Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Les phénomènes sociaux et culturels ne sont pas également représentés dans les sources hébraêques du Bas Moyen Age. Certains — qui peuvent pourtant sembler cruciaux aux yeux des modernes — ont laissé de rares traces écrites comme I'autodafé du Talmud par I'Inquisition italienne en 1555. Existe-t-il un critère qui ait rendu certains sujets valables ou intèressants et en a condamné d'autres á I'oubli ou même á être la proie d'une censure interne bien organisée ? La question mérite d'être clarifiée. Un facteur important est l'attitude envers l'hébreu, langue sacrée. Sa connaissance et son usage étaient la marque culturelle des adultes mâles cultivés. Créer en cette langue relevait du dialogue interne à ce groupe, à l'exclusion d'autres : les voix des enfants, des femmes et des jeunes sont à peine entendues.
The Jewish communities in Italy harbored a deep-rooted and rich Youth-Culture. Local written sources are biased and hostile towards that phenomenon and document its existence only slightly. The local marriage ritual discloses another perspective on the life of young unmarried men and women who created a parallel marriage pattern. Match-making, act of betrothal, property transference, courtship, donation exchange, wedding day and consummation — all had their double versions of adult versus the juvenile. They unveil different attitudes to property, leisure habits, and sexual patterns in pre-marriage years. Community authorities reacted in ambivalent mode towards the young. They objected their interference in family matters involving important interests, at the same time they defended local youth culture against non Italian, i.d. Ashkenazi and Sephardi traditions carried by Jewish immigrants. The entrance of Jewish population to crowded and over-populated Ghettos in Italy during the 16th and 17th centuries enhanced the control over the young. A similar tendency might be traced in Christian society in Italy at that time. Thus Jewish and Christian local youth comportments should not be separated, they belong to the same spectrum.
* Je remercie Esther Cohen, Elliot Horowitz, Nathan Wasserman et tout spécialement Moshe Sluchovsky pour leur lecture et leurs commentaires d'une version précédente de cet article.
1. M. Saperstein a trés subtilement étudié cette question dans « Italian Jewish Preachers : An Overview », dans Ruderman, D. B. éd., Preachers of the Italian Ghetto, Berkeley-Oxford, 1992, pp. 22–40 Google Scholar.Pour le meme phénomène, voir aussi id., Jewish Preaching 1200-1800. An Anthology, New Haven-Londres, 1989, pp. 69-89.
2. Horowitz, E., « Mondi giovanili ebraici in Europa, 1300-1800», dans Levi, G et Schmitt, J.-C. (sous la direction de), Storia dei giovani, Rome-Bari, 1994, pp. 101–157 Google Scholar id., « A Jewish Youth Confraternity in Seventeenth-Century Italy », dans Italia. Studi e ricerche sulla storia, la cultura e la letteratura degli ebrei d'ltalia, 5, 1985, pp. 36-97 ; id., « “ Yeshiva ” and “ Hevra ” : Educational Control and Confraternal Organization in Sixteenth-Century Italy », dans Carpi, D. et al. éds, Shlomo Simonsohn Jubilee Volume. Studies in the History of the Jews in the Middle Ages and Renaissance Period, Tel Aviv, 1993, pp. 123–147 Google Scholar; id., Jewish Confraternities in Seventeenth-Century Verone. A Study in the Social History of Piety, thèse, Yale University, 1982, pp. 19-52. En outre, voir R. Bonfil, « Characteristics of the Social and Cultural World of Venetian Jewry during the Beginning of the 16th Century » [en hébreu], Zion 41, 1976, pp. 75-90. Weinstein, R., « Childhood and Growing-up in the Jewish Italian Society of the Early Modern Time : The Beginning of the Bar-Mitzvah as a Rite de Passage » [en hébreu], Italia. Studi e ricerche sulla storia, la cultura e la letteratura degli ebrei d'ltalia, 9, 1994, pp. 76–98 Google Scholar; id., « Until the Rage of Chilhood shall Subside », Childhood, Adolescence and Growing-up in the Jewish Society in Italy in the 16th Century [en hébreu], mémoire de maîtrise, UniversitéqueHébraïquede Jérusalem, 1989. Toaff, A., Il vino e la carne. Una communita ebraica nel Medioevo, Bologne, 1988, pp. 15–51 Google Scholar.
3. Sur le stéréotype de la jeunesse dans la société judéo-italienne, voir E. Horowitz, « Confraternal Piety and Rites of Youth », pp. 22-29. Comme exemple d'expression négative envers les enfants, voir Yosef ben David Yichia, Exegesis to Fives Scrolls, Venise, 1530, Exegesis to Ecclesiastes, p. 32 c : « Pendant I'enfance un homme est attaché à la gourmandise […], pendant l'adolescence aux appétits sexuels […] (jeunes gens) vous devez vous retenir de comportement puéril et alors seulement vos actes seront comme il faut et propres ».
4. Sur le stéréotype médiéval de I'enfance, voir Rich, P.é et Alexandre, A., L'enfance au Moyen Age, Paris, 1995, pp. 22–27 Google Scholar.
5. Parmi les nombreuses recherches sur les rituels, mentionnons Wilenz, S. éd., Rites of Power, Symbolic, Ritual, and Politics since the Middle Ages, Philadelphie, 1985 Google Scholar; Davis, N. Z., « The Sacred and the Body Social in 16th Century Lyon », Past and Present, 90, 1981, pp. 40–70 Google Scholar; id., Society and Culture in Early Modern France, Stanford, Stanford University Press, 1975 ; Le Roy Ladurie, E., Le carnaval de Romans. De la Chandeleur au mercredi des cendres, 1579-1580, Paris, 1979 Google Scholar Sur les rites en Italie, voir S. Silverman, « At the Intersection of Anthropology and History : Territorial Festivity in Siena », dans Trexler, R. C. ed., Persons in Groups, Social Behavior as Identity Formation in Medieval and Renaissance Europe, New York, 1985, pp. 31–37 Google Scholar; id., Public Life in Renaissance Florence, New York, 1980; Bernardi, T., « Analisi di una cerimonia publica. L'incoronazione di Carlo V a Bologna », dans Quaderni Storici, 61, 1, 1986, pp. 171–199 Google Scholar; Weissman, R. F. E., Ritual Brotherhood in Renaissance Florence, New York, 1982 Google Scholar.
6. Sur le rituel du mariage juif en Italie, voir R.Weinstein, The Jewish Marriage Rituel in Italy. A Chapter in Social History and History of Mentality, thése, Université hébraïque de Jérusalem, 1995 ; Cohen, E. et Horowitz, E., « In Search of the Sacred : Jews and Christians, and Rituals of Marriage in the Later Middle Ages », dans The Journal of Medieval and Renaissance Studies, 20, 2, 1990, pp. 225–249 Google Scholar.Voir récemment Kenneth Stow, R., « Marriage in Heaven : Marriage and the Individual in the Roman Jewish Ghetto », dans Renaissance Quarterly, 48 n, 3, 1995, pp. 445–491 Google Scholar.
7. Voir Gafni, I. M., « The Institution of Marriage in Rabbinic Times », dans Kraemer, D.,The Jewish Family, Metaphor and Memory, Oxford University Press, 1989, pp. 13–30 Google Scholar Boyarin, D., Carnal Israel Reading Sex in Talmudic Culture, University of California Press,1993 Google Scholar passim.
8. Au sujet du mariage rituel juif à l'époque du Talmud, voir Neubauer, Y., Beiträge zur Geschichte des biblisch-talmudischen Eheschliessungrechts, Leipzig, 1920 Google Scholar.
9. Sur les promesses (fidanzamento) dans le rituel du mariage civil en Italie au 15e siècle, voir Klapisch-Zuber, C., « Zacharie, ou le père évincé. Les rites nuptiaux toscans entre Giotto et le concile de Trente », dans La maison et le nom. Stratégies et rituels dans I'Italie de la Renaissance, Paris, 1991, pp. 154–166 Google Scholar; Molho, A., Marriage Alliance in Late Medieval Florence, Londres, 1994 Google Scholar passim ; Fabri, L., Alleanza matrimoniale e patriziato nella Firenze de 1400. Studio sulla famiglia Strozzi, Florence, 1991, pp. 35–41 Google Scholar; Brucker, G., Giovanni and Lusana. Love and Marriage in Renaissance Florence, Londres, 1986, pp. 16–21 Google Scholar.
10. Voir Bonfil, R., Jewish Life in Renaissance Italy, University of California Press, 1994, pp. 255–257 Google Scholar.
11. Responsa Matanot ba-Adam, Buksenbaum, Y. éd., Tel Aviv, 1983, pp. 199–200 Google Scholar.
12. Voir par exemple, l'exégèse de Mordehai Dato sur les versets lus lors du Service du Chabath à la synagogue, Ms. Parma, Biblioteca Palatina, Collection De Rossi 2534 (29), p. 49a : « La première fois le prophète ne lui a pas parlé [une femme cherchant de l'aide], comme elle s'est trop autorisée en entrant dans la chambre où il était. II dit à son serviteur de lui parler. Mais la seconde fois quand elle s'est rendue compte [de son erreur], elle n'est pas entrée et est restée sur le seuil, alors il lui a fait l'honneur de lui parler. Voici une le§on pour toutes les femmes pour rester chastes et ne pas se tenir devant les hommes ». Sur la séparation des sexes dans les sociétés méditerranéennes, voir Peristany, S. J. éd., Honour and Shame. The Values of Mediterranean Society, Londres, 1965 Google Scholar; Pitt-rivers, J., The Fate of Shechem, or thePolitics of Sex. Essays in the Anthropology of the Mediterranean, Cambridge, 1977 Google Scholar; G. Fiume, (sous la direction de), Onore e storia nelle società mediterranee, Palerme, 1984 Google Scholar.
13. Sur le phénomène d'épistolographie dans la culture judéo-italienne, voir R. Bonfil, Jewish Life in Renaissance Italy, op. cit., pp. 234-237. Sur l'écriture de lettres en général en Italie, voir N. LONGO, « De Epistola condenda. L'arte di'componere lettere’ nel Cinquecento », dans Quondam, A. éd., Le « Carte Messaggiere ». Retorica e modelli de comunicazione epistolare : per un indice dei libri de Lettere del Cinquecento, Rome, 1981, pp. 177–197 Google Scholar.
14. Voir par exemple Ms. Oxford, Bodleian Library 132, p. 29a : « Lettre 1 — la première lettre du fiancé pour son beau-père ; lettre 2 — la réponse au fiancé ; lettre 3 — la première lettre du fiancé à sa belle-mère ; lettre 4 — la réponse au fiancé ; lettre 5 — la première lettre du fiancé à son beau-frère ; lettre 6 — la réponse au fiancé ; lettre 7 — une lettre du père du fiancé au père de la fiancé pour lui rendre visite et discuter du nombre d'invités ; lettre 8 — la réponse au père du fiancé ; lettre 9 — éloges du père du fiancé au père de la fiancée pour 1'honneur qui lui a été fait lors du rituel de fiançailles ; lettre 10 — le fiancé envoie un cadeau à son beau-père lors d'une fête; lettre 11 — le pére du fiancé s'adresse à la mè re de la fiancée pour décider du jour du mariage ; lettre 12 — la réponse au père du fiancé ; lettre 13 — le pére du fiancè annonce le nombre d'invités pour la cérémonie du mariage ; lettre 14 — la mère du fiancé fait savoir au père de la fiancée qu'il y a une grossesse ; lettre 15 — annonce au beau-père qu'un enfant est né ; lettre 16 — faire venir un homme en charge de la circoncision».
15. Voir Ms. Budapest — Jewish Theological Seminary 217, p. 36a. Pour un autre exemple d'intérmediate familial dans la lecture des lettres, voir Letters of the Carmi House, Cremona, 1570-1577 (en hébreu), Tel Aviv, Boksenboim, Y. ed., 1983, pp. 334–337 Google Scholar numéros 8-10.
16. Voir Ms. New York — Jewish Theological Seminary Ace. 73836 (n° 3824), pp. 67a- 68b. D'autres exemples de lettres d'amour entre les jeunes, voir Letters of the Carmi House, op. cit., pp. 33-333, n°4-5 : « La plus glorieuse de toutes les femmes avait lui sur moi […] j'espérais trouver un remède pour ma maladie, parce que je suis malade à cause de votre amour […] toutes les eaux du monde ne pourraient pas éteindre l'amour qui brûle mon coeur pour votre amour et maintenant je mourrai devant vous ». Roth, C., « Lettere d'amore di un ebreo Italiano de ‘500 », Rassegna Mensile de Israel, 1, 1926, pp. 37–46 Google Scholar Sur les lettres comme signe d'amour, voir Ms. London — British Museum, Oriental Collection 9024, p. 81b.
17. Shmuel ben Alchanan Archevolti, La fontaine des jardins [Maayan Ganim], Venise, 1553, pp. 5b-6a : « La cinquième et dernière [section], d'où les femmes vont tirer la rhétorique d'amour, auront le courage et la force de répondre à chacun selon son mérite — l'amoureux avec amour et le haineux avec haine […] une lettre exemplaire d'un homme désirant une femme, la suppliant pour l'amitié ou la mort. La réponse de la bien-aimée, allumant les étincelles d'appétit, par son intelligence et son discours élégant elle le séduira ». Sur l'importance de l'amour dans la vie des jeunes, voir id., Banniére d'amour, [Deguel Ahava], Venise, 1551, introduction : « Parce que j'ai vu 1'intention de l'auteur de doter des hommes désireux et courtisans de mots doux comme il est habituel pour chaque jeune homme qui fait la cour à sa gazelle, il sera satisfait par la fine rhétorique pour apaiser son âme languissant pour son amour et même ce livre donne un outil rhétorique pour un homme submergé dans les bas plaisirs de ce monde ».
18. Sur la place des dons durant le rite du mariage, voir C. Klapisch-Zuber, « Le complexe de Griselda. Dot et dons de mariage », dans La maison et le nom…, op. cit., pp. 185-213.
19. Voir Mauss, M., Essai sur le don, Paris, 1950 Google Scholar Pour une présentation claire de la position de Mauss, voir Carrier, J., « Gifts, Commodities, and Social Relations : A Maussian View of Exchange », dans Sociological Forum, 1, 6, 1991, pp. 119–126 Google Scholar.
20. Sur le transfert de propriété comme transaction économique à distinguer de l'acte de fiançailles, voir Sharshevski, B., Family Regulations [en hébreu], Jérusalem, 1993, pp. 27–31 Google Scholar Albeck, S., The Law of Property and Contract in the Talmud [en hébreu], Tel-Aviv, 1976, pp. 392–397 Google Scholar.
21. Voir The Responsa of Yosef ben Shlomo Colon [HaMaharik], Jérusalem, 1973, p. 192, n° 170. Sur 1'importance de ce rabbin, voir R. J. Woolf, The Life and Responsa of Rabbi Joseph Colon ben Salomon Traboto (Maharik), thése, Université de Harvard, 1991.
22. Voir Ms. Strasbourg — Bibliothéque Nationale et Universitaire 4086, p.273.
23. Un exemple qui montre combien ténue est la ligne entre le don comme acte personnel àdistinguer d'un outil de fiançailles, voir Ms. New York — Columbia University X893T67, la Responsa de Yechiel Trabot, pp. 55a-b.
24. Sur les habitudes du don en Europe au début des Temps modernes, voir Ranum, O., « The Refuges of Intimacy », dans Chartier, R. éd., Histoire de la vie privée, t. 3, Paris Le Seuil, 1986 Google Scholar
25. Sur les danses mixtes en Italie, voir R. Bonfil, « Characteristics of the Social and Cultural World… », art. cité, pp. 84-85, et Z. Friedhaber, « The Dance in the Mediterranean Jewish Communities from the Expulsion of Spain to the 19th Century », thése, Université hébraïque de Jérusalem, 1986, pp. 82-88. Voir aussi Boccato, C., « Ordinanze contro il lusso e sul'suonatore del sabato’ nel secolo XVII », dans Rassegna Mensile di Israel, 45, 6-7, 1979, pp. 239–254, n. 1Google Scholar.
26. Voir Ms. Londres — British Museum 9024, pp. 145a-146a : les parents craignent que leurs filles ne sortent de la maison ; Ms. Moscou — Ginzbourg Collection 251, pp. 254b-255a : une lettre de 1577 sur ce sujet conclut qu'il est préférable que la femme puisse se mêler au monde. Ms. Strasbourg — Bibliothéque Nationale et Universitaire 3962, p. 215 : les femmes outrepassent les normes de la modestie en sortant trop dans les rues, elles devraient aussi couvrir leur tête ; Ms. New York — Jewish Theological Seminary 73836, pp. 62a-63b : un homme reproche à sa femme de laisser sortir leur fille pour aller danser ; suivi de la réponse de la femme sur le risque d'enfermer la fille ; Ms. Londres — British Museum 27129, p. 46b : une tradition locale est d'escorter une femme quittant la maison par trois hommes. Voir aussi Letters of Teachers, Italy, 1556-1581, [en hébreu], Tel Aviv, Y. Buksenbaum éd., 1986, lettre 163, qui estime que « enfermer la fille dans la maison est mauvais parce que cela rend la personne insensible à cause du manque de relation sociale avec le groupe des filles de son age, cela crée de mauvaises habitudes et nuit à la santé », p. 302.
27. Voir E. Archevolti, Lafontaine des jardins, op. cit., pp. 37a-b.
28. Voir Revel, J., « The Uses of Civility », dans Duby, G. éd., History of Private Life, vol. II, Londres, 1988, pp. 188–194 Google Scholar; Farr, J. R., Hands of Honor. Artisans and their World in Dijon, 1550-1650, Ithaca-Londres, 1988, p. 208 Google Scholar. Poliakov, L., Jewish Bankers and the Holy See. From the Thirteenth to the Seventeenth Century, Londres-Boston, 1977, pp. 91–92 Google Scholar mentionne un conseil dans The Book of Loaner and Borrower, un livre de conseils aux banquiers juifs : « Peignez les fenetres des banques pour que les pauvres soient incapables de voir à l'intérieur ».
29. Sur l'importance des ouvertures sur la religiosité de la maison dans la culture romaine, voir Dubourdieu, A., Les origines et le développement du culte des Pénates, Rome, 1989, pp. 63–123 Google Scholar Sur le paralléle entre la fenêtre et la virginité, et l'attaque des portes et fenêtres comme signe d'insulte à ses résidents, Cohen, T. V., « The Lay Liturgy of Affront in Sixteenth- Century Italy », dans Journal of Social History, 25, 4, 1992, pp. 862–865 Google Scholar Sur la sainteté des ouvertures de maison à la fin de la Renaissance et son utilisation dans la magie, Ruggiero, G., Binding Passions. Tales of Magic. Marriage and Power at the End of the Renaissance, Oxford- New York, Oxford University Press, 1993, pp. 111–112 Google Scholar.
30. « Agir contre la religion juive » est une expression talmudique significant se conduire sans modestie.
31. Voir Ms. Ferrare — Communita Israelita Ms. 24, sans pagination. Pour d'autres cas de cour sous la fenetre, voir Ms. New York — Jewish Theological Seminary Rab. 1356, n° 7085, 125, pp. 197b-207a, Responsa de Yehiel Trabot, un cas de Modène 1579 : un homme fait courir la rumeur qu'il s'est fiancé à une femme en passant un anneau d'or par la fenêtre. Le cas est discuté aussi # 126-131, 171 ; The Responsa of Yehudah Mintz and Meir miPadova, Cracovie, 1882, # 32, p. 67a.
32. Sur la fonction de la fenêtre dans les habitudes de cour de la Méditerranée, voir G. Brucker, Giovanni and Lusana, op. cit., pp. 16-21 ; P. Braunstein, « L'honneur perdu de Fiorenza dalla Croce », Annates ESC, 1985, n° 1, p. 228. Sur la société moderne en Espagne, voir J. Pitt-Rivers, « Mariage par rapt », dans Peristiany, J. G. (sous la direction de), Le prix de I alliance en Méditerranée, Paris, 1989, pp. 56–59 Google Scholar.
33. Voir Ms. London — British Museum 9024n p. 106b. Cette lecture contient d'autres éléments de la culture-jeune, comme aller chez les prostituées jusqu'au mariage, gaspiller de l'argent sans hésitation et la réaction parentale qui force le jeune homme à se marier.
34. Voir Astell, A. W., The Song of Songs in the Middle Ages, Ithaca, 1990 Google Scholar passim.
35. Ms. Oxford — Trinity College F 12.4 n°46. Un commentaire du Cantique des Cantiques attribué à Yaacov ben David Provenzalo, par exemple p. 81a : « Par la grandeur de son amour, elle languissait de le serrer dans ses bras et de l'embrasser sur les lieux publics. Mais parce que c'était un acte immodeste réprouvé par tous, elle a dit puisses-tu etre comme mon frère, pas vraiment comme mon frère. Dans ce cas, il lui serait interdit pour raisons d'inceste, mais elle voulait le considerer comme un frère et ainsi elle pourrait l'embrasser chaque fois qu'elle le rencontrerait au marché sans craindre le mépris des autres, parce qu'ils diraient qu'elle embrasse son frére. En outre, elle l'amènerait à la maison chez sa mère et sa mère lui apprendrait comment le servir, comme elle [la mère] a fait pour son mari et elle lui donnera du vin à boire, tout cela fait en public, elle n'aurait pas peur parce qu'il est considèrè comme son frère ». Voir aussi Ms. Ferrare — Communita Israelitica 48, commentaire sur le Cantique des Cantiques par Yaacov ben Yisshak Zahalon, pp. 7b-8a, 18a, 61a-62b, 118b-123b.
36. Voir R. Bonfil, « Characteristics… », art. cité, pp. 75-82.
37. Voir Ms. Strasbourg — Bibliothéque Nationale et Universitaire 4087, p. 193 ; The Responsa of Moses Provenzalo, A. Y. Yani éd., Jérusalem, 1989, p. 177, # 199; Yehudah Arié miModena, 77ze Responsa Ziknei Yehudah, S. Simonsohn éd., Jérusalem, 1956, pp. 154- 156, # 208 ; The Responsa of Yehuda Mintz and Meir miPadova, op. cit., pp. 59a-60a, # 24 ; Ms. Copenhagen — Royal Library 115/4, sans pagination.
38. Voir R. Bonfil, « Characteristics… », art. cité, pp. 75-82.
39. Voir Shoul'han Arou'h, section « Hil'hot Ishout » 21, 1-3, section « Hil'hot Kidoushin » 26, 1-4.
40. L'interdiction de relations sexuelles avec une femme menstruée est fondamentale dans la tradition juive. Voir Encyclopedia Judaica, Jérusalem, 1971, vol. 12, Niddah [=femme menstruée], pp. 1141-1146.
41. Voir Responsa of Menachem ben Isaac Novera, Ms. Verona — Biblioteca del Seminario 36, sans pagination. On peut trouver la même réponse dans le Ms. Oxford — Bodleian Library 91, sans pagination. On peut trouver plus de preuves de l'atmosphère érotique dans le Ms. Firenze — Biblioteca Laurenziana 88, 18, pp. 25a-b ; Ms. Oxford — Bodleian Library 1418, Pinchas Baruch Monselice, « The Glory of Youth », p. 8a : « troisième chapitre, sur l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec sa fiancée avant les vceux et le mariage, et le contrat de mariage écrit » ; Ms. Budapest — Kaufmann Collection a. 157, p. 196 : « Reuven s'est fiancé à une femme devant des temoins légaux […] il doit agir avec sa fiancée pendant ses régles selon les restrictions imposées aux femmes mariées » ; Leon MODENA, Historia de'riti ebraici, Modène, 1728, part. 4, chap. 3, # 1.
42. Voir J.-L. Flandrin, « Repression and Change in the Sexual Life of Young People in Medieval and Early Modern Times », dans Wheaton, R. et Tamara K., Hareen éds, Family and Sexuality in the French History, Philadelphie, 1980, pp. 27–48 Google Scholar; id., Le sexe en Occident. Èvolution des attitudes et des comportements, Paris, 1981 ; id., Les amours pay sans (XVIe- XIXe), Paris, 1975.
43. Sur la forme de Facte sexuel à la suite de la promesse de mariage, voir Casey, J., The History of the Family, Oxford, 1989, pp. 88–96 Google Scholar; C. Klapisch-Zuber, « Zacharie, le père évincé… », art. cité, pp. 154-166 ; P. Braunstein, « L'honneur perdu de Fiorenza dalla Croce », art. cité, p. 232 ; S. Dwyer Amussen, « Féminin/masculin : le genre dans l'Angleterre de I'époque moderne », Annates ESC, 1985, n° 2, pp. 269-287. Un exemple d'une telle forme dans la société juive dans Baron, S., « To the History of the Community of Corfu », dans A Scientific Melange in Honor of Moses Shorr, New York, 1945, p. 36 Google Scholar.
44. Sur les décrets du rabbin Mintz et leur contexte social, voir R. Bonfil, « Characteristics… », art. cité, pp. 70-71, 75-78.
45. Sur les fiançailles aux limites de l'enlèvement et du viol et la ligne ténue, dans l'Europe du début des Temps modernes, entre le mariage légitime et 1'usage de la violence, voir B. Gottlieb, « The Meaning of Clandestine Marriage », dans Family and Sexuality in the French History, op. cit., pp. 49-83 ; J. Casey, The History of the Family, op. cit., pp. 97-109 ; Greilsamer, M., L'envers du tableau. Mariage et maternité en Flandre médiévale, Paris, 1990, pp. 66–68 Google Scholar; Gaudemet, J., Le mariage en Occident. Les mceurs et les droits, Paris, 1987, pp. 117– 119 Google Scholar; Dujcev, I., « Traditioni etniche dei paesi slavi nel matrimonio nell'epoca altomedievale », II Medioevo, 24, 1976, pp. 853–859 Google Scholar Du point de vue anthropologique, voir J. Pitt-Rivers, « Mariage par rapt », art. cité, pp. 53-71.
46. Voir spécialement la Responsa de Yoshiahu Pinto, « Niv'har miKesef», Damas, 1869, pp. 59b, # 33 : « Reuven et Shimeon mangeaient avec Levi. Levi dit à Reuven “veux-tu fiancer ta fille à mon fils ?” et Reuven dit “si tu me donnes aujourd'hui un sou et demain deux et le suivant quatre, etc. pendant trente jours, alors je te donnerai ma fille” […] et les témoins témoignèrent que c'etait fait de manière ludique ». Sur les jeux de « mariage comme si » en Europe entre les jeunes, voir V. Marchetti, « Le désir et la règie. Recherches sur le “Dialoghi dei Giocho” de Girolamo Barbagli (1572)», dans Ariès, P. et Margolin, J.-C. éds, Les jeux de la Renaissance, Paris, 1982, pp. 163–183 Google Scholar; Mehl, J.-M., Les jeux au royaume de France du XIV au debut du XVIe siècle, Paris, 1990, pp. 109–111 Google Scholar.
47. Voir Ms. Copenhagen — Royal Library Cod. Heb. 115/4, sans pagination. Pour d'autres cas, voir Responsa of Moses Provenzalo, supra, n. 36, p. 177, # 99 ; Responsa of Mintz and Meir miPadova, supra, op. cit., pp. 59a-60a, # 248.
48. Voir Ms. Moscou — Ginzbourg Collection 215, Responsum de Haim Finz.i, pp. 3a-b. Pour d'autres cas, voir Ms. Strasbourg — Bibliothèque Nationale et Universitaire 4086, pp. 273- 274 ; Ms. Ferrare — Communita Ebraica 24, sans pagination ; Responsa of Mintz and Meir MiPadova, op. cit., pp. 67a-68a, # 32.
49. Pour des exemples de rencontres de pré-mariage entre les jeunes hors d'ltalie, voir The Responsa of Yosef ben Lev[=Maharival], Bnei Brak, 1988, partie A, # 18, 20, 21, 23, partie B, # 8, partie C, # 199 ; The Responsa of Moses ben Yosef Trani[HaMabit], Jerusalem, Édition Benayahu, M., 1990, p. 149cGoogle Scholar.# 199 ; The Responsa of Moses Alshei'h, Porches, Y.-T. éd., Bnei Brak, 1982 Google Scholar # 40, 104 ; The Responsa of Eliyahu Mizrahi, Jérusalem, 1938, # 24, 26 ; The Responsa Beit Yosef Jérusalem, 1960, section — loi de fiancailles, # 2 ; The Responsa of Binyamin ben Mattitya meArta « Benyamin Zeev », Venise, 1532, # 32, 35, 111 ; The Responsa Nivhar Mikesef op. cit, section « Even Haezer», # 26, 31, 32.
50. Voir Ms. New York — Columbia University X893M582, p. 48a. Voir aussi Letters of the Carmi House, op. cit., p. 274, # 278.
51. Le parrainage dans 1’ Europe du début des Temps modernes, voir J. Bossy, « Godparenthood: The Fortunes of a Social Institution in Early Modern Christianity » dans K. von Greyerz (ed.), Religion and Society in Early Modern Europe 1500-1800, Londres, 1984, pp. 194- 201 ; idem., « Padrini e madrine : Un Istituzione sociale del christianesimo popolare in Occidente », Quaderni Storici, 41, 2, 1979, pp. 440-449. Le parrainage comme obstruction au mariage, voir J. Gaudemet, Le mariage en Occident, op. cit., pp. 209-211. Le rô le du parrainage dans la vie personnelle et politique dans les villes italiennes, voir C. Klapisch-Zuber, « Compérage et clientelisme », dans La maison et le nom, op. cit., pp. 123-133 ; id., « Parents, amis, voisins », dans op. cit., pp. 59-80 ; R. C. Trexler, Public Life in Renaissance Florence, op. cit., pp. 12-30.
52. Voir Ms. Budapest — Kaufmann Collection A.457, Les aeuvres de Isaac Shabetai Rocca, partie A, p. 144b : « Une prière dévote pour le futur fiancé dite lors de la bénédiction nuptiale sous le dais […] Moi, le fiancé, qui avec les shoshvinim entre sous le dais avec ma fiancé, nous serons tournés en Hieros Gamos, [comme] le fiancé divin [du Hieros Gamos] qui, avec le Shoshvin, entre, avec la divine fiancée [du Hieros Gamos] sous le dais suprême ».
53. Sur la coutume qui permettrait aux shoshvinim d'escorter le fiancé pendant toute une semaine, voir ModÈna, Léon, Historia de'riti ebraici, Modene, 1728 Google Scholar partie 4, chap. 3, # 1
54. Les habitudes de la nuit de noces dans le mariage Chrétien en Europe, voir, M. Greilsamer, L'envers du tableau, op. cit., pp. 165-187 ; Molin, J.-B. et Mutamhe, P., le rituel du mariage en France du XIIe au XVIe siècle, Paris, 1974, pp. 255–270 Google Scholar.
55. Les coutumes de la nuit de noce dans les manages italiens aux 15 e et 16 e siècles, voir C. Klapisch-Zuber, « Zacharie ou le père évincé », art. cité, pp. 154-166 ; id., « La “mattinata” médiévale d'Italic », dans Le Goff, J. et Schmitt, J.-C. éds, Le charivari, Paris, 1981, pp. 149– 163 CrossRefGoogle Scholar.G. Brucker, Giovanni and Lusana, op. cit., passim.
56. Voir Molin, Yaacov, [=haMaharil], The Book of Customs, Spitzer, S. Y. éd., Jérusalem, 1989, p. 468 Google Scholar. # 6. « II est coutume qu'après la bénédiction du [mariage], le fiancé et la fiancée mangent un ceuf et un poulet ensemble. C'est une ancienne coutume de les enfermer ensemble dans une chambre lors de la fête et tout le monde part […] il n'y a personne sauf une femme membre de la famille de la fiancée qui les sert. Plus tard, toute la famille entre et mange avec eux pour leur apporter la joie. Mais maintenant, la coutume est oubliée et tout le monde entre dans la chambre tout le temps et il n'y a plus d'intimité, cette manière est inexacte ». Voir aussi Migermania, Elazar, Sefer haRokea'h, Jérusalem, 1960, p. 239 Google Scholar, # 352, defend qu'il n'y a nul besoin de consommation pour terminer le rite du mariage. Voir aussi Friedber, D., « Dancing in the Ashkenazic Jewry during the Middle Ages », Jerusalem Studies in Folklore, 7, 1984, pp. 49–60 Google Scholar. Ta-shma, Y., « A Responsa of Maimonides about Virginity Blessing », Maimonidean Studies, 2, 1991, pp. 9–15 Google Scholar.
57. Voir Morosini, Giulio, Via delta fede, Rome, 1683, pp. 984–993 Google Scholar.
58. Le charivari comme reponse pour briser les normes sociales, voir entre autres, Comba, R., « “ Appetitus Libidinis coherceatur ”. Strutture demografiche, reati sessuali e disciplina dei comportamenti nel Piemonte tardomedievale», Studi Storici, 23, 3, 1986, pp. 552–554 Google Scholar A. Burguiere, « The Charivari and Religious Repression in France during the Ancien Régime », dans Family and Sexuality in the French History, op. cit., pp. 84-110.
59. Sur le rite du mattinata de la fin du Moyen Age jusqu'au 19e siècle, voir C. Klapischzuber, « La “Mattinata” médiévale d’Italic», art. cité, pp. 149-163 ; id., « Zacharie ou le pére évincé », art. cité, pp. 25-34 ; A. Sobrero et T. Tentori, « L'etude des coutumes successorales et dotales en Italic », dans Le prix de Valliance, op. cit., pp. 203-223.
60. Le mattinata pouvait être un rite violent. II appartenait ainsi à une culture où la violence et l'humiliation se mélangeaient et il était utilisé pour des raisons politiques. Voir Trexler, R. C., « Correre la terra. Collective insults in the Late Middle Ages », dans Mélanges de I'Ècole francaise de Rome, « Moyen Age-Temps modernes », 96, 2, 1984, pp. 845–902 CrossRefGoogle Scholar; id., « De la ville à la cour. La déraison à Florence durant la République et le Grand Duché », dans Le charivari, op. cit, pp. 165-176.
61. Voir The Decree's Notebook of the Comunity ofPadova, 1604-1630 [en hèbreu], D. CARPI éd., Jérusalem, 1980, p. 473, # 50, et p. 361, # 643. On peut trouver un témoignage sur la profondeur de cet usage dans Ms. London — Jews College, Montefiore Collection 480, pp. 426b-427b, Responsa of Avraham Menahem Porto haConhen et cet important rabbin de la seconde moitie du 16e siècle autorise la coutume du mattinata et il prétend même que c'était a l'origine une habitude juive copiée par les non-juifs.
62. Voir E. Cohen et E. Horowitz, « Rituals of Marriage in the Later Middle Ages », art. cité. E. Horowitz a discuté de ce document dans « Confraternal Piety and Rites of Youth », art. cité, p. 47.
63. Voir Ms. Strasbourg — Bibliothéque Nationale et Universitaire 4087, pp. 490-493.
64. Voir E. Cohen et E. Horowitz, « Rituals of Marriage… », art. cité, p. 247.
65. Voir Weinstein, R., « The Beginning of Bar-Mitsvah… », art. cité. Sur les débuts de ce rituel en ashkénaze, voir Ivan G. Marcus, Rituals of Childhood. Jewish Acculturation in Medieval Europe, New Haven-Londres, Yale University Press, 1996, pp. 117–127 Google Scholar.
66. Les differéntes attitudes sur l'âge moyen au mariage dans la société judeo-italienne, voir E. Horowitz, « Confraternal Piety… », art. cite, pp. 37-40 ; id., « Mondi giovanili ebraici in Europa, 1300-1800 », art. cité, pp. 110-118.
67. Voir les articles de E. Horowitz mentionnés à la n. 2.
68. Voir note Sommo, Yehudah, Za'hout Bedi'hutah de Kidoushin, Shirmann, J. éd., Tel Aviv, 1965 Google Scholar Pour la traduction anglaise, voir A Comedy of Bethrotal, traduit par Golding, Alfred S., Ottawa, 1988 Google Scholar La fête de Pourim dans les communautés juives mediévalés, voir Horowitz, E., « The Rite to be Reckless: On the Perpretation of Purim Violence », Poetic Today, 15, 1, 1994, pp. 9–54 Google Scholar.
69. Voir R. Weinstein, « To Betroth and Exchange Donations According to the Religion of Moses and Israel », Donations-Exchange in the Jewish Marriage Ritual in Italy in the Early Modern Time, [à paraître].
70. Voir Ms. Strasbourg — Bibliothèque Nationale et Universitaire 4087, pp. 490-492, le traite du 17esiècle « La gloire de la jeunesse » [Tiferet Ba'hourim] contient les chapitres suivants : « Le sujet du cinquième chapitre est l’enquête tenue par le fiancé, demandant à sa fiancée si elle comptait sept jours de purification après ses régies et s'immersait dans le bain rituel, le sixième chapitre concerne la coutume de jeûne des fiancé et fiancée lors du jour de mariage et les raisons d'une telle coutume, le sèptieme chapitre traite de la fete après la bénédiction du mariage, le huitiéme chapitre concerne les pensées, mots et actions accompagnant l'acte sexuel, le neuvième chapitre s'occupe de la modestie et de la timidité dont a besoin Facte sexuel, le dixième chapitre parle du retrait du fiancé lors du premier acte sexuel après avoir vu le sang virginal, le onzième chapitre traite de l'acte sexuel à faire proprement et non autrement, le douzième chapitre parle des bénédictions au Seigneur après avoir vu le sang virginal ».