Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Le problème des minorités — religieuses, ethniques ou ethnico-religieuses — de Mozarabes, Mudéjares, Mauresques, Juifs, Français, a préoccupé depuis toujours l'historiographie espagnole, et elle a consacré à ce sujet de longues recherches.
En ce qui concerne la minorité mozarabe, R. Menéndez Pidal et Steigeront étudié particulièrement les aspects linguistiques; Stern, Garcia Gômez, Cantera, D. Alonso et R. Menéndez Pidal, les aspects littéraires. Ces derniers auteurs se sont surtout occupés de sa lyrique. Les études strictement historiques de Simonet1 et de de Las Cagigas 2 ont avant tout envisagé le problème religieux de cette minorité : les persécutions ou la tolérance sous la domination musul-mane, l'histoire de ses saints, l'organisation de son Église, etc., et aussi les controverses qui se sont produites au moment où les Mozarabes ont dû abandonner le rite de Tolède et adopter celui de Rome, une fois cette minorité incorporée au monde chrétien.
1. Simonet, J. F., Historia de los mozarabes de Espaha. Madrid, 1897–1903.Google Scholar
2. LAS Cagigas, I. de, Los mozarabes, Madrid, 1947.Google Scholar
3. Simonet, op. cit., p. 685.
4. Sanchez Albornoz, C., Espaha, un enigma histôrico. t. I, p. 183.Google Scholar
5. Burriel, Memorias de las Santas Justa y Rufina, p. 78.
page 352 note 1. Fray Agustin Salucio, « del origen de los villanos que se llaman cristianos viejos ». Traité publié par Francisco Lôpez Estrada. deux traités des XVIe et XVIIe siècles à propos des Mozarabes. Al-Andalûs. vol. XVI, 1951, fasc. 2, pp. 336 et suiv.
page 352 note 2. Gonzalez Palencia, A., Los mozarabes de Toledo en los siglosXlly XIII, Madrid, 1930.Google Scholar
page 352 note 3. La collection se compose de 1175 documents, dont plus de 750 sont des actes d'achatvente; le reste se répartit en donations, échanges, recensements, prêts, mises en gage, affermages, tutelles, dépôts, chartes de mariages, testaments, etc. ; 3 documents se rapportent au XIe siècle, 411 au XIIe, 753 au XIIIe (plus de 400 aux trente premières années de ce siècle) et 6 au XIVe. Ces documents proviennent en général de l'Archivo de la cathédrale de Tolède et sont déposés aujourd'hui à l'Archivo Histôrico Nacional de Madrid. On y a joint quelques documents provenant du couvent de San Clémente de Tolède et de San Nicolas. Quatorze d'entre eux viennent de l'Archivo de l'Hôtel de Ville de Tolède.
page 352 note 4. Surtout : Tomas Munoz y Romero, Colecciôn de fueros municipales y cartas pueblas de los reinos de Castilla, Leôn, Corona de Aragon y Navarra ; P. Rassow, Die urkunden Kaiser Alfons VII von Spanien; J. Gonzalez, Regesta de Fernando II; Idem, El reino de Castilla en la época de Alfonso VIII; M. de Manuel, Documentes para la vida de Fernando el Santo; R. Menéndez Pidal, Documentos linguisticos de Espaha; J. Cepeda ADAN, Notas para el estudio de la repoblaciôn de la zona del Tajo y Huerta de Va/decarébanos, Université de Valladolid, Estudios y documentos 7, 1955; J. F. Rivera Recio, La Iglesia de Toledo en elsigloXIl; E. de Hinojosa, Documentos para la historia de las instituciones en Leôn y Castilla, etc.
page 352 note 5. Nous avons eu l'occasion de consulter les documents chrétiens de l'Archivo de la cathédrale, surtout ceux du XIIe siècle et du début du XIIIe, et de lire les transcriptions qu'a faites le Père F. Rivera Recio pour sa collection, à paraître prochainement. Nous le remercions vivement de son inappréciable collaboration. Les actes d'achat-vente chrétiens sont moins de 20 pour le XIIe siècle et la première moitié du XIIIe. 30 documents environ parmi ceux qu'on a consultés sont des donations, soit du roi à l'Église, soit de particuliers à l'Église. 6. Dans l'Archivo Histôrico Nacional, nous avons consulté notamment les documents de la fin du XIIIe siècle et du commencement du XIVe appartenant surtout au monastère de San Clémente (Liasses 2998, 2999), au monastère de Santa Maria la Real (Liasses 3071- 3070), aux Dominicains de Santa Maria la Real (Liasses 3071, 2, 3, 4, 5, 6, 7) et 17 liasses environ appartenant aux fonds de plusieurs monastères.
page 352 note 6. Dans l'Archivo Histôrico Nacional, nous avons consulté notamment les documents de la fin du XIIIe siècle et du commencement du XIVe appartenant surtout au monastère de San Clémente (Liasses 2998, 2999), au monastère de Santa Maria la Real (Liasses 3071- 3070), aux Dominicains de Santa Maria la Real (Liasses 3071, 2, 3, 4, 5, 6, 7) et 17 liasses environ appartenant aux fonds de plusieurs monastères
page 354 note 1. Ceux qu'on a cités page 352, notes 3, 4, 5.
page 354 note 2. Nous reproduisons la carte de ces endroits telle que la donne A. Gonzalez Palencia. Pour l'évolution des closeries (alquerlas), voir la carte se rapportant aux « transformations du peuplement de Castilla la Nueva vers la fin du XVIe siècle » dans : Reyna Pastor de Togneri et collaboratrices, Poblamiento, frontera y estructura agraria de Castilla la Nueva (1085-1230), Cuadernos de Historia de Espana, LXVII-LXVIII (sous presse). Travail présenté à la VIIIe session du IVe Congrès International d'Histoire Économique, 1968.
page 354 note 3. Ahmad-AL-RAZI, « descripciôn de Espana », Al Andalus, vol. XVIII, fasc. 1.
page 354 note 4. Gonzalez Palencia, A., Los mozarabes de Toledo en los siglos XII y XIII, Madrid, 1934.Google Scholar (On abrégera désormais en : G.P., suivi du numéro du document en mettant entre parenthèses l'année correspondante.) 407 (A. 1214) : «…dans la closerie nommée Yepes et dans la closerie qui y est incluse, et dans le district appelé Fontes, de la Sisla de Tolède…». 54 (A. 1193) : « Vente… des terres suivantes, sises dans la closerie de Cobisa, closerie de la Sagra, de la ville de Tolède : d'un premier côté, elle confine à la terre de Pedro de Alcabalén, à une terre de don Salvat (de deux côtés), et au chemin qui va à la capitale; d'un deuxième, elle confine à la terre de Juan de Alcabalén, à la borne de la closerie de Villaseca, à une autre de dona Bruna et à une autre de l'acheteur; d'un troisième, elle est bornée par le chemin de la closerie de Borox, par le sentier de la closerie d'Alameda et confine à la terre de dona Bruna; d'un quatrième côté, elle confine à la terre de Micael, fils de Gonzalbo, à la terre de don Juan de Alcabalén, à une autre connue comme celle des anniversaires et à la borne de la closerie d'Alexar… »
page 354 note 5. A.H.N., Calatrava, Documents royaux, V.l.
page 355 note 1. G.P., 280 (A. 1198) : « Vente… de la partie qu'il possède dans la closerie d'Olfas la Mayor, juridiction de la ville de Tolède, d'une bovée de terre usuelle dans cette closerie, dans les huitièmes d'Aben Bqhlul (où il y a dix bovées, selon que la partition de cette closerie l'indique)… »
page 355 note 2. G.P., 178 (A. 1185) : « Vente… d'une bovée et demie de labour dans la closerie d'Ollas la Mayor, juridiction de Tolède, sise au huitième de Ben Floret parmi les 18 bovées de ce huitième, selon les mesures habituelles de la région… »
page 355 note 3. G.P., 37 : « Vente de deux suertes de terre, parmi les 82 sortes qui composent les closeries de Calbin et Pomar… »
page 355 note 4. G.P., 598 (A. 1256) : « Vente d'une partie de vigne inculte dans le pago d'Azuqueica, district de Tolède, qui confine à la (vigne) de don Juan Garcia, qui appartenait au Perrero; à une autre (vigne) de don Domingo, administrateur nadir de ce pago; à une autre de l'église de Santa Maria Magdalena et au chemin public…». Voir aussi les cadastres dessinés des closeries. 929 (A. 1165) : «… Une terre qu'il a dans la contrée de San Esteban, district de Tolède, une partie inculte et une partie plantée; confinant à l'est à une plantation de vigne du susdit Vito, à l'ouest à une autre de don Lâzaro, au sud à une autre d'Aben Albin et au nord avec le chemin qui passe. Il la lui donne afin que don Lâzaro plante de sarments la partie inculte… » ; 243 (A. 1193) : « … Achat de… un potager à Bab Al Tafalin, au-dessus de la Puerta de Alcântara, sur le Tage, juridiction de Tolède, limitrophe à l'est du Tage et au nord d'un potager de la cathédrale »; 224 (A. 1192) : « Vente d'un potager dans les terres (términos) de l'église San Antolin… qui est limité sur les quatre côtés : par un potager de l'alguazil-maire don Vicente Ben Yahya, le Sévillan; par un autre potager des héritiers de Yahya Ben Selma; par un autre de Dona Maria, épouse de Cibriân Munoz; par un autre de dona Justa…; par un autre des héritiers…; par le chemin qui va au moulin de la colline (perla)… »
page 355 note 5. G.P., 154 (1181) : « Vente d'un potager avec vigne contiguë, avec ses treilles, arbres fruitiers ou arbres d'autres espèces… dont les limites sont : à l'est un potager de l'archidiacre Domingo Gonzalbo et une vigne des moines de Santiago; à l'ouest le chemin et une vigne de Martin Petrez… ». 580 (A. 1251) : « Vente d'une vigne avec quelques plants de grenadiers et abricotiers, à Zalencas, district de Tolède, confinant à des potagers et basse-cour des chanoines de la cathédrale de Santa Maria…; avec vigne, avec des pins et grenadiers appartenant à Guter Domfnguez; avec chemin qui passe vers Azuqueica et le jardin qui était à don Micael Julien… »
page 355 note 6. G.P. Souvent on ne décrit pas, parce que l'endroit est très connu. Par exemple, G.P., 288 (A. 1198) : « Vente de la troisième partie d'un potager… qu'il est superflu de décrire davantage parce qu'il est très connu… »
page 356 note 1. G.P., 148 (A. 1180) : « … On vend un bosquet qui est à côté de la vigne, entre celle-ci et la rivière du côté du nord, avec tous ses arbustes de diverses espèces… ». Idem 37,123,322,495.
page 356 note 2. G.P., 1101 (A. 1194) : « Vente… de la vigne qu'ils possèdent dans les terres (términos) de Villa Algariba, connue comme Villa Franca, vigne dite de la clôture. »
page 356 note 3. G.P., 929 (A. 1165).
page 356 note 4. G.P., 918 (A. 1265) ; A 189 (A. 1267), il est dit : «… des vignes, des aubépines, des clôtures, des droits dans les manoirs, des prairies… »
page 356 note 5. Entres autres : G.P. 243 (A. 1193). Parfois les prairies confinent seulement d'autres prairies. G.P. 186 (A. 1187).
page 356 note 6. G.P., 257 (A. 1194).
page 356 note 7. G.P., 148 : « … il y a ensuite un témoignage où il est dit que le bosquet qui est à côté de la vigne, entre celle-ci et la rivière du côté du nord, avec tous ses arbustes, de diverses espèces, est compris dans la vente… »
page 356 note 8. G.P., 129 (A. 1177); 177 (A. 1185) : « Vente de la troisième partie d'une olivette sise à Luna Montiel, dans le potager qui appartint à Martin Diaz, où il y a des oliviers de plusieurs sortes… »; 442 (A. 1218) : « Vente d'une terre avec sept pieds d'oliviers…»; 429 (A. 1216) : « Vente d'une olivette dans la contrée de Canales… »; 384 (A. 1211) : « Vente de deux tiers d'une terre derrière le Tage, juridiction de Talavera, avec six olivettes qui y existent… » La façon de pratiquer cette culture est longuement décrite dans les traités d'agriculture de deux Musulmans tolédans, Ibn Bassal et Ibn Wafic, publiés par Al-Andalus, vol. XIII, fasc. 2, pp. 347-431 (pour le premier) et le vol VIII, 1942, fasc. 2, pp. 281-333 (pour le deuxième), traduits tous deux par José Râmillas y Vallicrosa.
page 356 note 9. G.P., 455 (A. 1220); 162 (A. 1188); 145 (A. 1180); 412 (A. 1214); 580 (A. 1251); 654.
page 356 note 10. Ainsi, un affermateur reçoit pour semer dans le potager «4arrobes d'ail, 4 arrobes d'oignon, 1/2 fanègue de fèves, 4 « almudes » de pois-chiches ». G.P., 918 (A. 1256).
page 356 note 11. Dubler, Uber das Wirtschaflischen der Iberischen Halbinsen, von XI zum XIII Jahrhundert, p. 85.
page 357 note 1. G.P., 53 (A. 1157) ; 61 (A. 1160) ; 117 (A. 1175) ; 421 (A. 1215) ; 607 (A. 1258).
page 357 note 2. G.P., 968 (A. 1138).
page 357 note 3. G.P., 24.
page 357 note 4. G.P., 8.
page 357 note 5. G.P., 929 (A. 1165), il est dit : « Une terre… avec une partie inculte et une partie plantée… est donnée afin que don Lazaro plante la partie inculte de sarments et d'autres arbres ». D'autres affermages « ad plantandum » justifient ce qu'on a dit plus haut.
page 357 note 6. Les roues hydrauliques (azudes) et les moulins avaient souvent plusieurs propriétaires ou exploiteurs. G.P. 322 (A. 1202) ; 918 (A. 1265) : « Affermage… avec la huitième partie du moulin d'en bas » ; 144 (A. 1180) : « Vente de la huitième partie d'une roue hydrauliques. » (azud). Les moulins étaient fariniers — doc. 584 — ou à huile. 641 (A. 1274); 262 : « Vente d'un morceau de potager et terre de prairie… dans cette partie du potager est inclus le canal qui mène l'eau du fleuve au moulin (acena) et les droits à ce moulin »; 140 : « Vente de la moitié d'un sixième de la roue hydraulique d'Alfita, sur le Tage… » Et aussi : 249; 301 ; 432; 448; 464.
page 357 note 7. G.P., entre autres 928 (A. 1159) et 920 (A. 1293).
page 357 note 8. G.P., 932 (A. 1259).
page 358 note 1. G.P., 920 (A. 1293).
page 358 note 2. G.P. 909 (A. 1205) : « 9 tonneaux bons pour le vin, l'un de 250 arrobes, un autre de 300 arrobes; 8 cuves pour le vin quelques-unes de… et d'autres de plus de… » Les deux tonneaux dont on connaît la capacité pouvaient contenir 687 litres, si l'on suppose que les autres étaient plus petits, par exemple de 200 arrobes, ils contiendraient 4 000 litres, ce qui fait 4 687 litres dans une seule propriété rurale.
page 358 note 3. G.P., 223, 239, 340.
page 358 note 4. Les documents mozarabes ne mentionnent pas de débits de boissons, mais on peut supposer que le vin se vendait non seulement sur les marchés, mais aussi dans la plupart des auberges.
page 358 note 5. G.P., 596 (A. 1255) : «…terre… où passent deux sentiers qui mènent aux labours »; 250 : « La moitié d'une plantation que Juan Pérez avait plantée dans la terre des vendeurs, sur le chemin d'Annouil, est comprise dans la vente… »
page 358 note 6. Ej. G.P., 211 (A. 1190) dit : « Les différentes bovées de terrain ont les limites suivantes : à l'est une prairie… » (les autres limites sont des terres). On nomme aussi en ce cas comme limites à d'autres bovées : « un mont de terre » et « au nord, des rochers de la terre de la closerie d'Alexar et de celle de Cobisa ». S'agissait-il de roches naturelles, d'une borne, d'un mur en pierre (pirca) ?
page 358 note 7. G.P., 920 (A. 1293); 909 (A. 1205).
page 358 note 8. G.P., 918 (A. 1265) : « … 2 fanègues de semences de lin… »
page 358 note 9. G.P., 455 (A. 1220) : « …une demi-bovée de labour pour deux feuilles de jachère et semaille dans la closerie de Manzel Obaidala… »; 919 (A. 1272) : « … une propriété pour deux bovées de jachère et semaille qu'il possède dans la closerie de Valerilla »; 344 (A. 1205) : « … une bovée de labour à deux feuilles de la cloaerie qu'on a citée (Olias) dans le huitième d'Abenbahleel »; Idem 503 (1231) et 344; 255.
page 359 note 1. G.P., 344 (A. 1205) : « une bovée de labour à deux feuilles dans la closerie déjà citée (Olias) »; Idem 308, 455; etc.
page 359 note 2. G.P., 596 (A. 1255) : « … ces propriétés ont pour limites : une grande terre, le chemin en forme de fer à cheval et un autre chemin qui va à la closerie de Val; la terre de l'alguazil-maire don Gonzalbo Vicente, qui appartenait avant à Jimeno Garcia ; la terre de la fille de Pedro Peliez, fils de Pelayo Ares, par laquelle passent deux sentiers qui vont aux labours »; le document continue en énumérant les limites de 22 terres.
page 359 note 3. G.P., 333 (A. 1204) : Son contenu est semblable à celui du précédent.
page 359 note 4. G.P., 106 (A. 1173);/Gtem.
page 359 note 5. Jesûs Garcia Fernândez, qui est un pionnier en ce domaine, arrive à la même conclusion pour la Vieille-Castille, dans son article « Champs ouverts et champs clôturés en Vieille Castille », Annales E.S.C., 1965, pp. 704 et suiv.
page 359 note 6. G.P., 909 (A. 1205).
page 359 note 7. G.P., 921 (A. 1293).
page 359 note 8. R. Menéndez Pidal, op. cit.. doc. 266, p. 359.
page 360 note 1. G.P., 920 (A. 1293).
page 360 note 2. G.P., 991 (1290). Dans ce document comme dans quelques autres, on parle de la paille que l'on employait comme nourriture, pour la litière des animaux et pour faire la toiture des huttes.
page 360 note 3. G.P., 921 (A. 1293).
page 360 note 4. G.P., 920 (A. 1293).
page 360 note 5. Ces questions ont été clairement posées en ce qui concerne l'Europe occidentale par G. DUBY, L'Économie rurale et la vie des campagnes dans l'occident médiéval, t. I et II, Aubier; et par Slicher VAN BATH, « Les problèmes fondamentaux de la société pré-industrielle en Europe occidentale. Une orientation et un programme », A.A.T. Bijdragen, 12, pp. 3-46.
page 360 note 6. G.P., 909 (A. 1205).
page 360 note 7. G.P., 919 (A. 1272).
page 360 note 8. G.P., 910 (A. 1217).
page 360 note 9. Bien souvent on inclut dans la vente une ou deux paires de boeufs de labour. Cf. G.P. 909 (A. 1205) : « …deux paires de boeufs, d'une valeur de 24 méticals… »; idem 333, 363, etc. En 778 (A. 1252), on lit : « … et deux vaches de labour avec leurs accessoires complets de labourage et de battage »; dans le doc. 919 (A. 1272) : « Les affermateurs reçoivent à l'avance, pour cultiver la propriété, ce qui suit : 3 taureaux, estimés à 66 méticals blancs de 7 1 /2 sous le métical, et 3 juments…, et une pelle et des fourches »; par exception, le document 175 avertit que lestaureaux laissé par le percepteur d'impôts étaient au nombre de sept paires, avec leurs accessoires et tout ce qui se rapportait à eux. Le document 363 dit que ces « taureaux » étaient certainement des boeufs : « … paire de boeufs de labour, évalués à 14 méticals, c'est-à-dire chaque taureau à 7 méticals (sic)… »
page 361 note 1. G.P. (A. 1264).
page 361 note 2. G.P., 615 (A. 1262).
page 361 note 3. G.P., 907 (A. 1208) : Aussi un âne et une vache dans le doc. 98, un cheval dans le doc. 763 un autre animal dans les doc. 1912, 1013, 1043.
page 361 note 4. G.P., 932 (A. 1259) : « …avec le chemin de Barcience… et le pâturage (dehesa) du chemin de Tolède. La terre tolédane est parsemée de quantité de pâturages, dont quelques-uns probablement postérieurs à l'époque étudiée ici.
page 361 note 5. Voir note sur les colombiers. Les mentions de poules sont aussi très fréquentes. G.P., 831 (A. 1293) 83; 978 (A. 1890).
page 361 note 6. Dubler, op. cit., p. 77 et note et les traités musulmans cités plus haut page 356, note 8.
page 361 note 7. G.P., 948 (A. 1207) : « Il a pris l'avis de gens qui sont des experts en agriculture… et ces experts ont trouvé quelques arbres abîmés… »; Idem, note 30, fin.
page 361 note 8. G.P., 458, 459, 460, 956.
page 361 note 9. Notamment G.P., 956 (A. 1226).
page 361 note 10. G.P., 32 : « Vente d'une bovée de terre dans la closerie d'Olias la Mayor… limitrophe… au sud de la maison d'Alcualbazo et au nord d'un endroit en ruines »; 175 (A. 1185) : « … c'était une terre pour cinq bovées de labour… en incluant des terres à céréales, des aires, des grains, etc. », et 393 (A. 1212) : « ses terres cultivées et incultes, ses tas de fumier, ses aires, ses huttes… »; idem, 455 (A. 1220) ; 43 (A. 1153), etc. ; Idem, 932 (A. 1259) : «… si le planteur veut y faire (dans la vigne) une maison, il peut la faire… »
page 362 note 1. G.P., 321 (A. 1202).
page 362 note 2. G.P., 331 (A. 1204) et aussi doc. 239, 299, 435, 324, etc.
page 362 note 3. G.P., 42 (A. 1152) : « …partie de basse-cour… limitrophe à l'ouest de la basse-cour de Pedro, l'acheteur, au sud d'une ruelle d'entrée à la maison du vendeur et au nord d'une ruelle d'entrée aux maisons de l'acheteur et d'Aben Mocatil. »
page 362 note 4. G.P., 134 (A. 1177).
page 362 note 5. G.P., 191 (A. 1187) et doc. 226, 250, 344, 455, etc. Une closerie est appelée « Sotillo de las palomas » (Bosquet des pigeons), G.P., 31.
page 362 note 6. G.P., 225; 324; 427, etc.
page 362 note 7. G.P., 499 (A. 1230) et aussi 282 (A. 1198) : « … un carré… limitrophe d'un autre qui appartenait à don Micael ben Albazo. »
page 362 note 8. G.P., 38 (A. 1149).
page 362 note 9. On doit tenir compte que les documents chrétiens appellent les closeries aldeas (hameaux). Voir R. Menéndez Pidal, op. cit. Dans le même document, on lit : « …akella mia aldea kedizen Algarius » et cette même closerie est ensuite appelée « villa Algariua ». G.P., 948 (A. 1207) : « à la closerie d'Arcicolla et à celle de Villafranca (appelée avant Villagariba). »
page 362 note 10. G.P., 779.
page 362 note 11. G.P., 921 (A. 1254) : « une hutte couverte de paille. »
page 362 note 12. C'est ce que dit la charte donnée en 1118 par l'empereur Alphonse VII aux Mozarabes. Castillans et Francs de Tolède. Munoz Y Romero, op. cit., page 565.
page 363 note 1. Rodrigo Ximenez de Rada ajoute : « Omnium Sanctorum, Santa Leocadia, Santa Maria de Alficén y San Cosme y San Damiân. » (de Rébus Hispanis, livre IV. chap. 3).
page 363 note 2. Simonet, op. cit., p. 678, il emprunte cette donnée au Père Burriel.
page 363 note 3. Leopoldo Torre Balvas, « Mozarabias y juderias », Al-Andalus, vol. XIX, 1954, fasc. 1 p. 178.
page 363 note 4. Idem. p. 178.
page 363 note 5. G.P. (A. 1112) : « Vente octroyée par Sufian ben Abilleca et Mofarech ben Jair à la faveur de Domingo ben Yahya, de la partie qu'ils ont dans le potager qu'il y a à Manzel Mosca, de la juridiction de Tolède, qui est la troisième partie d'un potager qui appartenait, à l'époque des Musulmans, à quelques-uns d'entre eux… tout cela limitrophe, au sud, de la vigne d'Abuishac, de Camarena, et de la terre du prêtre Abenfarlûn, à l'ouest de la portion de l'héritier de Yahya ben Seriz… » Et aussi le document G.P., 17 (A. 1127) : « Vente octroyée par Abulfarach ben Abisanar… en faveur de Zacaria ben Otamén, d'une suerte de terre à Manzel Razfn, à l'est de Tolède, limitrophe à l'est d'une autre terre d'Abulhosain el Aisor… et au nord d'une autre de Isa ben Aldoro… aux marchés des Musulmans »…
page 363 note 6. Op. cit., note 4, p. 175.
page 363 note 7. G.P., 517 (A. 1237).
page 364 note 1. SI MON ET, op. cit.. p. 676.
page 364 note 2. L. Torres Balvas, op. cit.. p. 176.
page 364 note 3. J. F. Rivera Recio, op. cit.. p. 58.
page 364 note 4. G.P., II.
page 364 note 5. La liste des métiers qui apparaissent dans la collection de documents publiée par Gonzalez Palencia (vol. préliminaire, pp. 233-241) donne une de idée l'importance de ces industries artisanales. Sânchez Albornoz, Claudio, Espana, un enigma histôrico, vol. II, p. 121,Google Scholar apporte beaucoup de données concernant les industries de Tolède, antérieurement et postérieurement à la conquête chrétienne.
page 364 note 6. On peut voir à ce sujet nos graphiques des ventes.
page 364 note 7. L'indivision exprimée dans les ventes « pro indiviso » est très fréquente entre propriétaires qui sont frères. G.P., doc. 119, 225, 233, 320, 422, 628, etc., et entre d'autres familiers, doc. 107, 114, 147, 316, 449, 489, 748, 749, 753, 1055, etc.
page 365 note 1. Menéndez Pidal glose le texte de la Dahira de Ben Bassan à « Adefonsus Imperator Toletanum Magnificus Triumphator », p. 51 de l'édition d'Espasa Calpe.
page 365 note 2. Gonzalez Palencia, dans le volume préliminaire, pp. 151 à 153, signale parmi les Musulmans d'importance qui sont restés à Tolède, Zafadola, le dernier Abenhud et un Almonuac. Les autres Musulmans ne dépassent pas la trentaine dans toute la collection documentaire; quelques-uns sont voisins de la ville de Tolède et d'autres sont des esclaves. (Il en est un qui appartient avec certitude au monde rural, doc. 91).
page 365 note 3. G.P., vol. prél., pp. 140 à 142. On peut voir aussi à ce sujet I. de LAS Cagigas, Los mudéjares, pp. 70-71.
page 365 note 4. Sànchez Belda, Luis, Chronica Adefonsi Imperatoris. 205, p. 162.Google Scholar
page 365 note 5. J. Cepeda ADAN, op. cit.
page 365 note 6. Les Annales tolédanes disent : « Les Mozarabes passèrent au Maroc. » « C'était en Yera Mclxii (il y a une erreur de date) », Espana Sagrada. XXIII, p. 388 et la Chronica Adefonsis dit que furent emmenés en Afrique : « multos christianos quos vocant muzarabes, qui habitabant ab annis antiquis in terra Agarenorum », op. cit., pp. 140, 109-100.
page 366 note 1. Op. cit., note 2, chap. XXII, p. 136. Alphonse VI lui-même emploie des termes semblables dans un document conservé à la cathédrale de Tolède, Archivo 0.2. N. I.I., que Rivera Recio transcrit dans sa collection, p. 28, n° 22.
page 366 note 2. Op. cit., note 16, p. 150.
page 366 note 3. G.P., doc. 293. « On note que le potager est maintenant inculte et ses fruitiers coupés, étant donné que les Musulmans les ont coupés. Dieu veuille exterminer les Musulmans. »
page 366 note 4. G.P., doc. 53, 58, 225, 421, 467, etc. et Munoz Y Romero, op. cit., p. 361 et note 25, dans le Privilège octroyé par Alphonse V aux Mozarabes de Tolède en 1101, il est dit : «… et si voluerint vineas, aut alios arbores plantare aut restaurare, illi qui fuerint pedites decimam inde portionem solummodo ad regalem palatium persolvat… »
page 366 note 5. C. Sânchez Albornoz, op. cit.. note 13, p. 121. Il fait remarquer l'importance de ces industries artisanales et de la ville de Tolède.
page 367 note 1. On peut trouver l'information concernant ces faits dans les Annales tolédanes, I, année 1109; Annales tolédanes. II, année 1110, 1113, 1114, 1116, 1117; Annales tolédanes, I, année 1118, et dans la Chronica Adefonsi imperatoris, op. cit., pp. 97-101,102,107, etc.
page 367 note 2. Annales tolédanes. II, année 1128; Annales tolédanes, I, années 1139 et 1143 et 1144.
page 367 note 3. Anonyme de Copenhague, édition et traduction d'A. Huici Miranda, Valence, 1917, p. 23.
page 367 note 4. GP., doc. 165 (A. 1183).
page 367 note 5. G.P., doc. 801 (A. 1193).
page 367 note 6. G.P., doc. 249 (A. 1193).
page 367 note 7. G.P., doc. 910 (A. 1217).
page 368 note 1. Charte donnée aux Mozarabes de Tolède, en 1101, par le roi Alphonse VI, Munoz Y Romero, op. cit.. p. 360.
page 368 note 2. Idem : « et do eis libertatem ut qui fuerit inter eos pedes et vlluerit et posse habuerit ut militet, et vendendi, dandl vel possidendi vel de posseslone sua quod voluerlt faciendi, liberam in dei nomine habeat potestatem. »
page 368 note 3. Idem. Charte accordée en 1118 aux Mozarabes, Castillans et Francs de la ville de Tolède par le roi don Alphonse VII, p. 565.
page 368 note 4. Idem,, p. 375.
page 369 note 1. Idem, Confirmation du roi Alphonse VIII, p. 380.
page 369 note 2. A. C. T., A.11.I.1.1.D, Tolède, 1146, v. 2.
page 369 note 3. G.P., 1107, 1108, 1110 (A. 1235).
page 369 note 4. Voir ci-dessus p. 352, note 3.
page 370 note 1. Voir ci-dessus p. 352, note 5.
page 371 note 1. G.P., 1110 (A. 1242) et document cité en note 127.
page 371 note 2. Sânchez Albornoz, C., « devaluaciôn monetaria en Leôn y Castilla al filo del 1200 », dans Homenaje a Jaime Vicens Vives, vol. II, 965.Google Scholar
page 371 note 3. Idem.
page 371 note 4. Maria del Carmen Carlé, « El precio de la vida en Castilla del Rey Sabio al Emplazado », Cuadernos de historia de Espaha, XV, 1951, pp. 135-136.
page 372 note 1. Ils apparaissent dans les documents G. P. 884, 880, 896, etc. 2. G.P., entre autre doc. 147 et 331 (A. 1204) : « … que la vendeuse a employé pour remédier au besoin et à la misère de ses enfants… »
page 373 note 1. G.P., volume préliminaire, p. 163. Liste des villages relevant de l'église de Tolède, 1er mai 1234.
page 373 note 2. On peut voir la charte de partition d'Azana entre les chanoines et le comte Ponce, dans leCart. 2, vol. 90 v ° : Alphonse VIII accorde (année 1185, le 10 septembre) à perpétuité à la cathédrale « hereditas de Fazania, quondam Avenazar dicto Bonvida nomine possessum, quam vos cum consilio domini G. Toletani Archiepiscopi… pro quingentis aureis emistis, iure hereditario in perpetuum habendam et irrevocabiliter possidendam » (Cart. 1, fol. 52), vol. I, pp. 90-91.
page 373 note 3. « Le chapitre cathédral donne à peupler cette closerie, qui appartenait à sa mense, à plusieurs individus, en mai 1155, dans les mêmes conditions que Cobeja (Cart. C.T. 2, fol. 77). Acte semblable au fol. 80.
page 373 note 4. Année 1188, le 13 février. Tolède. Alphonse VIII fait donation à la cathédrale de Tolède de : « solares, hereditates et quicquid habeo in uilla que dicitur Esquibias, prope Yeles et iuxta llescas sita, cum omni regali iure » (Cart. C.T. 1, fol. 40). Ferdinand III confirme la donation faite par Alphonse VIII d'Esquivias, Torrijos et Talamanca, le 4 juin 1218 (Cart. C.T. 2, fol. 36), « Closerie dont le chapitre est en train d'acheter le droit seigneurial, par secteurs, en 1364, à ses propriétaires antérieurs Lope Petres, fils de Pedro Juanes, fils de D. Juan Alguacil (doc. 618), à Diego et Lope Petrez, frères du précédent et à D. Bartolomé, fils de Micael el Sillero (le chaisier), mari de Orabona Petrez (n°s 620 et 621 ) », vol. I, pp. 98-99.
page 373 note 5. « Le chapitre donne à peupler et cultiver la moitié de la villa à plusieurs personnes » (août 1160) : elles doivent payer la dixième partie des fruits, donner trois labours à la terre; si elles font des potagers, il leur faudra payer comme ceux de Tolède et porter la sixième partie du raisin au pressoir de la cathédrale. Si elles divisent la terre, il y aura deux parties pour les cultivateurs et l'autre pour la cathédrale qui a, de plus, droit d'option et de retrait (Cart. 2, fol. 69) », vol. I, p. 84.
page 376 note 1. « L'archevêque D. Rodrigo donne son village de Cabanas, « que est in via que ducit de Toleto ad lllescas », à la cathédrale pour frais du luminaire (21 juin 1213), (Cart. 2, fol. 29) », vol. I, p. 93.
page 376 note 2. « Le roi Henri I, « attendens utilitatem toletane civitatis et regni mei et ut esset via tuta que vadit de Toleto ad Miraculum », donne à la cathédrale le villar de Pulgar, par charte du 6 novembre 1214 (Cart. 2, fol. 28) », vol. I, p. 106.
page 376 note 3. « Année 1159, décembre : l'archevêque de Tolède, Juan, donne au chapitre les villas de « Hilesques et Fazaniam », que le roi Sanche III avait données pour le repos de son âme et pour célébrer l'office d'anniversaire de son père l'empereur : en sorte qu'il faudra célébrer trois anniversaires : le jour de la mort de l'archevêque, de celle de l'empereur et de celle de D. Sanche. Ces jours-là, on donnera à manger au réfectoire à tous ceux qui s'y présenteront" (Cart. 1, fol. 38). Année 1176, juillet. « Super ripam Hyberi, iuxta Calagurram cum esset Rex in expeditione » : Alphonse VIII et son épouse dona Leonor donnent à la cathédrale de Tolède et à son évêque Cerebruno « duas villas quae sunt in termino de Toleto, scilicet lliescas et Fazanniam » (Cart. 1, fol. 38). »
page 376 note 4. « Ferdinand III a fait donation de la villa de la Guardia à la cathédrale, par privilège du 28 septembre 1211 (Cart. 2, fol. 24) », vol. 1.
page 376 note 5. Parmi eux, on voit apparaître, dans le doc. 161 (vol. 1) : « …L'acheteur déclare que l'argent pour le paiement de cette propriété provient : 40 méticals, légués par l'archiprêtre don Cristobal à la cathédrale, suivant la coutume, pour célébrer les anniversaires des chanoines, et pour son âme, 30 méticals de don Jofré, de Canales, à même destination…». Cf., pp. 118-119, dans le doc. 333 b, vol. 1 : « Témoignage du chapelain déjà cité don Roberto, qui déclare que l'achat antérieur est destiné à la cathédrale, que 450 méticals du prix déjà remis étaient propriété de la cathédrale et le reste était de son argent à lui, dont il faisait donation à la cathédrale. Les chanoines s'engageaient à célébrer un anniversaire pour l'âme de don Roberto » (p. 276). Doc. 309, vol. 1 : « Vente d'une maison dans le quartier de San Marcos, près des Tintoreros (Teinturiers), à Tolède, qui appartint au chanoine don Seguin, qui l'a laissée par testament à la cathédrale… » (p. 248).
page 377 note 1. Le nombre de donations faites par les laïques au couvent est considérable, ainsi que nous puovons l'observer dans le vol. III, G.P., pp. 1-67.
page 378 note 1. G.P., vol. préliminaire, p. 201. Dans les documents d'affermage du vol. III, pp. 181-201. apparaissent quelques-uns d'entre eux.
page 378 note 2. « des salines, propriété du couvent San Clémente, qui les afferme, pour six cahices de bon blé (G.P., 960).
page 378 note 3. G.P., 380 bis a-b-c-d-e (A. 1210).
page 379 note 1. On considère qu'un ecclésiastique achetait en son nom et avec son argent lorsque : a) Il le dit de façon explicite dans le document; b) Lorsqu'on peut le déduire de sa lecture, comme dans le cas du doc. 65 du vol. I, G.P. (un chapelain de la cathédrale achète une vigne et doit payer le sixième des produits à la cathédrale, qui a le droit de seigneurie sur la closerie) ; c) Quand il s'agit d'archiprêtres ou archidiacres qui ont la permission d'acquérir des terres pour eux-mêmes, et qui d'ailleurs achètent assidûment; d) Lorsque des ecclésiastiques font entre eux des actes de vente; e) Lorsque, à certaines occasions, on indique que l'acheteur, qui a déjà fait d'autres acquisitions, achète pour lui-même; f) Lorsque le clerc n'est pas directement lié à une église, mais dépend d'un grand ecclésiastique (le prébendier Galindo Petrez, élevé par le doyen Sancho Martinez, en est un exemple, doc. 682, vol. Il, G.P.). Malgré le fait que la plupart de ces biens, par donation testamentaire ou par d'autres voies, vinrent augmenter le patrimoine de la cathédrale ou des couvents auxquels ces ecclésiastiques appartenaient, on a considéré que ce sont l'origine, l'emploi, l'intention et la forme de la première acquisition qui étaient importants; c'est-à-dire que le clerc y agissait en tant que particulier, disposant de biens propres et les utilisant comme base d'un pouvoir personnel.
page 379 note 2. Le document G.P. (A. 1276) nous le montre en train de réaliser des achats importants.
page 379 note 3. En plus des familles que nous citons par la suite, on peut ajouter celles qui avaient à leur tête Martin Micael, fils de l'alguazil-maire Domingo ben Otsmân ben Guaslân, Domingo « l'Almostacén », Melendo I’ « Adalid », Garcia Petrez, le notaire, etc.
page 380 note 1. G.P., 1047 (A. 1291) : On peut observer aussi que les frères usaient de deux noms différents. Ce fait n'est pas insolite et s'explique d'après Gonzalez Palencia, par le prestige de la famille maternelle.
page 381 note 1. Gonzalez, J., El reino de Castilla en la época de Alfonso VIII. doc. 361 (A. 1179).Google Scholar
page 385 note 1. Les documents chrétiens (note 6, p. 352) démontrent que pendant la première moitié du XIVe siècle, les achats du couvent de San Clémente diminuèrent de façon notable, surtout en importance. Les achats de quelques vignes et terres continuent, mais les documents les plus fréquents sont ceux d'affermages.
page 385 note 2. Certains aspects de ce processus ont été étudiés par Reyna Pastor de Togneri et collaboratrices : Historia de las familias en Castilla y Leôn, siglos X-XIV, y su relation con la formation de la gran propriedad eclesiâstica. Cuadernos de Historia de Esparïa, XLIII-XLIV, 1967, p. 88.
page 386 note 1. On trouve des renseignements là-dessus, entre autres, dans C. SANCHEZ Albornoz, op. cit.. t. I, p. 178.
page 386 note 2. Simonet, op. cit.. p. 675.
page 387 note 1. Garcia Gomez, E. et Menéndez Pidal, R. « El conde mozérabe Sisnando Davidiz y la politica de Alfonso VI con los Taifas », Al-Andalus, XII, 1947, fasc. 1, pp. 27–42.Google Scholar
page 387 note 2. Burriel, Memorias de las Santas Justa y Rufina, cité par Simonet, op. cit., p. 677.
page 387 note 3. Garda Gomez, traduct. de Ben Bassan, dans op. cit., note 160, p. 31.
page 387 note 4. Idem, p. 32.
page 387 note 5. Ramôn Menéndez Pidal La Espaha del Cid, p. 485.
page 388 note 1. Simonet, op. cit., p. 679.
page 388 note 2. Idem, p. 679.
page 388 note 3. Rivera Recio, La Iglesia de Toledo…, p. 209.
page 388 note 4. España Sagrada, 23, p. 386. Ce massacre s'est étendue au-delà de Tolède. Le P. Fidel FITA, dans Cincuenta leyendas de Gil Zamora, B.R., 1885, pp. 7-75, voit une allusion à ces crimes dans le pardon accordé en 1127 par Alphonse VII aux habitants de Saldaña.
page 389 note 1. C. Sânchez Albornoz, op. cit., t. I, pp. 182-183.
page 389 note 2. Idem. t. Il, p. 261.
page 389 note 3. J. Gonzalez, El reino de Castilla…. t. I, p. 471 et aussi pp. 418 et 420.
page 390 note 1. demetrio Mansilla, Iglesia Castellano-leonesa y Curia Romana en los tiempos del Rey San Fernando, p. 44.