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Nouvelles cuisines de l’histoire quantitative

Published online by Cambridge University Press:  11 March 2020

Karine Karila-Cohen
Affiliation:
Université Rennes-2/Cnrs/Creaah, Umr 6566
Claire Lemercier
Affiliation:
Cnrs, Centre de sociologie des organisations, Sciences Po Paris
Isabelle Rosé
Affiliation:
Université Rennes-2, Ea Tempora 7468
Claire Zalc
Affiliation:
Cnrs (Ihmc)/Ehess

Abstract

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Type
Histoire quantitative
Copyright
© Éditions de l'EHESS

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References

1 Dossier « Histoire et statistique », Genèses, 9, 1992, p. 90-119 ; Béaur, Gérard, « Âge critique ou âge de raison ? Les dix ans d’Histoire et Mesure », Histoire et Mesure, 11-1/2, 1996, p. 7-17Google Scholar ; Lepetit, Bernard, « L’histoire quantitative : deux ou trois choses que je sais d’elle », Histoire et Mesure, 4-3/4, 1989, p. 191-199CrossRefGoogle Scholar ; Grenier, Jean-Yves, « L’histoire quantitative est-elle encore nécessaire ? », in Boutier, J. et Julia, D. (dir.), Passés recomposés. Champs et chantiers de l’histoire, Paris, Autrement, 1995, p. 173-183Google Scholar ; Lemercier, Claire et Zalc, Claire, Quantitative Methods in the Humanities: An Introduction, trad. par A. Goldhammer, Charlottesville, University of Virginia Press, 2019CrossRefGoogle Scholar.

2 Il s’agit d’une traduction littérale de l’expression anglaise « reading against the grain » employée lorsqu’on tire d’une source des informations sur des sujets qui n’avaient pas motivé sa production. Cette expression apparaît régulièrement pour évoquer la micro-histoire, par exemple dans Ginzburg, Carlo, « Our Words, and Theirs: A Reflection on the Historian’s Craft, Today », in Fellman, S. et Rahikainen, M. (dir.), Historical Knowledge: In Quest of Theory, Method and Evidence, Newcastle-upon-Tyne, Cambridge Scholars Publishing, 2012, p. 97-119Google Scholar, ici p. 101, et en 2016 dans le titre de sa conférence « Unintentional Revelations: Reading History Against the Grain » (Lunn Lecture). On retrouve également cette approche dans les études subalternes et féministes. La lecture « contre leur grain » des statistiques sur le travail est l’une des principales armes des « historiennes rusées » (cunning historians) évoquées par Sarti, Raffaella, Bellavitis, Anna et Martini, Manuela (dir.), « Introduction », What is Work ? Gender at the Crossroads of Home, Family, and Business from the Early Modern Era to the Present, New York, Berghahn Books, 2018, p. 1-84Google Scholar, ici p. 31-37.

3 Cette réflexion a été présentée de manière pionnière par Genet, Jean-Philippe, « Histoire, informatique, mesure », Histoire et Mesure, 1-1, 1986, p. 7-18CrossRefGoogle Scholar. Sur la réification des catégories hors de l’histoire quantitative, Anheim, voir Étienne, Grenier, Jean-Yves et Lilti, Antoine, « Repenser les statuts sociaux », Annales HSS, 68-4, 2013, p. 949-953CrossRefGoogle Scholar. Pour une revue de la littérature et des conseils pratiques en la matière, voir Lemercier, C. et Zalc, C., Quantitative Methods in the Humanities…, op. citCrossRefGoogle Scholar.

4 Notamment dans l’éditorial « Tentons l’expérience », Annales ESC, 44-6, 1989, p. 1317-1323.

5 Grenier, J.-Y., « L’histoire quantitative est-elle encore nécessaire ? », art. cit.Google Scholar