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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
On a plus d'une fois fait la remarque, notamment parmi les orientalistes et les voyageurs, que la société musulmane traditionnelle du Moyen-Orient n'utilise aucun moyen de transport sur roues. Volnay écrivait au XVIIIe siècle : « Il est frappant que dans toute la Syrie on ne rencontre ni chariot, ni charrette. » Au XXe siècle, le célèbre historien de l'Espagne musulmane, Lévi-Provençal, écrit lui aussi : « Il semble qu'il y ait — du moins durant le Moyen Age — une sorte d'interdit sur les véhicules à roues; il serait intéressant d'en chercher l'explication plausible. »
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page 1095 note 2. Needham, J. et ling, Wang, Science and Civilisation in China, Cambridge, 1965, IV Google Scholar, part. 2, fig. 569. Il est difficile de dire si la traction se fait avec le devant de la bosse ou avec les épaules.
page 1095 note 3. La gravure du XIIIe siècle représentant des chameaux attelés, en Asie centrale, est de pure fantaisie; elle a été reproduite par Talbot, D., Islamic Art, New York, 1965, p. 63.Google Scholar
page 1095 note 4. Les chameaux tirant des fourgeons, tels qu'on peut en voir aujourd'hui au Pakistan, ont probablement été importés d'Australie.
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page 1095 note 6. Ibid., p. 208.
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page 1097 note 2. Le mot anglais « hames », qui désigne ces deux proéminences tire son origine d'un mot mongol.
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page 1099 note 2. Lefebvre Des Noëttes, op. cit.. pp. 48, 67-70, 86.
page 1099 note 3. Sion, op. cit.; Burford, A., « Heavy Transport in Classical Antiquity », The Economie History Review, Ser. 2. XIII (1960), pp. 1–18.Google Scholar
page 1101 note 1. Cf. Sion, op. cit.
page 1101 note 2. On trouve des exemples spécifiques dans Goitein, op. cit., I,rp. 278.
page 1101 note 3. Burford, op. cit., p. 11.
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page 1103 note 1. « En Europe, c'est la rue qui sert de ligne de démarcation ; il n'en est pas de même à Fès; la délimitation des quartiers se fait selon une ligne de partage qui traverse les pâtés de maisons au lieu de les contourner, exactement comme la ligne de partage des eaux suit les crêtes et non pas les vallées. » R. LE Tourneau, Fès avant le Protectorat, Casablanca, 1949, p. 229.