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Ce Que l'on Peut Tirer d'un Annuaire Statistique
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
L'année 1956 A été Marquée, pour tous ceux qui s'intéressent à l'économie soviétique, par un événement d'importance : la publication d'un premier annuaire statistique, qui sera suivi, lit-on dans la préface, d'autres annuaires plus détaillés, par branche d'activité et par région.
Tout document statistique appelle des réserves et ne peut être utilisé sans précautions. Celui-ci ne fait pas exception à la règle, bien que son intérêt soit indiscutable : d'une part, la présentation de certains tableaux risque d'induire en erreur le lecteur peu attentif ; d'autre part, quelques renseignements d'importance essentielle ne figurent pas dans l'annuaire.
page 258 note 1. L'Economie nationale de l'U.R.S.S. (Recueil Statistique), Moscou, Direction Centrale de la Statistique auprès du Conseil des Ministres de l'U.R.S.S.
page 259 note 1. Nous nous limiterons ici à l'étude des données fournies par cet annuaire. Un second travail consisterait à confronter nos résultats avec ceux tirés d'autres publications.
page 260 note 1. La population de l'U.R.S.S. compte une forte proportion de jeunes, le nombre des vieillards est faible ; les pertes subies pendant la guerre ont certainement modifié la répartition par âge de la population. Il semble, d'autre part, que les travailleurs des camps d'internement soient compris dans ces statistiques de population active.
page 263 note 1. Entre le 1er juillet 1953 et le 1er juillet 1955, le nombre de spécialistes diplômés a augmenté de 170 000 environ dans les kolkhozes, sovkhozes, M.T.S., etc., et diminué de plus de 80 000 dans les bureaux.
page 263 note 2. Si la récolte de blé augmente de 50 % et celle du tournesol de 100 %, l'augmentation moyenne, pour l'ensemble de ces deux produits, est inférieure à 75 %. Le blé occupe en effet une place beaucoup plus importante que le tournesol dans la production agricole de l'U.R.S.S. L'indice relatif au blé recevra donc un « coefficient de pondération » plus élevé que celui accordé à l'indice du tournesol.
D'autre part, on ne peut compter, à la fois, les céréales consommées par le bétail et la viande obtenue à partir de ces céréales. Pour les produits à usages multiples, il faut donc connaître la « production finale », c'est-à-dire la quantité qui quitte le secteur agricole (céréales utilisées pour l'alimentation humaine et l'industrie).
page 264 note 1. La production laitière est répartie entre les utilisations suivantes : consommation animale, consommation familiale des producteurs, ventes au commerce d'Etat et aux coopératives, ventes sur le marché libre kolkhozien.
page 264 note 2. La population des villes ne cesse d'augmenter. Le nombre des agriculteurs diminue. Enfin, dans les dernières années, les ventes sur le marché kolkhozien n'ont pas beaucoup progressé. Les ventes du commerce d'Etat, destinées en grande partie à l'approvisionnement des villes, augmentent donc plus rapidement que la production agricole totale.
page 264 note 3. Connaissant l'indice de la production de la betterave sucrière et la superficie cultivée, on en déduit l'indice du rendement de cette culture à l'hectare. Supposons que l'indice du rendement des pommes de terre est du même ordre, — les plantes sarclées réagissant de la même façon aux conditions atmosphériques, — on peut évaluer l'indice de la production de cette denrée, puisqu'on dispose de renseignements sur l'évolution des superficies ensemencées en pommes de terre. Un tel calcul est assez incertain, d'autant plus que les superficies ne sont indiquées que pour les années 1950, 1954 et 1955. Celle des années 1951 à 1953 doivent être évaluées par interpolation. Mais il vaut mieux utiliser cette méthode grossière que négliger un produit aussi important que la pomme de terre.
page 267 note 1. Il serait plus exact de dire : le système de prix utilisé pour calculer les coefficients de pondération donne à la production animale une valeur égale à la moitié environ de celle de la production agricole totale.
page 268 note 1. En particulier, on peut comparer les indices de la production végétale et de la production animale à l'évolution des superficies cultivées et des effectifs de bétail, afin de savoir quels ont été les facteurs de l'accroissement de la production agricole (par exemple augmentation des surfaces ou augmentation des rendements).
Mais toutes les recherches ne donnent pas d'aussi bons résultats que celles relatives à la population active et à la production agricoles. Dans certains cas (consommations et revenus notamment), des contradictions entre statistiques ne peuvent être expliquées.