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Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
page 434 note 1. Jean Delumeau, Le catholicisme entre Luther et Voltaire, Paris, P.TJ.F. (« Nouvelle Clio », 30 bis), 1971, 358 pages. L'ouvrage fait suite à Naissance et affirmation de la Réforme, Paris (même collection, 30), 1965, 2e éd., 1968, dans lequel Jean Delumeau avait déjà esquissé certaines des idées que l'on retrouve dans le présent livre, notamment celle selon laquelle « les deux Réformes, celle de Luther et celle de Rome, constituèrent, en dépit des excommunications réciproques, deux aspects complémentaires d'un même processus de christianisation ».
page 434 note 1. J'ajoute que je me limiterai à l'Église de France, alors que Jean Delumeau a eu le souci d'ouvrir son livre aux autres pays catholiques (notamment l'Italie), dans la limite du moins des travaux existants.
page 435 note 1. Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu'à nos jours, 11 vol., Paris, 1920-1936, rééd. 1967
page 435 note 2. Avec notamment l'article fondamental paru en 1931, « Statistique et histoire religieuse. Pour un examen détaillé et pour une explication historique de l'état du catholicisme dans les diverses régions de France », dans Revue d'histoire de l'Église de France, 1931, pp. 425-449, repris dans Études de sociologie religieuse, tome I, Paris, 1955
page 435 note 3. Pierre-Fr. Hacquet, Mémoire des missions des montfortains dans l'Ouest (1740- 1779), publié par Louis Perouas, Fontenayle- Comte, 1964
page 435 note 4. Journal d'un curé de campagne au XVII' siècle, publié par Henri Platflle, Paris, 1965.
page 435 note 1. M.-L. Fracard, La fin de l'Ancien Régime à Niort. Essai de sociologie religieuse, Paris, 1956; J. Ferté, La vie religieuse dans les campagnes parisiennes, 1622-1695, Paris, 1962; J. Toussaert, Le sentiment religieux en Flandre à la fin du Moyen Age, Paris, 1963; L. Perouas, Le diocèse de la Rochelle de 1648 à 1724. Sociologie et pastorale, Pans, 1964.
page 436 note 1. Jean Delumeau cite à cet égard (p. 237) une page suggestive d'Antoine De Saint-andré (dit le père Verjus), Vie de Michel Le Nobletz, 1666
page 436 note 2. Robert Mandrou, Magistrats et sorciers en France au XVII' siècle. Une analyse de psychologie historique, Paris, 1968.
page 437 note 1. Paris, Arthaud (« Les grandes civilisations »), 1967.
page 437 note 2. L'expression est de Marcel Legaxjt, Introduction à l'intelligence du passé et de l'avenir du christianisme, Paris, 1970. Il n'est pas sans intérêt de relever la convergence entre les constatations d'un historien comme Jean Delumeau et les méditations d'un penseur chrétien comme Marcel Légaut. Celui-ci écrit, entre autres : « L'ère constantinienne a permis au christianisme de se développer comme une religion d'autorité, usant sans discrétion de tous les moyens que lui offrait sa reconnaissance officielle »; et plus loin : « Le christianisme aborde des temps décisifs. Ceux-ci le surprennent dans un état de grave impréparation due à des siècles de conservatisme et de préoccupations plus politiques que religieuses cachées sous des croyances plus intrépides que spirituelles. Ces siècles ont dissimulé, sinon cultivé, une réelle pauvreté de l'humain, sous le couvert d'une assistance régulière au culte, d'une moralité assez générale, d'enseignements ordinairement aussi prétentieux que simplets de dévotions faciles aux limites de la bigoterie et de la superstition » (pp. 245, 246).
page 437 note 3. Voir à cet égard les ouvrages d'André Varagnac, Civilisation traditionnelle et genres de vie, Paris, 1948, et De la préhistoire au monde moderne."Essai d'une anthropodynamique, Paris, 1954.
page 437 note 4. Ou pas moins.