. 643–650 Google Scholar. Sur cette question qui n’a pas encore fait l’objet d’une étude générale, nous nous permettons de renvoyer à Étienne Hubert, « Urbanisation, propriété et emphytéose au Moyen Âge : remarques introductives », in O. FARON et É. Hubert (dir.), Le sol et l’immeuble. Les formes dissociées de propriété immobilière dans les villes de France et d’Italie (XIIe-XIXe siècle), Lyon-Rome, Presses universitaires de Lyon/École française de Rome, 1995, pp. 1-8.
52- Voir notamment F. Sznura, L'espansione urbana…, op. cit., p. 18 ; É. Hubert, Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 323-329; J.-C. Maire Vigueur, « L'essor urbain... », 1 2 2 art. cit., pp. 185-187.
53- Cf. Sznura, Franek, « Le città toscane nel XIV secolo. Aspetti edilizi e urbanistici », in Gensini, S. (éd.), La Toscana nel secolo XIV. Caratteri di una civiltà regionale, Pise, Pacini Editore, 1988, pp. 385–402, ici p. 394Google Scholar, qui mentionne une telle pratique mais sans aucun renvoi archivistique ni bibliographique à des exemples précis. Les acquisitions d’immeubles déjà bâtis, destinés éventuellement à la location, par des propriétaires laïcs et des établissements ecclésiastiques ne rentrent pas dans cette catégorie puisqu’elles ne participent pas au processus d’urbanisation à proprement parler. De la même manière, la question plus générale des patrimoines et de la structure du marché immobilier, sur laquelle on verra au moins Maire Vigueur, J.-C., « L’essor urbain… », art. cit., pp. 182–187 Google Scholar, dépasse le cadre de cet article.
54- Voir d’une manière générale ÉTIENNE HUBERT, « Propriété ecclésiastique et croissance urbaine (à propos de l’Italie centro-septentrionale, XIIe-début du XIVe siècle) », in Gli spazi economici della Chiesa nell’Occidente mediterraneo (secoli XII-metà XIV). Atti del XVI convegno internazionale di studi (Pistoia, 1997), Pistoia, Centro italiano di studi di storia e d’arte, 1999, pp. 125-155, avec une abondante bibliographie.
55- Cf. Bocchi, Francesca (éd.), Atlante storico delle città italiane. Bologna, vol. 2 : Il Duecento, Bologne, Grafis, 1995, pp. 42–43 Google Scholar; Hubert, É., Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 298–303 Google Scholar.
56- Voir respectivement Varanini, G. M., « L’espansione urbana di Verona… », art. cit., p. 12 Google Scholar, et Rigon, Antonio, « I laici nella chiesa padovana del Duecento. Conversi, oblati, penitenti », in Contributi alla storia della chiesa padovana nell’età medievale, 1, Padoue, Fonti e ricerche di storia ecclesiastica padovana, 1979, pp. 11–81, ici p. 25 sqq. Google Scholar
57- Cf. Varanini, G. M., « L’espansione urbana di Verona… », art. cit., p. 14Google Scholar; Fanti, Mario, « Le lottizzazioni monastiche e lo sviluppo urbano di Bologna nel Duecento. Spunti per una ricerca », Atti e memorie della deputazione di storia patria per le province di Romagna, n. s., 26, 1976, pp. 121–144, ici pp. 126-135Google Scholar; Casagrande, Giovanna, «La conca di San Lorenzo», in Un quartiere e la sua storia: la conca di Perugia. Itinerario per una conoscenza e una proposta, Pérouse, Regione dell’Umbria, 1983, pp. 39–54 Google Scholar, ici p. 39 ; Bibliothèque du Vatican, Archivio del Capitolo di San Pietro, parchemins, capsa 59, fasc. 384 (31 août 1296), et capsa 60, fasc. 220 (7 novembre 1318).
58- Fanti, M., « Le lottizzazioni monastiche… », art. cit., p. 135 Google Scholar.
59- Sznura, F., L’espansione urbana…, op. cit., p. 24 et passim Google Scholar.
60- C’était l’opinion de Violante, C., La società milanese…, op. cit., p. 281 sq. Google Scholar
61- Sur cette question, voir Faron, O. et Hubert, É. (dir.), Le sol et l’immeuble…, op. cit Google Scholar.
62- C’est le cas notamment pour les contrats délivrés par la collégiale romaine de S. Maria Nova, cf. Hubert, Étienne, «In regione Pallarie. Contribution à l’histoire du Palatin au Moyen Âge », in La vigna Barberini, I,Histoire d’un site, Rome, École française de Rome/Soprintendenza Archeologica di Roma, 1997, pp. 89–140, ici pp. 123–130 Google Scholar.
63- Cf. Besta, Enrico et Barni, Gian Luigi, Liber consuetudinum Mediolani anni MCCXVI, Milan, Giuffrè, 1949, p. 82 Google Scholar, et Lattes, Alessandro, Il diritto consuetudinario delle città lombarde con un appendice di testi inediti, Milan, Hoepli, 1899, p. 284 sqq. et p. 318Google Scholar.
64- Cf. Gaius, Institutes, texte établi et traduit par J. Reinach, Paris, Les Belles Lettres, 1950, p. 49. Sur cette question, voir Jean-Pierre Coriat, « La notion romaine de propriété : une vue d’ensemble », in O. Faron et É. Hubert (dir.), Le sol et l’immeuble…, op. cit., pp. 17-26.
65- É. Hubert, « Propriété ecclésiastique et croissance urbaine… », art. cit.
66- Sznura, F., L’espansione urbana…, op. cit., pp. 24–25 et 52Google Scholar. Sur les conséquences à long terme des lotissements dans la gestion patrimoniale des établissements ecclésiastiques, voir Hubert, Étienne, « Économie de la propriété immobilière : les établissements religieux et leurs patrimoines au XIVe siècle », in ID. (dir.), Rome aux XIIIe et XIVe siècles, Rome, École française de Rome/Viella, 1993, pp. 175–230 Google Scholar.
67- Varanini, G. M., « L’espansione urbana di Verona… », art. cit., p. 11 Google Scholar.
68- Gioacchino Volpe avait déjà mis en évidence leur importance au début du XXe siècle : « Vescovi e comune di Massa Marittima », repris in ID., Toscana medievale. Massa Marittima, Volterra, Sarzana, Florence, Sansoni, 1964, pp. 1-139. Sur cette question, voir CÉCILE CABY, « Les implantations urbaines des ordres religieux dans l’Italie médiévale. Bilan et propositions de recherche », Rivista di storia e letteratura religiosa, 1999, pp. 151-179 ; Hubert, É., « Propriété ecclésiastique et croissance urbaine… », art. cit., pp. 139–144 Google Scholar.
69- Grossi Bianchi, L. et Poleggi, E., Una città portuale…, op. cit., pp. 71–72 Google Scholar : au moins 33 ha de propriété ecclésiastique sur les 55 enfermés par les murs de 1155. Pour d’autres exemples, moins précis, qui soulignent cette importance, voir Nicolini, Ugolino, «Le mura medievali di Perugia», in Storia e arte in Umbria nell’età comunale, Atti del VI convegno di studi umbri (Gubbio, 1968), Pérouse, Facoltà di lettere e filosofia dell’Università, 1971, t. II, pp. 695–769 Google Scholar, ici p. 706, et Riccetti, Lucio, La città costruita. Lavori pubblici e immagine in Orvieto medievale, Florence, Le Lettere, 1992, pp. 99–105 Google Scholar.
70- Pistarino, Geo, « Monasteri cittadini genovesi », in Monasteri in alta Italia dopo le invasioni saracene e magiare (sec. X-XII), Relazioni e comunicazioni presentate al XXXII congresso storico subalpino (Pinerolo, 1964), Turin, Deputazione subalpina di storia patria, 1966, pp. 237–281 Google Scholar; Basso, Enrico, Lineamenti di storia dell’abbazia di S. Stefano di Genova dalle pergamene dell’archivio monastico (secoli X-XV), thèse de doctorat, Università cattolica del Sacro Cuore di Milano, 1991 Google Scholar; Heers, Jacques, « Porta Aurea à Gênes : bourg de religieux, bourgs d’immigrés », in Heers, J. (éd.), Fortifications, portes des villes, places publiques dans le monde méditerranéen, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1985, pp. 255–278 Google Scholar.
71- Rossetti, Gabriella, « Il monastero di Sant’Ambrogio nei primi due secoli di vita: i fondamenti patrimoniali e politici della sua fortuna », in Il monastero di Sant’Ambrogio nel Medioevo, Convegno di studi nel XII centenario, 784-1984, Milan, Vita e pensiero, 1988, pp. 20–34 Google Scholar; Enrica Salvatori, Società e spazio urbano a Milano nel Medioevo. Porta Vercellina dall’VIII al XIII secolo, thèse de doctorat, Università degli studi di Milano, 1992.
72- Andenna, Giancarlo, « Il monastero e l’evoluzione urbanistica di Brescia tra XIe XII secolo », in Stella, C. et Brentegani, G. (éds), S. Giulia di Brescia. Archeologia, arte, storia di un monastero regio dal Longobardi al Barbarossa, Atti del convegno, Brescia, Comune di Brescia, 1992, pp. 93–118 Google Scholar.
73- Romanelli, Francesca Cavazzana et Piana, Mario, « Archivi monastici e archeologia urbana medievale: la strutturazione dell’insula di San Zaccaria fra XIe XII secolo », in Venezia e l’archeologia: un importante capitolo sulla storia del gusto dell’antico nella cultura artistica veneziana, Congresso internazionale (Venezia, 1988), Rome, Bretschneider, « Rivista di Archeologia, Supplementi-7 », 1990, pp. 276–290 Google Scholar; Karol Modzelewski, «Le vicende della “pars dominica” nei beni fondiari del monastero di San Zaccaria di Venezia (sec. X-XIV) », Bollettino dell’Istituto di storia della società e dello stato veneziano (=Studi veneziani), IV, 1962, pp. 42-79, et V-VI, 1963-1964, pp. 15-63. Voir aussi Masè, Federica, « Les relations des monastères vénitiens avec les laïcs, en tant que propriétaires fonciers et immobiliers », in Les mouvances laïques des ordres religieux. Actes du 3e colloque international du CERCOR (Tournus, 1992), Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1996, pp. 295–303.Google Scholar
74- Rombaldi, Odoardo, Il monastero di San Prospero di Reggio Emilia, Modène, Banco S. Geminiano e S. Prospero, 1982 Google Scholar.
75- Antonio Ivan Pini, Le ripartizioni territoriali urbane di Bologna medievale. Quartiere, contrada, borgo, morello e quartirolo, Bologne, Atesa Editrice, « Quaderni Culturali Bolognesi- I/1 », 1977 ; Francesca Bocchi, « Le développement urbanistique oriental de Bologne (Xe-XIIIe siècle) », in Duvosquel, J.-M. et Thoen, E. (éds), Peasants and townsmen in Medieval Europe. Studia in honorem Adriaan Verhulst, Gand, Snoeck-Ducaju et Zoon, 1995, pp. 135–150 Google Scholar; Pini, Antonio Ivan, « L’azienda agraria di San Procolo alla fine del Duecento », in ID., Campagne bolognesi. Le radici agrarie di una metropoli medievale, Florence, Le Lettere, 1993, pp. 93–135 Google Scholar; Fanti, M., « Le lottizzazioni monastiche… », art. cit.; Giansante, Massimo, « Il quartiere bolognese di Porta Procolo alla fine del Duecento. Aspetti economici e sociali dall’estimo del 1296-1297 », Il Carrobbio, XI, 1985, pp. 123–141, ici p. 130Google Scholar ; ID., « L’età comunale a Bologna. Strutture sociali, vita economica e temi urbanistico-demografici: orientamenti e problemi », Bullettino dell’Istituto italiano per il Medio Evo e Archivio Muratoriano, 92, 1985-1986, pp. 103–222, ici pp. 205-212Google Scholar.
76- Jones, Philip, « Le finanze della badia cistercense di Settimo nel secolo XIV », in ID., Economia e società nell’Italia medievale, Turin, Einaudi, 1980, pp. 317–344 Google Scholar; Vannucci, Vanna, « Vita economica di un monastero alle porte di Firenze dal secolo XI al XIII: la Badia di San Salvi », Miscellanea storica della Valdelsa, 69, 1963, pp. 7–77, ici p. 70, et 1964, pp. 22-61Google Scholar; Orgera, Valeria, « Una lottizzazione dell’ordine camaldolese a Firenze-Oltrarno », in Macci, L. et Orgera, V., Contributi di metodo per una conoscenza della città, Florence, Libreria editrice fiorentina, 1976, pp. 73–153 Google Scholar.
77- Violante, Cinzio, « Nobiltà e chiesa in Pisa durante i secoli XI e XII: il monastero di S. Matteo (prime vicende) », in Adel und Kirche. Festschrift für Gerd Tellenbach, Fribourg-en-Brisgau/Bâle/Vienne, Herder, 1968, pp. 259–279 Google Scholar ; Gabriella Garzella, «La proprietà frazionata nella gestione immobiliare di un ente monastico pisano (secoli XII-XIII) », in Faron, O. et Hubert, É. (dir.), Le sol et l’immeuble…, op. cit., pp. 169–184 Google Scholar; ID., Pisa com’era…, op. cit., pp. 209-212 ; Salvatori, Enrica, « Ceti sociali e struttura urbana: la popolazione pisana delle cappelle di S. Michele in Borgo, S. Jacopo del Mercato, S. Cecilia e S. Lorenzo alla Rivolta nei secoli XI-XV », in Pisa e la Toscana occidentale nel Medioevo, 1, A Cinzio Violante nei suoi 70 anni, Pise, GISEM/Edizioni ETS, 1991, pp. 231–299 Google Scholar.
78- É.Hubert, , Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 134–141 Google Scholar; ID., « Patrimoines immobiliers et habitat à Rome au Moyen Âge : la regio Columnae du XIe siècle au XIVe siècle », Mélanges de l’École française de Rome – Moyen Âge, 101, 1989, pp. 133–175 CrossRefGoogle Scholar.
79- Voir en particulier Heers, Jacques, « Conclusions », in J. Heers (dir.), Fortifications, portes des villes…, op. cit., pp. 323–340.Google Scholar
80- Pour Gênes, voir Polonio, Valeria, « Patrimonio e investimenti del capitolo di San Lorenzo di Genova nei secoli XII-XIV », in Genova, Pisa e il Mediterraneo tra Due e Trecento. Per il VII centenario della battaglia della Meloria (Genova, 1984), Gênes, Società ligure di storia patria, 1984, pp. 224–281 Google Scholar; Felloni, Valeria Polonio, « La cattedrale e la città nel Medioevo a Genova. Aspetti storico-urbanistici », in Banti, O. (éd.), Amalfi, Genova, Pisa, Venezia. La cattedrale e la città nel Medioevo. Aspetti religiosi, istituzionali e urbanistici, Atti delle giornate di studio (Pisa, 1991), Pise, Pacini, 1993, pp. 59–69 Google Scholar ; pour Verceil : Gullino, G., Uomini e spazio urbano. L’evoluzione topografica di Vercelli tra Xe XIII secolo, Vercelli, Società storica vercellese, 1987 Google Scholar; pour Bologne : Micheletti, Donatella, « Gli estimi del comune di Bologna: il quartiere di Porta Ravennate (1296-1297) », Il Carrobbio, 7, 1981, pp. 293–304, ici p. 302Google Scholar ; pour Pérouse : G. Casagrande, «La conca di San Lorenzo », art. cit. ; MARIA LUISA CIANINI PIEROTTI (éd.), Una città e la sua cattedrale: il duomo di Perugia, Atti del convegno di studio (Perugia, 1988), Pérouse, Ed. Chiesa S. Severo a Porta Sole, 1992, en particulier Maria Grazia Bistoni Colangeli, , « Il patrimonio immobiliare urbano della cattedrale perugina nel XIII secolo e lo sviluppo dei borghi », pp. 143–153 Google Scholar; pour Florence, F. Sznura, L’espansione urbana…, op. cit.
81- Varanini, Gian Maria, « Per la storia dei Minori a Verona nel Duecento », in Cracco, G. (éd.), Minoritismi e centri veneti nel Duecento, Trente, 1983 (fascicule à part de la revue Civis, no 19/20), pp. 92–125 Google Scholar; Bortolami, Sante, « Minoritismo e sviluppo urbano fra Due e Trecento: il caso di Padova », Le Venezie francescane, 2, 1985, pp. 9–95 Google Scholar.
82- Cf. F. Sznura, L’espansione urbana…, op. cit., p. 78 sqq.; Farina, Sandra, « I conventi mendicanti nel tessuto urbanistico di Bologna », Storia della città, 9, 1978, pp. 56–61 Google Scholar; Rinaldi, Rossella, «Dalla chiesa di San Nicolo delle Vigne al convento di San Domenico: strutture sociali, topografia urbana, edilizia conventuale », in Gelichi, S. et Merlo, R. (éds), Archeologia medievale a Bologna. Gli scavi del convento di San Domenico, Bologne, Grafis, 1987, pp. 75–90 Google Scholar ; ID., « Forme di gestione immobiliare a Bologna nei secoli centrali del Medioevo tra normativa e prassi », in Faron, O. et Hubert, É. (dir.), Le sol et l’immeuble…, op. cit., pp. 41–69, ici pp. 64-67Google Scholar. Pour Venise, voir Crouzetpavan, É., « Sopra le acque salse »…, op. cit., p. 106 sqq. Google Scholar
83- Benedetto, Stefano A. et Bonardi, Maria Teresa, « Lo sviluppo urbano di Torino medievale », in Paesaggi urbani dell’Italia padana nei secoli VIII-XIV, Bologne, Cappelli editore, 1988, pp. 123–151 Google Scholar.
84- Voir notamment Pini, A. I., « L’azienda agraria di San Procolo… », art. cit., ici p. 113 Google Scholar. Pour l’analyse des prix des concessions et des revenus immobiliers, voir notamment P. JONES, « Le finanze della badia cistercense … », art. cit. ; V. Polonio, « Patrimonio e investimenti… », art. cit. ; Hubert, É., Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 304–317 Google Scholar; ID., « Économie de la propriété immobilière… », art. cit.
85- Voir en dernier lieu C. Caby, « Les implantations urbaines des ordres religieux… », art. cit., pp. 164-165, Hubert, É., « Propriété ecclésiastique et croissance urbaine… », art. cit., pp. 151–152 Google Scholar, et Maire Vigueur, J.-C., « L’essor urbain… », art. cit., pp. 178–179 Google Scholar.
86- Par exemple à Ferrare ou à Pérouse, voir respectivement ADRIANO FRANCESCHINI, « Istituzioni benedettine in diocesi di Ferrara (sec. X-XV) », Analecta pomposiana, VI, 1981, pp. 7-73, ici pp. 25-27, 29 sqq., et Bistoni Colangeli, M. G., « Il patrimonio immobiliare urbano della cattedrale di Perugia… », art. cit., pp. 150–153 Google Scholar.
87- Sur cet aspect, voir principalement Rando, Daniela, « Laicus religiosus tra strutture civili ed ecclesiastiche : l’ospedale di Ognissanti in Treviso (sec. XIII) », Studi medievali, III-24, 1983, pp. 617–656 Google Scholar; A. Rigon, « I laici nella chiesa padovana del Duecento… », art. cit. ; ID., « Penitenti e laici devoti fra mondo monastico-canonicale e ordini mendicanti : qualche esempio in area veneta e religiosa », Ricerche di storia sociale e religiosa, IX, 17/18, 1980, pp. 51–73 Google Scholar. D’une façon générale, voir Meersseman, Gilles G., Ordo fraternitatis. Confraternite e pietà dei laici nel medioevo, Rome, Herder, 1977 Google Scholar; Merlo, Grado Giovanni (éd.), Esperienze religiose e opere assistenziali nei secoli XIIe XIII, Turin, Il segnalibro, 1987 Google Scholar, et Vauchez, André, « Comparsa e affermazione di una religiosità laica (XII secolo-inizio XIV) », in ID. (dir.), Storia dell’Italia religiosa, I, L’Antichità e il Medioevo, Rome-Bari, Laterza, 1993, pp. 397–425 Google Scholar.
88- Varanini, G. M., « L’espansione urbana di Verona… », art. cit., pp. 21–22 Google Scholar.
89- Voir respectivement Rinaldi, R., « Forme di gestione immobiliare… », art. cit., pp. 59–63 Google Scholar, et Garzella, G., Pisa com’era…, op. cit., pp. 212–217 Google Scholar.
90- Hubert, É., Espace urbain et habitat à Rome…, op. cit., pp. 139–140 et pp. 190-200Google Scholar. Sur l’implantation urbaine des familles baronniales romaines, cf. Sandro Carocci, « Baroni in città. Considerazioni sull’insediamento e i diritti urbani della grande nobiltà », in Hubert, É. (dir.), Rome aux XIIIe et XIVe siècles, op. cit., pp. 137–173.Google Scholar
91- Grossi Bianchi, L. et Poleggi, E., Una città portuale…, op. cit., pp. 72–73 Google Scholar.
92- Voir notamment Pini, Antonio Ivan, « Gli estimi cittadini di Bologna dal 1296 al 1329. Un esempio di utilizzazione: il patrimonio del beccaio Giacomo Casella », Studi medievali, III-18, 1977, pp. 111–159, ici pp. 135 et 149Google Scholar ; Bocchi, F., Atlante storico delle città italiane…, op. cit., p. 43 Google Scholar.
93- Bien entendu, en fonction de la circulation des biens immobiliers, tous les terrains bâtis soumis au régime de la dissociation de l’immeuble n’ont pas nécessairement été construits à la suite d’un lotissement que leur propriétaire aurait promu : il faudrait pouvoir établir la liste des propriétaires précédents pour identifier le promoteur initial, ce qui est généralement hors de portée ; en outre, la structure du marché conduit peutêtre à sous-estimer globalement le rôle des laïcs en raison des transferts d’une partie de leurs biens au profit des établissements ecclésiastiques, qui ne sont pas rares. Mais cela permet d’obtenir à tout le moins une idée d’ensemble du phénomène.
94- Cf. Hubert, Étienne, « Gestion immobilière, propriété dissociée et seigneuries foncières à Rome aux XIIIe et XIVe siècles », in O. FARON et É. HUBERT (dir.), Le sol et l’immeuble…, op. cit., pp. 185-205Google Scholar, et ID., « Ceti dirigenti e urbanizzazione (sec. XII-XIV) », in Delogu, P. (dir.), Roma medievale. Aggiornamenti, Florence, All’Insegna del Giglio, 1998, pp. 167–173 Google Scholar.
95- Cf. Grendi, Edoardo, « Profilo storico degli alberghi genovesi », Mélanges de l’École française de Rome – Moyen Âge, 87, 1975, pp. 241–302 Google Scholar; Heers, J., « Urbanisme et structure sociale à Gênes… », art. cit., p. 384 sqq.Google Scholar; ID., Gênes au XVe siècle, op. cit., p. 564 sqq., ici pp. 569–570 Google Scholar; Bocchi, F., Atlante storico delle città italiane…, op. cit., p. 43 Google Scholar; Micheletti, D., « Gli estimi del comune di Bologna », art. cit., p. 402 Google Scholar; Garzella, Gabriella, « Ceti dirigenti e occupazione dello spazio urbano a Pisa dalle origini alla caduta del libero comune », in I ceti dirigenti nella Toscana tardo comunale, Florence, Francesco Papafava editore, 1983, pp. 237-266, ici pp. 256-257Google Scholar, et ID., Pisa com’era…, op. cit., pp. 212-217.
96- Bocchi, F., Atlante storico delle città italiane…, op. cit., p. 43 Google Scholar; ID., «Le imposte dirette a Bologna nei secoli XIIe XIII », Nuova rivista storica, 57, 1973, pp. 273–312 Google Scholar.
97- Voir en particulier l’intervention de Fasoli, Gina, in Doglio, C., Fasoli, L. et Guidicini, P. (éd.), Misure umane. Un dibattito internazionale su borgo, città, quartiere, comprensorio, Milan, F. Angeli, 1978, pp. 16–22, ici pp. 19-20Google Scholar.
98- Varanini, G. M., « L’espansione urbana di Verona… », art. cit., pp. 22–23 Google Scholar; Greci, Roberto, « Il problema dello smaltimento dei rifiuti nei centri urbani dell’Italia medievale », in Città e servizi sociali nell’Italia dei secoli XII-XV, Atti del XII convegno di studi (Pistoia, 1987), Pistoia, Centro italiano di studi di storia e d’arte, 1990, pp. 439–464, ici p. 449Google Scholar.
99- Sur ces aspects, voir principalement Franchetti Pardo, V., Storia dell’urbanistica…, op. cit Google Scholar.; Heers, J., « En Italie centrale : les paysages construits… », art. cit.Google Scholar; ID., « Les villes d’Italie centrale et l’urbanisme… », art. cit.Google Scholar, et J.-C. Maire Vigueur, « L’essor urbain… », art. cit., pp. 179-182 et 192-202. Pour la législation florentine, exemplaire à cet égard, voir notamment Ottokar, Nicola, « Criteri d’ordine, di regolarità e d’organizzazione nell’urbanistica ed in genere nella vita fiorentina dei secoli XIIIXIV », Archivio storico italiano, 98, 1940, pp. 101–106 Google Scholar, et surtout Pampaloni, Guido, Firenze al tempo di Dante. Documenti sull’urbanistica fiorentina, Rome, Pubblicazioni degli Archivi di Stato, 1973 Google Scholar.
100- Cf. Bocchi, F., Atlante storico delle città italiane…, op. cit., pp. 42–43 sqq., et Rinaldi, R., « Forme di gestione immobiliare… », art. cit., pp. 68–69 Google Scholar.
101- Torelli, Pietro, Un comune cittadina in territorio ad economia agricola, Mantoue, Tip. Segna, 2 vols, 1930-1952, t. 1, p. 248 Google Scholar : la réforme des statuts citadins contient ainsi une disposition « ut ficta […] et decimas […] in alodium fiant secundum tenorem statuti Mantue », mesure limitée initialement aux terrains compris dans un rayon de trois milles autour de la ville.
102- Volpe, Gioacchino, « Vescovi e comune… », art. cit., pp. 19–22, 42, 52, 67 et 70 sqq Google Scholar.
103- Cerlini, Aldo (éd.), Consuetudini e statuti reggiani del secolo XIII, Milan, Ulrico Hoepli, « Corpus statutorum italicorum-16 », 1933, pp. 17–20 Google Scholar pour la rubrique XXVI des coutumes qui décrètent « ut omnes possessiones et omnia hedificia et casamenta que sunt intra civitatem fiant alodium ».
104- Campori, Cesare (éd.), Statuta civitatis Mutine anno 1327 reformata, Parme, 1864 (Monumenti di storia patria delle province modenesi, serie degli statuti, t. I), l. III, r. LXI : « De terris, domibus, possessionibus, affictis francandis », pp. 337–341 Google Scholar : « Ut homines et persone civitatis Mutine vivant et permaneant in libertate, statutum est quod omnia casamenta civitatis Mutine […] sint et esse debeant allodium sive allodia proprium vel propria ». Cf. aussi Cherubini, Giovanni, « Qualche considerazione sulle campagne dell’Italia centro-settentrionale tra l’XIe il XV secolo », in ID., Signori, contadini, borghesi. Ricerche sulla società italiana del basso Medioevo, Florence, La Nuova Italia, 1974, pp. 51-119, ici pp. 65–66 Google Scholar, qui signale un accord survenu en 1227 entre la commune et l’évêque stipulant que les « livelli » et les précaires « liberentur omnino et in allodium convertantur », marquant la défaite générale des ecclésiastiques devant la politique plus radicale mise en oeuvre par certains régimes populaires.
105- Pour Rome, voir Carocci, S., « Baroni in città… », art. cit. ; Hubert, É., « Gestion immobilière… », art. cit., pp. 197–204 Google Scholar; ID., « Ceti dirigenti e urbanizzazione… », art. cit. Bartolo da Sassoferrato, bon connaisseur de la situation romaine, qualifie de tyrans les nobles romains dont le pouvoir établi sur des quartiers de la ville limite ou interdit l’exercice de la juridiction communale, ce qui « est enim res monstruosa » : cf. Quaglioni, Diego, Politica e diritto nel Trecento italiano. Il «De tyranno » di Bartolo da Sassoferrato (1314-1357), Florence, Olschki, 1983 Google Scholar, et ID., «Un tetrafarmaco per il filologo. A proposito di alcuni esercizi di critica bartoliana », Studi medievali, 29, 1988, pp. 785–803 Google Scholar.
106- Fiumi, Enrico, « Topografia volterrana e sviluppo urbanistico », in ID., Volterra e San Gimignano nel Medioevo, San Gimignano, Cooperativa Nuovi Quaderni, 1983, pp. 90–113, ici p. 97Google Scholar.
107- Camerani, Giulia Marri (éd.), Statuto di Arezzo (1327), Florence, Ind. Tip. Fiorentina, « Fonti di storia aretina-1 », 1946, L. II, r. 48 : capitula de novis civibus fiendis, pp. 102–106 Google Scholar.
108- Cf. Pini, A. I., Le ripartizioni territoriali urbane di Bologna medievale…, op. cit., p. 26 Google Scholar; Giansante, M., « L’età comunale a Bologna… », art.cit., p. 194 Google Scholar.
109- Cf. Samaritani, Antonio, « S. Maria Nuova : parrocchia nuova nell’inurbamento del borgo superiore a Ferrara a metà del sec. XIIe la sua vicenda medievale », Analecta Pomposiana, 8, 1983, pp. 15–68, ici p. 17Google Scholar.
110- Balestracci, D., « Immigrazione e morfologia urbana… », art. cit., p. 90 Google Scholar.
111- Sznura, F., « Le città toscane », art. cit., pp. 394–395 Google Scholar.
112- Grossi Bianchi, L. et Poleggi, E., Una città portuale del Medioevo…, op. cit., p. 77 Google Scholar.
113- Crouzet-Pavan, É., « Sopra le acque salse »…, op. cit., pp. 72–96 Google Scholar.
114- Nicolini, Ugolino, « La struttura urbana di Assisi », in Assisi al tempo di San Francesco. Atti del V convegno internazionale (Assisi, 1977), Assise, Società internazionale di studi francescani, 1978, pp. 247–270, ici p. 266 Google Scholar, et surtout Giovanni, Cesarina de, « L’ampliamento di Assisi nel 1316 », Bollettino della deputazione di storia patria per l’Umbria, 72, 1975, pp. 1–78 Google Scholar.